lundi 24 février 2014

Djibouti : Djibouti se dirige tout droit vers la révolution !


Face aux atermoiements d’un régime en fin de vie, la rue djiboutienne commence à exaspérer. L’opposition essaie de tempérer pour éviter un affrontement sanglant, mais la répression féroce du régime et le manque de perspectif politique peuvent avoir raison des derniers irréductibles à une solution négociée et donner raison à ceux qui souhaitent un soulèvement populaire pour sauver le pays.
Le régime Guelleh totalement coupé du peuple ne semble ni voir, ni entendre la colère montée à un niveau sans précèdent.  Pour Guelleh et les faucons de son régime, la solution passe par plus de répressions. C’est ainsi qu’il vient d’opposer une fin de non-recevoir à la main tendue de l’opposition USN et la communauté internationale sous l’égide de l’Union Africaine et l’Union Européenne qui se sont proposés de jouer de rôle des facilitateurs ou des médiateurs.
Le dictateur et son dernier pré carré constitué uniquement les durs du régime pensent pouvoir piéger l’opposition sur un supposé parti intégriste et sur l’islamisation du régime en cas de changement. Le régime djiboutien fait un volontiers parallèle entre la révolution égyptienne et la situation actuelle à Djibouti. Or, s’il y a comparaison à faire, le système politique, sociale et religieux a plus des points communs avec la Tunisie que l’Egypte.
D’un autre côté, certains détracteurs du changement à Djibouti, essaient d’utiliser la peur d’une « somalisation » de la situation djiboutiene, si la résistance pacifique des djiboutiens(nes) continuent à ce rythme.
Certaines informations non-confirmées pour l’instant par l’opposition djiboutienne, indiquent que le régime distribue des armes à certains de ses supporteurs choisies exclusivement pour leur appartenance tribale ou ethnique.
D’un autre côté, la police ou la gendarmerie, ainsi que le SDS(le puissance service secret djiboutien) se transforment petit à petit à des escadrons de la mort ou des milices armées sous les ordres d’un petit groupe d’hommes et des femmes dont le seul objectif est de provoquer un génocide tribale ou ethnique (guerre contre une population non armée).  Pour mettre en place leur effroyable objectif, ce groupe établit des listes ethniques et tribales lors des différentes arrestations effectuées pendant les manifestations pacifiques ou des rafles ciblées sur une frange de la population.
En dehors, des agissements  effroyables des agents de l’état sur la place publique à Djibouti, le régime constitue des cellules semi-terroristes au sein de la diaspora djiboutienne en occident pour terroriser celle-ci et la neutraliser.
C’est ainsi que pullule sur la toile des coquilles vides sous l’appellation des comités de soutien UMP composées uniquement des agents de service secret djiboutien pour chasser les opposants démocrates. Les insultes et les menaces sur les démocrates djiboutiens sont devenus monnaies courantes. Ces insultes ou ces menaces sont essentiellement formulés par des « supposés réfugiés somaliens » car en réalité il s’agit des djiboutiens qui utilisent des faux papiers somaliens pour mieux servir la dictature djiboutienne en occident.
Cette planque du SDS djiboutien vient d’être dévoilée par des courageux démocrates d’origine djiboutiens qui mettent en danger leur vie et la vie de leurs proches au pays pour dénoncer ces cellules dormantes au sein de la diaspora djiboutienne et somalienne.
Les états occidentaux doivent prendre des décisions face à ces réseaux des faux papiers et des cellules terroristes dormantes au sein de leur état. Il est temps que les services habilités à la gestion migratoire fassent des enquêtes pour démanteler toute cellule qui pourrait mettre en danger la vie de leurs citoyens, ainsi que les démocrates djiboutiens.
La crise djiboutienne est telle qu’une déflagration est à redouter à tous instants vue les agissements du régime, qui commencent même à déporter des citoyens djiboutiens en fonction de leur appartenance tribale ou ethnique.
La folie du dictateur Guelleh pour réprimer les djiboutiens atteint des limites qu’une révolution semble inéluctable.
Il y avait déjà un air de début de révolution, lors des manifestations du 21 février 2014 que le régime avait interdit, mais que le peuple avait répondu en masse.
Plus aucune solution politique ne semble pointée à l’horizon, Djibouti semble plus que  jamais se diriger vers une révolution.
Mais, la question est : s’agira-t-elle une révolution de velours ou sanglante ?

 Djibouti est à la croisée des chemins entre deux révolutions, mais jamais un retour en arrière sous la dictature. La balle est dans le camp de Guelleh et son dernier pré carré.    

jeudi 13 février 2014

Djibouti: Epuration ethnique et tribale en cours?



Contrairement aux annonces rassurantes du dictateur Guelleh pour l'ouverture des négociations,  les morts s'accumulent du côté de l'opposition.

Après la mort d’hafez (jeune collégien de 14 sous les balles du régime), sahal ali youssouf sous la torture,  la mort oh combien suspicieuse du professeur en français Mahamoud Elmi Rayaleh, nous voici devant le meurtre d'un adolescent de 17 ans, Omar Hassan Youssouf par une milice non identifiée pour l'instant.

Le point commun entre ces meurtres est leur appartenance ethnique ou tribale. Ils sont soit afar, soit issa FOURLABAS!  L'autre point commun est le refus du régime de toute autopsie  pour l’opposition et les familles de ces défunts. 

s'agit-il un malheureux hasard ou des meurtres ciblés ?

Peut-on se poser la question, si l’impensable (épuration ethnique et tribale) est en cours à Djibouti ?

Sans céder à la passion et l'énervement, ce meurtre est le résultat d'un climat nauséabond teinté du tribalisme et l'ethnisme instauré à djibouti par la dictature Gouled/guelleh. Les effets de ce climat se sont accélérés depuis la prise du pouvoir héréditaire d'iog et prennent des proportions alarmantes depuis le début de la crise post-électorale du 22 février 2013. 

Contrairement aux précédents meurtres dont l'implication du régime était avérée. celui-ci est l'oeuvre d'une milice non identifiée pour l'instant, même si tous les regards se tournent vers le régime. 

La nature de ce meurtre évoque une évolution lourde des conséquences pour l'avenir de Djibouti. Ceci traduit: 

- soit la décomposition du régime et l’apparition d'une milice tribale ou ethnique entretenue par le régime, mais qui échappe à son contrôle, ce qui entraînera inévitablement une guerre tribale et ethnique.
- soit il s'agit une politique savamment orchestré au plus haut degrés de responsabilité  de l'appareil du régime pour cibler et éliminer des individus appartenant à une tribu ou ethnie, ce qui veut dire une épuration éthnique, tribale ou clanique.

Dans les deux cas, l'avenir du pays est très compromis, mais la deuxième option semble tenir la corde au vue des agissements des agents de l'état: la police ou la gendarmerie sans parler la SDS(le puissant service secret du pays). Ceux-ci ont mis en place une politique d'authentification sur la base ethnico-tribale ou clanique. La recherche  au sein des militants USN, d'une certaine catégorie des personnes appartenant à des tribus ou ethniques bien spécifiés, est réelle et avérée à Djibouti.

La répression aveugle du régime touche l'ensemble de la communauté nationale, mais les meurtres du régime touchent  essentiellement  à des éthnies(ex: afars) ou des tribus ou clan (samaronne ou issa fourlaba). 

Faut-il voir une épuration ou une répression sanglante d'un dictateur tribaliste et ethnisme, qui considère comme ennemie à massacrer toute la famille ethnique, tribale ou clanique de son principal opposant?

La répression féroce teinté du tribalisme et de l'éthnisme du régime du dictateur Guelleh a fait des milliers des victimes civiles afars (à cause de leur appartenance ethnique) lors de la guerre  anti-frud, qui dure jusqu'à aujourd'hui. Le seul crime des ces afars étaient leur lien ethnique avec des leaders d'opposition dont l’illustre Ahmed DINI AHMED.
Les afars ont été rejoints dans le camp de souffre douleur du régime Guelleh, par les samarrons et certains clans ou tribus issa, mais la répression meurtrière se concentre actuellement sur les issas fourlabas, à cause de leur appartenance au même tribu ou clan du leader DAF, qu'ils soient dans le MRD, MODEL, CDU ou tout parti d'opposition, les fourlabas sont les cibles favorites du régime tribaliste de Guelleh. 

Selon des informations à vérifier, le régime forme et arme  des milices. 

Sous prétexte de former des soldats pour la somalie, le régime djiboutien n'est-il pas en train de former et armer des escadrons de la mort à Djibouti aux yeux et au nez de la communauté internationale?

Sous prétexte que Djibouti est une place géostratégique, la communauté internationale  ne fermerait-elle pas les yeux à la planification et la préparation d'un génocide? 

Il faut combien des morts pour que la communauté internationale ouvre les yeux et stoppe le génocidaire Guelleh et le traduise devant la cour pénal internationale.

Selon des informations concordantes, Guelleh est en train d'acheter une énorme quantité d'armes. Ces armes sont-elles destinées à ses milices?

Les annonces de reprise ou d'ouverture des négociations sont juste là pour gagner du temps. 

Guelleh prépare-t-il la solution finale à djibouti?

Il est temps que la communauté nationale et internationale prennent conscience de la folie meurtrière que Guelleh prépare à Djibouti.

Non! À l'épuration ethnique et tribale que Guelleh prépare à djibouti!
Non! À la destruction de djibouti! 
Non! À la complaisance de la communauté internationale face aux meurtres des gens innocents!
Oui! La liberté et la démocratie!

Oui! Un changement démocratique à Djibouti.

mercredi 5 février 2014

Djibouti : Dialogue ou jeu de dupe ?



Le dictateur Guelleh sera le 3 et le 4 Avril prochain en Europe, plus précisément à Bruxelles, la capitale de l’Europe.

Afin de présenter une amende honorable aux européens de plus en plus critique à son régime, Guelleh joue son jeu préféré: « le faire semblant »  teinté des mensonges et des tromperies.

Avec l’opposition et la communauté internationale, Guelleh joue la montre avec des promesses de dialogue sans lendemain, pour tester la détermination de  l'opposition et celle de la communauté internationale.

Il faut savoir, que la seule issue de Guelleh pour se présenter à une énième élection présidentielle, réside sur la division de l'opposition dont il espère qu'une partie puisse le rejoindre.  C’est ainsi qu’Iog distille les promesses à coup des millions et des postes  au sein de son système (assemblée non élue,  son cabinet ou même à ses représentants dans le monde). 

Quelques pseudo-opposants commencent déjà à se lécher les babines en espérant rejoindre le camp de l’opulence et de la réussite sans lendemain. 

Pour certains alliés objectifs du dictateur Guelleh, « le génie Guelleh » a déjà bouclé les négociations avec l’opposition, il reste juste à annoncer  les conclusions au peuple.

Ils affirment que l’USN a tout cédé à commencer par les sièges à l’assemblée, le maintien des oulémas en prison, l’exclusion des certains partis. Et, dans l'échange, Guelleh aurait accordé quelques promesses comme une hypothétique réforme démocratique dont on ne verra jamais la couleur !  

Même si le tableau sombre depeint par les alliées de Guelleh correspond les plans du dictateur, la réalité semble un peu plus complexe, l’opposition USN, même si elle traverse une zone de turbulence due à la défection des satellites d'iog, montre sa solidité à toutes épreuves. Le bateau USN, même touché par les explosions des mines d’iog, semble tenir le cap : le changement démocratique.

Dans le combat qui l'oppose au dictateur, l'opposition vient de prendre la main, après  une énorme faute stratégique du dictateur,  le 16 janvier 2014, jour d'anniversaire de l'USN, dont il avait mis l'ensemble des dirigeants et quelques centaines des militants au centre de Nagad.

Pour une fois, les critiques des organismes des droits de l'homme, des pays amis et la presse internationale étaient unanimes contre lui! Ceci a également permis de lever la voile sur l’ignominie mensonge du dictateur qui avait toujours déclaré qu'il n'y a aucune répression contre l'opposition et aucun prisonnier politique à Djibouti.

Sentant le vent tourné, le dictateur  a essayé de reprendre la main  en utilisant les recettes du passé : répression (avec une brutalité sans nom), l’activation ses satellites ou alliés objectifs au sein de l’USN, ainsi  que des déclarations  mensongères à la communauté internationale  sur la reprise prochaine des négociations avec l'opposition.

Malheureusement, pour lui, plus personne ne croit à une négociation crédible et honnête entre le dictateur et l’opposition démocratique. Pourtant, il s’agit peut-être sa toute dernière carte pour laisser quelque chose de positif de son passage à la tête du pays.

Il faut dire que la poursuite de la répression et du chasse à l’homme sur les valeureux démocrates (journalistes, leaders d’opinions et leaders politiques ou des simples militants) orchestré par sa milice (pseudo police ou gendarme) n’arrange rien ou plutôt renforce le scepticisme du peuple à son égard.

Le jeu malsain du dictateur est encore une fois, mis à nu, et cette fois-ci au sein du parti ARD, sur lequel le dictateur projetait un énième clonage à sa sauce.

Le parti ARD a failli être une victime de plus et par ricochet l'USN, mais pour une fois, le président de l'ARD a joué l'habilement en mettant en minorité de façon démocratique les alliés objectifs du régime par un vote du bureau exécutif.

L'exclusion du pion d'iog au sein de l'ARD et de l'USN, est un coup dur pour iog, mais beaucoup de ses satellites ou  de ses alliés objectifs se terrent encore au sein  de l'USN.


L’USN n’a pas encore gagné la guerre, mais Guelleh perd bataille après bataille et l'image de son régime se détériore jour après jour auprès des chancelleries occidentales.