jeudi 5 septembre 2013

Des interrogations sur un possible meurtre d'état à Gabode!



Il s’appelait Mahamoud Elmi Rayaleh, professeur de français au lycée de Balbala à djibouti. Il avait 37 ans et en excellente santé avant son arrestation plus que musclé le 02/08/2013 avec un groupe en majorité des femmes et  des enfants.

Le groupe avait subi les primates d'une gendarmerie aux ordres et les traces de mauvais traitement étaient visibles sur les photos prises à la libération des certaines personnes du groupe.

Le professeur Mahamoud n'a pas eu cette chance, il a été mis en dépôt de 2 mois à la sinistre prison de Gabode.

Alors que l'extérieur les gesticulations pour entamer un dialogue aboutissant à des négociations battent leur plein, à l'intérieur du sinistre prison de gabode, le calvaire était quotidien pour Mahamoud et ses compagnons d'infortunes.

L'effroyable dénouement arriva au soir du 28 Aout 2013 avec la mort subite selon les dires du régime djiboutien.

Alors la question est , pourquoi tant d'acharnements sur le professeur Mahamoud et ses compagnons? Qu'ont-ils commis comme crime pour avoir un tel traitement?  Aucune réponse de la part du régime qui parle d'une mort naturelle à toute épreuve.

Or cette mort n'est pas naturelle! Le défunt était en prison dans les mains de l'administration judiciaire. Et, d'après nos informations, le seul crime du défunt mahamoud était son attachement aux valeurs de la liberté et de la démocratie qu'il a crié lors d'une manifestation pacifique.

Et, au lieu de répondre aux interrogations et aux demandes émanant à la famille et à l'opposition pour une autopsie et une enquête indépendante.

Le régime répond par des menaces ou des intimidations  d'un autre âge, si ce n'est pas des tentatives de corruptions.

Toujours est il que les interrogations persistent  et ce n'est pas l'enterrement du défunt en catimini par les agents de la voirie ou les déclarations sans fondement de l'agence gouvernementale pour les droits de l'homme qui font dissiper le gros nuage de suspicion.

Les tentatives d'étouffements de l'affaire et le manque d'une enquête indépendante alimentent les critiques et les suspicions d'un possible meurtre d'état.

L'AFASPA, l'Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique et la diaspora djiboutienne ont interpellé les autorités françaises par une lettre adressée au ministre des affaires étrangères Mr Laurent FABIUS le 31/08/2013, sur cette mort suspecte et la détention d'autres prisonniers politique dont la vie ne tient qu'un fil.

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