Voilà un mot qui fait couler
beaucoup d’encre pour ne pas dire
beaucoup des larmes de nos concitoyens qui se sentent humiliés dans leur droit car
confrontés un mal incompréhensible à notre temps, mais bien réel à Djibouti .
Pour certains, le mal est
général et le ver est dans le fruit c’est-à-dire dans la
société djiboutienne, elle-même.
Mais, avant de trouver
l’origine du mal, posons-nous la question c’est quoi le
tribalisme ?
Dans le sens étymologique du
terme, le tribalisme est un racisme en
mode organisationnel excluant les individus
ou les autres tribus, de la société établie.
Alors, peut-on parler de
tribalisme à Djibouti ? La réponse
est oui et non ?
Prenons
la composition de la population djiboutienne, on peut sociologiquement
remarquer trois grandes familles : afar, somalie, arabe. Je m’excuse
d’avance si certains font me taxer de
tribalisme pour avoir oublié une autre famille. Mais, force est de constater
que le racisme (l’exclusion) à
l’intérieur de ces trois familles n’est plus du tribalisme, mais de l’ethnisme
(racisme de type ethnique) vue que le somalie est une ethnie, l’afar aussi,
ainsi que l’arabe.
Je ne dis pas que l’ethnisme
fait moins de dégât que le tribalisme au contraire, mais il est important qu’on
remette les termes à leur place et sortir de l’abus du langage au niveau
tribalisme.
Une fois définit de quoi on
parle, il faut voir si Djibouti est confronté à l’un ou l’autre ou les
deux ? Et surtout qui est responsable et comment le résoudre?
Inutile de s’étaler de qui est
mieux loti que l’autre au niveau de représentativité ethnique ou tribale, mais
posons-nous la question : « avons-nous un problème tribale ou
ethnique dans la vie quotidienne au niveau de la société ou sommes-nous
confrontés le tribalisme ou l’ethnisme une fois qu’on est confronté à
l’administration civile ou militaire du pays ? »
La bonne santé de vivre
ensemble d’une société se mesure depuis des nuits de temps par son taux de
métissage. Et, sans être un optimiste acharné, chaque djiboutien a son
entourage un proche familiale d’une autre tribu ou ethnie sans parler les relations d’amitié.
Donc, il est facile de conclure que les djiboutiens n’ont pas de problème de
tribalisme ou ethnisme au niveau de leur société. Pourtant, un mal profond existe qui induit
certains à des erreurs
d’interprétations du tribalisme ou ethnisme confronté lorsqu’ils se présentent devant un agent de l’état
djiboutien : emploie, administration (papiers d’identités etc.), lors d’une
interpellation policière ou gendarme.
Un vrai malaise se dégage
lorsqu’un individu, peut-être lui-même issue d’un métissage tribale ou ethnique
discrimine les djiboutiens au niveau de l’emploi ou violente des djiboutiens pour des raisons
tribales ou ethniques. Nous avons le
droit de nous poser ces questions : applique-t-il une feuille de
route administrative ou outrepasse-t-il ses droits ?
Si l’agent applique une feuille
de route administrative, il s’agirait une administration à caractère tribalisme
ou ethnisme et dans ce cas, il s’agirait un régime tribaliste et ethnisme.
Si l’agent outrepasse ses
prorogatifs, il y aurait des sanctions, or à Djibouti, aucune sanction
condamnant un acte de tribalisme ou ethnisme, n’a été établi de nos jours.
Ce qui nous ramène à dire qu’il
s’agit un régime pratiquant le tribalisme et l’ethnisme.
Pour noyer le poisson, les
sbires du régime tribaliste et ethnisme, traitent de tribaliste toute
personne qui dénonce ce régime. C’est ainsi que s’installe une suspicion
généralisée du mal « tribalisme » et que certains utilisent à tort et
à travers pour déstabiliser un adversaire politique ou un concurrent plus affuté.
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