mercredi 30 octobre 2013

Djibouti : « tribalisme » mal djiboutien ou mal du régime ?

Voilà un mot qui fait couler beaucoup d’encre  pour ne pas dire beaucoup des larmes  de nos concitoyens  qui se sentent humiliés dans leur droit car confrontés un mal incompréhensible à notre temps, mais bien réel à Djibouti .
Pour certains, le mal est général  et  le ver est dans le fruit c’est-à-dire dans la société djiboutienne, elle-même.
Mais, avant de trouver l’origine du mal, posons-nous la question c’est quoi le tribalisme ? 
Dans le sens étymologique du terme, le tribalisme est  un racisme en mode organisationnel  excluant les individus ou les autres tribus, de la société établie.
Alors, peut-on parler de tribalisme à Djibouti ?  La réponse est oui et non ?
Prenons la composition de la population djiboutienne, on peut sociologiquement remarquer trois grandes familles : afar, somalie, arabe. Je m’excuse d’avance si certains font me taxer de tribalisme pour avoir oublié une autre famille. Mais, force est de constater que  le racisme (l’exclusion) à l’intérieur de ces trois familles n’est plus du tribalisme, mais de l’ethnisme (racisme de type ethnique) vue que le somalie est une ethnie, l’afar aussi, ainsi que l’arabe.
Je ne dis pas que l’ethnisme fait moins de dégât que le tribalisme au contraire, mais il est important qu’on remette les termes à leur place et sortir de l’abus du langage au niveau tribalisme.
Une fois définit de quoi on parle, il faut voir si Djibouti est confronté à l’un ou l’autre ou les deux ? Et surtout qui est responsable et comment le résoudre?
Inutile de s’étaler de qui est mieux loti que l’autre au niveau de représentativité ethnique ou tribale, mais posons-nous la question : « avons-nous un problème tribale ou ethnique dans la vie quotidienne au niveau de la société ou sommes-nous confrontés le tribalisme ou l’ethnisme une fois qu’on est confronté à l’administration civile ou militaire du pays ? »
La bonne santé de vivre ensemble d’une société se mesure depuis des nuits de temps par son taux de métissage. Et, sans être un optimiste acharné, chaque djiboutien a son entourage un proche familiale d’une autre tribu ou ethnie sans parler les relations d’amitié. Donc, il est facile de conclure que les djiboutiens n’ont pas de problème de tribalisme ou ethnisme au niveau de leur société.  Pourtant, un mal profond existe qui induit certains à des erreurs  d’interprétations du tribalisme ou ethnisme confronté lorsqu’ils se présentent devant un agent de l’état djiboutien : emploie, administration (papiers d’identités etc.), lors d’une interpellation policière ou gendarme.
Un vrai malaise se dégage lorsqu’un individu, peut-être lui-même issue d’un métissage tribale ou ethnique discrimine  les djiboutiens au niveau de l’emploi ou violente des djiboutiens pour des raisons tribales ou ethniques.  Nous avons le droit de nous poser  ces  questions : applique-t-il une feuille de route administrative ou outrepasse-t-il ses droits ?
Si l’agent applique une feuille de route administrative, il s’agirait une administration à caractère tribalisme ou ethnisme et dans ce cas, il s’agirait un régime tribaliste et ethnisme.
Si l’agent outrepasse ses prorogatifs, il y aurait des sanctions, or à Djibouti, aucune sanction condamnant un acte de tribalisme ou ethnisme, n’a été établi de nos jours. 
Ce qui nous ramène à dire qu’il s’agit un régime pratiquant le tribalisme et l’ethnisme.

Pour noyer le poisson, les sbires du régime tribaliste et ethnisme, traitent de tribaliste toute personne qui dénonce ce régime. C’est ainsi que s’installe une suspicion généralisée du mal « tribalisme » et que certains utilisent à tort et à travers pour déstabiliser un adversaire politique ou un concurrent plus affuté.    

lundi 28 octobre 2013

Djibouti : Révolution de velours ?



Le dictateur djiboutien a définitivement condamné son régime le soir 10 septembre 2013 avec la libération manquée des leaders USN du parti modéré : démocrate musulman(model).
Guelleh avait échoué plusieurs rendez-vous avec l’histoire du pays, mais ceci a sonné le glas de son régime. Depuis, la défection des militants ou sympathisants ne cesse de grandir.
Pour beaucoup Guelleh a échoué lamentablement son pocker menteur avec les leaders de l’opposition.
Depuis, plus personne ne croit à une solution initiée par le régime IOG. La seule question que le peuple djiboutien se pose est : l’opposition peut-elle réussir une révolution de velours c’est-à-dire pas de trop de casses pour l’avenir du pays.
Quelques soient les manœuvres du désespoir (création d’un parti tribal (USDD), création d’une coquille vide infiltré (DDM), créer des tensions tribales etc.) que les sbires du régime essaient de tenter pour prolonger la vie du malade agonisant d’haramous, les dés semblent être jetés.
La coalition USN commence à imposer son agenda et passe outre la violence sans limite du régime.
Après avoir convaincu les djiboutiens de sa démarché pacifique pour changer le pays, en acceptant de s’assoir avec un régime qui la violente, la harcèle jour et nuit. Elle vient de passer à l’étape suivante qui est de convaincre la communauté internationale.
L’histoire retiendra que la première mèche a été allumé par un président (USN) qui a frôlé la mort un mois plutôt et évacué en France pour des soins. Mr Houmed ne s’est pas ménagé pour ouvrir une brèche médiatique sur la chape de plomb que Guelleh avait imposé à coups des millions d’euros sur Djibouti et sur le peuple djiboutien.  La tournée triomphale de Houmed dans les médias français, a permis de camoufler une opération commando de l’USN à Addis Abébas, la capitale Ethiopienne et Africaine, siège de L’union Africaine. 
Jamais, une opposition Africaine  n’a montré une telle maturité politique pour mettre hors-jeu un dictateur puissant et expérimenté avec 36 ans de dictature.
Ces deux succès majeurs à l’échelle africaine et mondiale, mettent l’opposition djiboutienne à jamais dans l’échiquier politique du pays et interlocuteur crédible pour les partenaires de Djibouti.
Conscient d’avoir perdu la main, le dictateur joue la main clanique (le général zakarieh, Djama Ali Guelleh, Ismael Tani ect) pour soudoyer les leaders d’opposition afin qu’ils acceptent les dix sièges.
La main clanique vient de recevoir une fin de non-recevoir  deux fois auprès du président de l’assemblée légitime : Guedi Hareh et le doyen de leaders MRD Souleiman Farah Lodon.
La panique commence à prendre les derniers cercles du pouvoir djiboutien. Certains ont déjà commencé à envoyer femmes et enfants à l’étranger (Europe, Amérique du nord).
La contestation gagne désormais les provinces. La ville d’ali-sabieh, le chef-lieu de la région aska  vient de rentrer en résistance pour la troisième semaine consécutive. Celle-ci vient d’être rejointes par le chef-lieu de la région okar  dikhil et la ville d’Arta proche de la capitale Djibouti.
Du côté de la diaspora, après Londres et Bruxelles, paris semble être le prochain rendez-vous vue que le dictateur sera là pour la réunion  « paix et sécurité » du 6 et 7 décembre 2013.

vendredi 18 octobre 2013

Djibouti: Le plan B (DDM) où comment détruire tout espoir démocratique à djibouti


L'objectif ultime de la dictature djiboutienne est de détruire toute opposition crédible pour la remplacer par une opposition téléguidée depuis les antichambres du palais d'Haramous. Bref, une opposition assimilée comme celle de 2001, capable d'accepter un gouvernement d'union "national" dirigé par le dictateur et aucun changement politique.

Pour réussir leur entreprise, les illusionnistes du régime d’Omar Guelleh ne manquent pas d'ingéniosité et plusieurs scénarios sont  envisagés:
  • ·        Faire Peur avec le Chaos Somalie.
  • ·      Le renoncement par le Désespoir en argumentant que Guelleh est un Dictateur Fort et ce n’est pas par les Urnes qu’il partira.
  • ·        Miroiter une Hypothétique Ouverture qui risque de jamais voir le Jour.
Le scénario du  désespoir a été confié au Monsieur  adepte de la ‘’Liberté  au mm² " et rédacteur en chef du pseudo journal d'opposition ‘’ Le Temps’’ et accessoirement rédacteur en chef du brûlot djib24 (page Facebook destinée à relayer la propagande du régime).
Apparemment Mr "’La Liberté  au mm² ", fervent tribaliste de haut vol d'après ses diatribes tribalistes et haineuses qu'il déverse sur djib24, a eu pour mission de prendre contact avec des cadres  de l’ARD pour créer une rébellion au sein du parti et afin de tenter de  le faire imploser de l’intérieur et par la même occasion USN, vue que l'ARD est un des piliers de l'USN.
Ce scénario ayant échoué sans la présence physique de  Mr « La Liberté  au mm² », le régime a décidé de l’envoyer au Fourneau en l’obligeant à se déplacer lui-même en France pour fomenter un autre complot, c'est-à-dire celui qui consiste à monter  la diaspora contre l'USN. Il n’est pas étonnant alors de voir sur la toile des initiatives de plus en plus loufoques d’une petite soldatesque recruté par Mr amin et qui sont à mille lieux des préoccupations de la diaspora:
Du ThinkThank de la  bonne gouvernance à « l’annonce de création » à grand tambour d’une association(ONG) virtuelle dénommée Djibouti Diaspora Monde. Certains des éléments les plus respectables de l'opposition sont embarqués dans cette aventure virtuelle sortie tout droit des esprits les plus sataniques de la dictature djiboutienne.
Pour la survie de la dictature, un plan de communication de haut niveau a été établi avec  différentes approches : un volet  ethnique, un volet  tribal, un volet médisance de l’autre etc.
De surcroit ce plan de communication devrait s’adapter à l’interlocuteur dont on a décelé une faiblesse d’esprit  et qui manque surtout de conviction démocratique.  Certaines personnes ont déjà succombé et ont cru pour argent comptant la petite phrase de Guelleh  dans  JeuneAfric « je connais la personne qui va me remplacer en 2016 ». Et d’autres fantasment sur  un scénario à la poutine-Medvedev de la Russie avec un président afar et Omar Guelleh en embuscade. D’après certaines rumeurs, l’ex 1er ministre fantomatique Mr Dileita (surnommé ironiquement la « vache qui rit »  pour son sourire de façade) serait en formation accélérée sur plusieurs thèmes (Politique, Economie, Sociologie, Anglais) dans les Ecoles les plus onéreux de la Capitale Française. C’est Vrai que ‘’IOG et les siens’’ ne sont pas à 3 sous près tant qu’ils auront comme portefeuille les derniers Publics des Djiboutiens. Ainsi un Dileita remis à niveau (ce qui n’est pas une tâche facile quand on connait son faible niveau d’instruction) servira de Candidat Potiche pour 2016. Sauf que les promesses de Guelleh  n’engagent que ceux qu’y croient et la liste des futurs présidentiables  dont Iog coopterait, ne cesse de s’allonger.
En vérité, Guelleh prépare une succession qui ne peut-être que lui-même jusqu’à  ce que la mort l’en empêche. 
Mais, certains éléments isolés de la communauté afar, préfèrent croire qu’une dictature Afar serait mieux qu’une dictature Issa ou Somalie.
Le vernis superficiel de Démocrate dont se targuent certains compatriotes,  tombe sous le couperet de la ‘’Real Politic à la djiboutienne’’ ce qui équivaut « real ethnie ou tribal » qui met de côté les valeurs suprêmes de la Démocratie. En leçon de stratégie politique on appelle cela « Fuir les Rigueurs du suffrage universel pour se contenter d’une simple Cooptation issue des promesses Guelleéennes (Ministre, Ambassadeur, Directeur d’un établissement public etc….).
Certains  DDMistes  (Djiboutiens, Destructeurs et Malhonnêtes), pronostiquent  sans  sourciller la défaite du peuple et la  mise en sourdine de toutes revendications populaires jusqu’à la mort du dictateur. A l’image de « Madame soleil » ces magiciens de la DDM tablent même la fin programmée de l’USN en la fin de 2013 avec un scénario rocambolesque qui stipule qu’à défaut des 9 députés manquants à l’assemblée, le régime va se contenter des suppléants à la place des titulaires.
Si le DDM est ce qu’on vient de découvrir à notre grand effarement, quelques questions sans langue de bois méritent d’être posée  directement à un des membres de l’USN : Mr Le Secrétaire Générale AbdourahmanTX de l’USN,  êtes- vous au courant de toute cette supercherie fomentée à Reims ? Votre réaction est-elle fortuite  ou incluait-elle avec préméditation un plan de déstabilisation de l’USN ? 
A l’heure actuelle, nous n’avons pas des preuves  accablantes pour vous condamner nous l’Autre Diaspora Militante et toujours fidèle aux idéaux de l’USN. Mais nous préférons que vous le secrétaire général, maire légitime de Djibouti, vous nous rassuriez sur ce sujet et pourquoi pas de vous éloigner après enquête de votre côté de ce Fruit DDM déjà contaminé par des sbires de Guelleh et qui restera totalement virtuel.
La Diaspora militante de l’extérieur  est à votre disposition Mr le SG de l’USN  pour des amples informations concernant le sujet DDM .Elle n’acceptera jamais et surtout ne laissera faire qu’un petit  groupe intéressé proroge le Contrat en fin de vie du Dictateur Guelleh. La diaspora se structure  en association libre et en comité de soutien. La diaspora ne réclame ni de reconnaissance, ni des postes et soutiendra  sans retenu les forces démocratiques du pays en premier l’USN.

samedi 5 octobre 2013

Djibouti: blocage des négociations, répression tout azimut et activation des alliés objectifs!

C'était prévisible après sa défaite diplomatique en Belgique où l'opposition a su mobiliser la diaspora de plus en plus acquise à sa cause. Guelleh tel un enfant dont on a cassé ses jouets est entré en urgence à djibouti pour se venger sur des négociations moribondes, ainsi qu'une opposition et un peuple à sa merci.

D'un autre côté, Guelleh qui essaie d'utiliser comme un paillasson la  mecque pour s'essuyer les mains et les pieds souillés du sang du peuple djiboutien, a su activer ses alliés objectifs dont certains prétendus  opposants tirent à balle réelle sur l'opposition en l'accusant de n'avoir un "plan B".


La question est : ont-ils eux un plan B? Effectivement oui, celui d'aller diner dans le salon d'iog dont ils ont du mal à s'inviter!

Certains ont du mal à accepter le leadership de l'USN dans l'opposition démocratique à djibouti et ont des projets flous pour ne pas dire des copies de ceux du régime.

En réalité les deux groupes se rejoignent sur l'idée de détruire tout espoir démocratique à djibouti. Le régime par sa force brute en s'appuyant sur ses escadrons de la mort, essaie de décourager les djiboutiens de tout avènement démocratique, ses alliés objectifs pensent plutôt qu'ils ont raté le train de l'espoir USN et souhaitent à tout prix casser l'élan et l'espoir.

Les larmes du crocodile à chaque arrestation des leaders USN ou chaque interdiction témoignent l'impatience de ceux-là pour récupérer les miettes d'un éventuel explosion de l'USN.

Apparemment, les vautours ont du mal à attendre vue que leur proie (USN) et à travers elle le peuple djiboutien résiste courageusement aux assauts des vautours et des carnivores UMPISTE!

Certains des vautours dont un certain amin rédacteur en chef d'un journal qui se réclame opposant sans une once d'opposition, parlent d'une troisième voie. La preuve qu'Amin est un homme du régime,  son journal  est la référence d'un certain djib24 connu pour son tribalisme et sa proximité avec la dictature.

Une partie de l'opposition a-t-elle été manipulée par le Monsieur  du "liberté au mm2" ou s'agit-il des éléments du régime placés au sein de l'opposition pour la détruire de l'intérieur?

Autant des questions qu'on a le droit de se poser en vue de la multiplication des articles et communiqués glorifiant presque les actes abjects d'un régime d'un autre temps et qui ont pour but ultime de decourager les militants USN qui se battent jour et nuit contre cette dictature féroce.

La stratégie qui consiste à détruire le voisin pour être le chef du clan à longtemps paralyser l'opposition djiboutienne avant l’avènement de l'usn qui est un souhait du peuple djiboutien mis en pratique par des leaders charismatiques.

L'USN a son plan pour sortir le pays de la l'ornière, mais celui qui n'a ni plan, ni vision est le dictateur Guelleh qui nage à vue en contredisant ses propres dires à chaque sorti.

Les alliés objectifs du régime doivent  savoir qu'ils ne trompent personne à part eux-mêmes. Il est temps qu'ils clarifient leur position et se décident à soutenir la démocratie ou la dictature. Le jeu en eau trouble a assez duré, le temps de la vérité s'approche à grand pas.

La fin de la dictature est proche et ce n'est pas les atermoiements d'un régime en fin de vie qui changera le cap d'une opposition plus que jamais unie.


 

jeudi 26 septembre 2013

Djibouti: l'eau une denrée rare!

La pénurie d’eau sévit à Djibouti depuis de nombreuses années. La situation se dégrade et les pouvoirs publics se montrent incapables de fournir à la population ce liquide vital pour la vie. Pour échapper à ce calvaire, les plus fortunés se procurent des surpresseurs d’eau servant à aspirer l’eau et la faire venir à leurs domiciles alors que les autres, moins nantis, sont livrés à eux-mêmes. Cela a provoqué une crise et un mécontentement généralisé dans la population. Ainsi va la mauvaise gouvernance à Djibouti ! La population Djiboutienne connait une pénurie d’eau depuis presque 36ans. L’eau coule rarement dans les robinets et les gens se débrouillent comme ils peuvent pour avoir quelques gouttes pour leurs besoins élémentaires : se laver, préparer la nourriture etc Pour avoir de l’eau, certains foyers s’équipent des surpresseurs d’eau servant à aspirer l’eau et la faire venir à leurs domiciles. Ceux-ci fonctionnent grâce au courant électrique générant ainsi la puissance requise pour amener l’eau. Les populations sont doublement pénalisées car elles sont contraintes d’acheter un surpresseur d’eau mais aussi de régler la facture énergétique provoquée par sa consommation. Pourtant, notre sous-sol renferme une quantité inestimable d’eau dans certaines régions et des investigations entreprises nous ont permis de dénombrer une dizaine de châteaux d’eau répartis dans la capitale, laissés à l’abandon, dont certains ont été construits récemment. Pour mémoire, un château d’eau est une construction destinée à entreposer l’eau jouant ainsi un rôle de tampon entre le débit demandé par les abonnés et le débit fourni par la station de pompage. L’eau est ensuite envoyée dans un réseau gravitaire qui va assurer son acheminement vers l’ensemble des habitations. Cet abandon des châteaux d’eau pose un problème crucial car l’eau ne parvient pas au domicile faute de pression suffisante, ce qui impacte sérieusement la vie de la population. Seuls les plus riches en mesure de se payer un surpresseur et la consommation électrique qui va avec trouvent un remède à la pénurie. Au lieu d’étudier à fond la question de la pénurie d’eau dans l’unique but de satisfaire sa clientèle, l’ONEAD se perd en conjecture. Les propriétaires de surpresseur sont eux-mêmes pénalisés puisque l’ONEAD ne veut plus les prendre en compte pour les alimenter avec la pression d’eau nécessaire. Cette mesure aggrave la pénurie et met en danger la vie de nos concitoyens. Dans ce contexte où il n’existe aucune politique de l’eau, la population désespère. Devant cette situation intenable, les responsables concernés par ce dossier brillent non seulement par leurs incompétences mais aussi par leur inaction tangible sur le terrain. Pour juguler ce phénomène et rétablir la confiance de la population et son besoin de fourniture d’eau potable indispensable à la vie, nous exhortons le gouvernement à agir en patriote. D’emblée, il est impératif de remettre en service les châteaux d’eau disséminés sur l’ensemble de la capitale. Chaque château d’eau sera équipé d’un surppresseur pour aspirer l’eau et la faire monter avec une bonne pression dans ces derniers. L’eau sera ensuite envoyée dans un réseau de gravitaires qui assurera son acheminement vers l’ensemble des habitations. La pression de l’eau fournie au robinet des abonnés est proportionnelle au dénivelé qui existe entre le niveau d’eau dans le château d’eau et l’habitation. Cela épargnera à la population des souffrances inutiles et une facture énergétique salée. En l’état actuel des choses, il est clair que l’ONEAD a failli à sa mission ou sa raison d’être. Ce dernier n’a, jusqu’ici, réussi aucun de ces projets en matière d’eau. Néanmoins, les investissements consacrés dans ce domaine depuis plus d’une décennie donnent le tournis au regard de ses résultats très insignifiants. Il faut noter cependant que la mauvaise gouvernance est une réalité palpable dans notre pays. Elle est en train de s’aggraver car le pouvoir est concentré entre les mains d’un seul homme qui perpétue la dictature, la corruption et la torture. Dans ces conditions, il y a péril en la demeure. L’Etat n’est pas à l’abri d’un éventuel effondrement ou éclatement. Cette expérience est déjà vécue par nos frères Somaliens d’où la formation d’un front commun pour préserver l’essentiel: la république de Djibouti. MANSOULE ALI GABA

mardi 24 septembre 2013

Djibouti: Guelleh dans l'œil du cyclone des révolutions du printemps arabe

Même si le peuple djiboutien est arabe pour les africains et africain pour les arabes, la contestation née du holdup électoral du 22 février 2013 ne s'affaiblit point et ressemble de plus en plus à une révolution. A l'intérieur du pays, les manifestations se multiplient et commencent à prendre les provinces en plus de la capitale l’épicentre de la contestation. A l'extérieur, la diaspora continue de mobiliser énormément pour un petit pays à chaque passage du dictateur Guelleh ou à chaque événement important qui se passe au pays. Le peuple djiboutien connu pour sa discrétion et son silence pour ne pas dire sa timidité et sa docilité est totalement méconnaissable et surprend même la dictature habituée à un peuple docile et corvéable âme et corps. La soif pour la liberté et la démocratie se lit sur les visages et se manifeste sur les réseaux sociaux seuls sources d'informations et seules ilots de liberté pour un peuple soumit à une implacable dictature vieille de 36 ans. La coalition de l'opposition USN est considérée comme une arche de Noé dans un océan de d'injustices, de liberticides et des mauvais traitements humain. Et, les chiffres parlent d'eux-mêmes, à plus de 6500 Facebookers et autant des twiters suivent le page d'USN alors qu'ils ne sont pas plus de 100 facebookers pour la page UMP de la coalition ou le parti unique au pouvoir. Pourtant, le régime met des moyens financiers, humains collocaux pour lutter contre les réseaux sociaux comme des ralentissements, des surveillances, des attaques virus, des coupures d'électricités ou même l'embauche d'une armée des jeunes dans la précarité pour désinformer le peuple en introduisant des fausses informations ou images pour discréditer l'opposition en se faisant passer à des militants usn. En dehors du monde virtuel dont l'opposition a les moyens de répliquer et en attendant les mesures extrêmes (comme le blocage de facebook et twitter) que le régime prépare d'après des sources sûres, la répression du régime sur le terrain est sans égale. Les arrestations, les intimidations, les licenciements, les tortures, ainsi que les meurtres suspects sont monnaies courantes et le quotidien des djiboutiens. Djibouti est considérée par bon nombre d’observateurs comme une prison à ciel ouvert gardé par des soldats occidentaux avec un maton dont le profile se rapproche d’un sérial killer qu’un président. Pourtant, la résistance pacifique est là, plus que jamais déterminée. Durant les huit mois de contestations jamais une voiture brulée, un magasin ou entrepôt détruit, ni une agression contre un militant du régime. Les leaders de l’opposition qui subissent eux aussi les primates de ce régime d’un autre temps, tiennent encore leurs troupes avec un langage de vérité en privilégiant constamment la paix et l’unité de leur pays. Par ce biais l’opposition djiboutienne montre sa maturité politique, même si elle n’a jamais exercé le pouvoir. A l’inverse le régime djiboutien est dans la fuite en avant et dans la politique des terres brûlées. La rue djiboutienne comme les observateurs étrangers pensent que le régime pousse l’opposition et le peuple djiboutien à une guerre civile qui solderait selon le régime les 36 années de pillage et d’enrichissements personnels. Ceux qui tiennent le pouvoir à Djibouti ne souhaitent aucunement une transition démocratiquement, mais privilégient une situation à la somalienne ou syrienne pour éviter de rendre des comptes. Du côté de l’opposition et du peuple djiboutien, le pourrissement de la situation génère des frustrations des militants de base qui peuvent conduire des actions comme celle de la prise spectaculaire que symbolique de l'ambassade de Djibouti à Bruxelles le 16 septembre 2013 lors du passage du dictateur Guelleh à l’otan. Contrairement aux accusations et aux cris du loup d’un régime discrédité à l’intérieur comme à l’extérieur, sur une supposée violence lors de la prise de l’ambassade, cette action d’après nos informations n’a été ni violente, ni une agression étrangère, mais une banale mais symbolique de manière s’approprier un lieu considéré par la majorité du peuple djiboutien un ilot de dictature dans une terre de démocratie. Mais, du côté du régime, il s’agit un acte d’une extrême violence dont la responsabilité incombe pleinement au premier parti de l’opposition du pro-occidental DAF(Daher Ahmed farah), le MRD interdit sans aucun jugement depuis des années, même si le vrai jugement est toujours en attente de la cour d’appel. C’est qui n’aucune importance pour le régime vue que le prince Régnier en a décidé ainsi. Certains du régime ont déjà réclamé la tête de DAF une fois entendu l’affaire sans qu’ils apportent aucune preuve tangible prouvant qu’un élément du MRD soit impliqué, mais a-t-on besoin des preuves lorsqu’on est capable d’emprisonner quelqu’un (DAF) dont le jugement a été cassé par la cour suprême ? L’acharnement sur la personne de DAF ou ses collaborateurs comme Maydane Abdallah Okieh, explique à lui seul l’injustice et l’arbitraire dont sont victimes les djiboutiens. Et, on ne parle même pas les accusations fallacieuses que le régime a inventé pour mettre dans l’ombre pour longtemps les trois leaders des démocrates musulmans que le régime essaie tant bien que mal à coller l’étiquette d’affreux terroristes islamistes, alors que les pourvoyeurs (ismael tani et consorts) de l’islamiste intégriste ont leur accès unilatéral à Haramous (la résidence du dictateur Guelleh). Les négociations ou le dialogue ne pouvaient que s’arrêter à la vue de la condition du régime : « nous libérons les (« otages ») prisonniers à condition que l’opposition accepte les 10 sièges du parlement », ce qui ressemble plus à une demande de rançon qu’à des négociations. La situation peut rapidement déraper à tout instant et la communauté internationale regarde pour l’instant sans mettre la pression adéquate au régime pour l’amener à la table pour faire des vraies négociations afin de sortir le pays de l’ornière dont elle se trouve. Mais, vu que l’UMP la coalition du dictateur reconnait elle-même des irrégularités dans les élections législatives de février 2013, la solution consisterait à refaire des élections anticipées en mettant des gardes fous nécessaires pour le bon déroulement du scrutin. La démocratie consiste à faire confiance à son peuple, si la dictature djiboutienne veut aller vers la démocratie comme elle prétend le faire. Il faudra aller vers des élections avec la communauté internationale comme témoin. Le salut de djibouti passe par des élections anticipées avec le soutien de la communauté internationale et pas seulement les observateurs du club des dictateurs africains ou arabes !

La liberté au mm2 : nouvelle devise de la République de Djibouti

La liberté au mm2 : nouvelle devise de la République de Djibouti
Lorsqu'on appartient au Sérail, on peut survivre sans diplômes et sans aucun Effort dans le Djibouti Policé de IOG. Pourvu qu'on a prêté allégeance au Roi et a son Diktat pour disposer librement des Vierges de la Capitale ou entendre le Froufrou des Billets dans son Portefeuille. Ainsi vont les choses dans la petite Bourgade de Djibouti-Ville.
Aujourd'hui  je vais essayer de parler  dans ce Post  du Brouhaha sans saveur que nous distillent les sbires du régime au point de devenir si acariâtre voir haineux envers les Hommes de Principe de l’Opposition qui pourtant luttent pacifiquement pour faire jaillir la démocratie.
Est-ce la Peur de la perte de leurs émoluments au cas où IOG sera chassé du Pouvoir  qui les rend si haineux ?
Pour ceux qui suivent un peu la Propagande de Djibouti24, le Sujet DAF est devenu leur Gagne-pain quotidien. Pas un Tweet ou un Post écrit sur Facebook auxquels ils ne le mentionnent pas. On peut lire sur leur tweets : DAF est sur sa terrasse, DAF est sur son téléphone satellitaire Thuraya, DAF est en Pyjama, DAF est  partie prié à la Mosquée. Si ils continuent à ce rythme-là, ils pourront sortir une nouvelle collection pour enfant identique à celle de Martine.
Tout dernièrement après l'Occupation pacifique de notre ambassade à Bruxelles, ils appelaient directement à sa Mort et ne comprenaient pas la Patience de leur vénéré Maître IOG. Bizarre qu'un journal qui se dit de l'opposition appel à couper la tête d'un Opposant populaire. Dans un pays normalement constitué, ils auraient à faire à la Justice et se retrouvaient derrière les barreaux pour de tel propos. Mais dans le Djibouti Policé de IOG, ils savent qu'ils ne risquent Rien pénalement  tant qu'ils vocifèrent du bon coté. Même Les sujets des Faux Souffre-douleur "Dawaleh" ou "DjamaTélé" ne les rassasie plus. Ils sont devenus cannibales et ils ont soif de Sang.  La mort du Martyr Rayaleh ne leur suffit pas. C'est des Foux-Furieux. Ils ne peuvent plus revenir en arrière. IOG a des fiches sur eux et à la moindre hésitation ils vont être sévèrement plus torturé que les Opposants ordinaires. IOG n'aime pas le sbire qui change de veste aux étapes les plus cruciales de sa dictature. On est avec lui ou Contre lui. Le dernier né de ces sbires est le jeune Plumitif AbdourahmanCodhi qui sait qu'il marche sur des Œufs. Dire qu'il ya quelques années sur le Parvis de la Cité Universitaire, le Doctorant Codhi traitait IOG de tous les noms d'oiseaux. Et le voilà par le miracle de la gourmandise  ou de la facilité embauché par le Palais pour calomnier notre seule Grand écrivain célèbre Monsieur Abdourahman Waberi.
Humiliation suprême pour le Pacificateur de la Somalie qui s'est vu infligé une série de Gifles par la Diaspora Djiboutienne à Londres et à Bruxelles.Dès lors tout a changé dans son royaume ou l'on remplace à tour de bras des Directeurs d'Opérette sans toutefois toucher aux constantes de la dictature. D'ou le nouveau crédo de Djib24 c'est Afficher la Rupture pour mieux pratiquer la Continuité des vieilles coutumes. A la Gloire du Régime IOG, il va de soi.
Bien-sûr que les Médias sont libres d'après le Linguiste Captif  Mahamoud Youssouf du Gouvernement IOG. Mais à la seule condition de passer par la case Purgatoire et accepter l'émasculation. Les Virils on ne les aime pas trop chez IOG.
C’est pourquoi être journaliste indépendant relève toujours du Calvaire. Les 2 cousins CassimAhmedDini et KassimAliDini du Journal Réalité en savent quelque Chose. Marre des tracasseries gouvernementales, ils ont été finalement obligés de fermer le dernier Journal libre de la Nation. Depuis on leur demande de collaborer dans un Pseudo-Journal baptisé le Temps (Copyright de son Homologue Tunisien sous BenAli) fondé par un Certain AminRobleh (Ex Secrétaire-Général de la Présidence sous l'ancien Dictateur Gouled).Et  tant pis pour les étourdis de la liberté car  la virulence est prohibée dans le Journal le Temps. Les Mots de la langue Française sont bien choisis. On préférera Chef d'Etat à Dictateur, Gouvernement autoritaire à Dictature, Irresponsable à la place de Médiocre et ainsi de suite.
C'est la liberté au mm2 dont nous a tant parlé  le Grand défenseur Tunisien des droits de l'homme MoncefMarzouki dans son livre "Dictateur en Sursis".
De l'aveu même d’Amin (Fondateur du Temps), virulence rime avec émotion. Pour critiquer IOG il faut se vider de Dame émotion. Ne juger le gouvernement que sur les événements et non les personnes. Comme si les événements étaient des créatures divines à part entière sans lien de causalité avec les Salopards qui les initient. La Constitution Djiboutienne a été modifié en 2011 par un Oukase arbitraire d’IOG et je ne parle pas de lui. Je parle de la modification sans mentionner les dérives du Dictateur de Haramous. C'est malheureusement la ligne éditoriale du Journal le Temps. Je vais fâcher mon Camarade Amin (que j’ai rencontré sur sa demande il ya de cela 1 mois) mais dois-je m’excuser de ne pas penser comme lui. A analyser  de trop près les propos qu’il m’a tenu, je me demande aujourd’hui encore si je n’ai pas rencontré l’idéologue principal de Djibouti24.
Toujours dans le registre médiatique c'est le Réseau Social Facebook qui est dans la collimateur des Faucons de IOG. La solution de Blocage a été déjà achetée à une entreprise chinoise et demande qu’à être appliquée. Mais IOG craint la réaction disproportionnée des Américains et plus grand que lui ont renoncé à cette censure (BenAli ou Moubarak n'ont pas pu maintenir le Blocage de FaceBook plus d'une semaine) .Cependant chez les courtisans de IOG, on n’est pas à court d'idée. Une autre solution actuellement à l'étude a été  proposée par le nouveau directeur Idriss de DjibTelecom (neveu dé l'éminent conseiller à la présidence IsmailTani). Elle consisterait à augmenter artificiellement le Prix de l'Internet (ADSL et 3G/2G compris) pour le transformer en Produit de luxe. Le Danger avec cette méthode est qu'elle diminuerait drastiquement les Rentrées d'Argent de DjibTélécom (Grosse Vache à Lait du Gouvernement) sachant que l'Internet n'est pas aussi vital que l'Eau ou l'Electricité. Bienvenue au Royaume de la liberté du Médiocre IOG.

Alors Messieurs les Tourterelles de Malheur de l'agence de Propagande Djibouti24, pincez vous s'il le faut pour s'apercevoir que DAF, GuediHared ou DrAbatté militent pacifiquement. La démocratie qu'ils  préconisent est aussi bonne pour vous. Quelque soient vos méfaits du Passé, l'Arbitraire n'aura plus pignon sur Rue avec ces Nouveaux Hommes. Vous aurez droit à un avocat et à un médecin pour vous assister dans vos démarches juridiques. N'ayez pas Peur, on est des Vrais démocrates qui  détestent l'injustice institutionnalisée.
C'est le Cœur de notre Combat. La Lutte continue.



 


jeudi 5 septembre 2013

Des interrogations sur un possible meurtre d'état à Gabode!



Il s’appelait Mahamoud Elmi Rayaleh, professeur de français au lycée de Balbala à djibouti. Il avait 37 ans et en excellente santé avant son arrestation plus que musclé le 02/08/2013 avec un groupe en majorité des femmes et  des enfants.

Le groupe avait subi les primates d'une gendarmerie aux ordres et les traces de mauvais traitement étaient visibles sur les photos prises à la libération des certaines personnes du groupe.

Le professeur Mahamoud n'a pas eu cette chance, il a été mis en dépôt de 2 mois à la sinistre prison de Gabode.

Alors que l'extérieur les gesticulations pour entamer un dialogue aboutissant à des négociations battent leur plein, à l'intérieur du sinistre prison de gabode, le calvaire était quotidien pour Mahamoud et ses compagnons d'infortunes.

L'effroyable dénouement arriva au soir du 28 Aout 2013 avec la mort subite selon les dires du régime djiboutien.

Alors la question est , pourquoi tant d'acharnements sur le professeur Mahamoud et ses compagnons? Qu'ont-ils commis comme crime pour avoir un tel traitement?  Aucune réponse de la part du régime qui parle d'une mort naturelle à toute épreuve.

Or cette mort n'est pas naturelle! Le défunt était en prison dans les mains de l'administration judiciaire. Et, d'après nos informations, le seul crime du défunt mahamoud était son attachement aux valeurs de la liberté et de la démocratie qu'il a crié lors d'une manifestation pacifique.

Et, au lieu de répondre aux interrogations et aux demandes émanant à la famille et à l'opposition pour une autopsie et une enquête indépendante.

Le régime répond par des menaces ou des intimidations  d'un autre âge, si ce n'est pas des tentatives de corruptions.

Toujours est il que les interrogations persistent  et ce n'est pas l'enterrement du défunt en catimini par les agents de la voirie ou les déclarations sans fondement de l'agence gouvernementale pour les droits de l'homme qui font dissiper le gros nuage de suspicion.

Les tentatives d'étouffements de l'affaire et le manque d'une enquête indépendante alimentent les critiques et les suspicions d'un possible meurtre d'état.

L'AFASPA, l'Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique et la diaspora djiboutienne ont interpellé les autorités françaises par une lettre adressée au ministre des affaires étrangères Mr Laurent FABIUS le 31/08/2013, sur cette mort suspecte et la détention d'autres prisonniers politique dont la vie ne tient qu'un fil.