dimanche 17 février 2013

22 fevrier 2013: la nuit lumière

L'approche de la  date fatidique du 22 février la fébrilité du régime augmente in crescendo, les arrestations et les intimidations aussi.

Dans les meetings d'UMP, les clashs entre les jeunes des quartiers populaires et les caciques du régime se multiplient. Dans les mêmes ordres de grandeur les promesses farfelus du régime atteignent des proportions jamais égalés.

Le peuple djiboutien a choisit son camp celui de l'opposition USN qui draine des centaines des milliers dans chacune de ses sortis.
 
En état actuel, la victoire semble promise à l'opposition USN, mais le régime peut être tenté de faire un tripatouillage des résultats pour ne pas dire des fraudes massives.

Pour l'instant l'opposition fait preuve d'une maturité extrême face aux provocations du régime qui essaie de la pousser avec une violence extrême vers la violence pour reprendre les choses à son avantage.

Nous pensons que cette fois-ci l'opposition a acquis une maturité qui lui permet de prendre la règne du pouvoir.

Pour aider cette opposition pacifique, le mouvement démocrate lance deux appels au peuple djiboutien:

1) Les clashs avec le régime doivent avoir lieu dans l'urne. Aucune chance que ce régime change si nous le foutons pas dehors nous-mêmes. Nous avons eu 36 ans des promesses non tenues. Nous avons été très patients avec eux. Cette fois-ci, il faut mettre certains à la retraite et renvoyer les autres à leur copie pour qu'ils se reforment. Cette fois-ci, il faut voter USN et éviter toute dispersion de vote avec le pantin du régime CDU.

2) La nuit du 22 février ne doit ressembler à aucune autre, il s'agit la nuit de passage de l'obscurité (dictature) vers la lumière(démocratie et liberté). Nous demandons à chaque djiboutien et djiboutienne de rester à côté de son bureau de vote avec une lumière à la main (bougie ou torche). Il faut rester discipliner quelque soit les provocations du régime(arrestation des leaders, interdiction des manifestations ou charge policière). Offrons des fleurs à nos soldats ou policiers ou gendarmes que le régime maltraite chaque jour. Nous invitons chaque soldat a mesuré l'importance du choix des citoyens et l'importance de son pays. Ces soldats travaillent pour le pays et pas pour un régime dictatorial.

L'avenir de ce pays est entre nos mains. La dignité du peuple djiboutien est entre nos mains.
Nous avons rendez avec l'histoire avec grand "H".
Ne loupons pas ce rendez-vous quelque soit notre bord politique: UMP et Iog ont encore une chance de sauver le pays: celui d'accepter les résultats de l'élection et le choix des djiboutiens et djiboutiennes.
Et d'USN, celui d'être digne de la confiance du peuple qui se dessine en évitant toute dérapage de langage ou d'insultes envers le régime.

Nous demandons à la communauté internationale d'aider le peuple djiboutien à franchir cette étape cruciale vers la liberté et la démocratie.
Vive le peuple djiboutien.
Vive la démocratie et la liberté.
Vive USN et au changement.

vendredi 15 février 2013

La fébrilité du régime!

A une semaine des élections législatives du 22 février 2013, le chape de plomb médiatique est plus jamais d'actualités à djibouti.

Les médias dites "nations"(la seule radio et la seule télé) du pays continuent à imposer au pays une propagande sans limite.

La couverture médiatique des élections législatives évolue à une fraction jamais vu dans le monde pour une élection que le régime présente "démocratique" de l'ordre 85% pour ne pas dire plus pour le parti du régime (UMP), l'ordre de 10% pour le parti CDU(parti crée toute pièce par le régime pour affaiblir l'opposition, vue l'impopularité du régime) et moins de 5% pour l'opposition unifié: USN.

Ceci  n'empêche pas le peuple djiboutien a adhéré les idéaux et au programme d'USN.
Les meetings sous forme de raz-de-marée d'USN se succèdent dans le quatre coins du pays. Comme à son habitude au monde des doutes et de peurs, le régime sort ses armes favorites: l'intimidation, la peur, les arrestations.
Les premières victimes cette fois-ci sont les oulémas accusés de tous les maux vue qu'ils rallient l'opposition unifié USN. La police et les gendarmes rentrent dans les mosquées pour arrêter les imams et les leaders d’oulémas. Le peuple djiboutien a eu également droit hier soir une "mise au point" du ministre de l'intérieur, qui ressemblait plus à une mise sous tutelle de la moribond CENI chargé de gérer les élections.

Et, dans sa déclaration (démonstration d'absurde), le ministre était juge et partie en distribuant des bons et des mauvais points aux différents concurrents de l'épreuve. C'est ainsi que l'UMP et CDU ont été promis dans la cote de bonne conduite, ce qu'a affectivement échoué USN selon les dires du Ministre qui était dans un état d'instabilité chroniques durant toute son intervention.

Sans spéculer sur la nature de l'ordre reçu par le ministre, il était évident hier soir  que le régime est dans un état de fébrilité extrême d'où les arrestations dès ce matin des candidats dans la liste d'USN. 

Le régime a saisi par la demande présente de ses sbires, ainsi que ses acolytes médiatique tels :djibouti24, RTD, NATION ect) qui voient dans le terrain qu'UMP a déjà perdu les élections  et qui réclament à une action d'iog pour  sauver UMP du désastre annoncé.

Vue les actions entreprises, le régime a opté pour l'intimidation et la provocation, sauf que cette fois-ci les vieilles recettes risquent de précipiter la chute régime tout entier. Toute action néfaste d'iog, peut entrainer la révolution, vue la détermination du peuple djiboutien à récupérer sa dignité et sa liberté. .

Iog a un choix crucial à faire dès maintenant : choisir de sauver UMP ou choisir de sauver le pays?
L'une ne va pas à l'autre. Ceci ne nous laisse pas beaucoup d'espoirs, connaissant l'homme de "betal wali".

FM