Il s’appelait Mahamoud Elmi
Rayaleh, professeur de français au lycée de Balbala à djibouti. Il avait 37 ans
et en excellente santé avant son arrestation plus que musclé le 02/08/2013 avec
un groupe en majorité des femmes et des
enfants.
Le groupe avait subi les primates
d'une gendarmerie aux ordres et les traces de mauvais traitement étaient
visibles sur les photos prises à la libération des certaines personnes du
groupe.
Le professeur Mahamoud n'a pas eu
cette chance, il a été mis en dépôt de 2 mois à la sinistre prison de Gabode.
Alors que l'extérieur les
gesticulations pour entamer un dialogue aboutissant à des négociations battent
leur plein, à l'intérieur du sinistre prison de gabode, le calvaire était
quotidien pour Mahamoud et ses compagnons d'infortunes.
L'effroyable dénouement arriva au
soir du 28 Aout 2013 avec la mort subite selon les dires du régime djiboutien.
Alors la question est , pourquoi
tant d'acharnements sur le professeur Mahamoud et ses compagnons? Qu'ont-ils commis
comme crime pour avoir un tel traitement?
Aucune réponse de la part du régime qui parle d'une mort naturelle à toute
épreuve.
Or cette mort n'est pas
naturelle! Le défunt était en prison dans les mains de l'administration judiciaire. Et, d'après nos informations, le seul crime
du défunt mahamoud était son attachement aux valeurs de la liberté et de la
démocratie qu'il a crié lors d'une manifestation pacifique.
Et, au lieu de répondre aux
interrogations et aux demandes émanant à la famille et à l'opposition pour une
autopsie et une enquête indépendante.
Le régime répond par des menaces
ou des intimidations d'un autre âge, si
ce n'est pas des tentatives de corruptions.
Toujours est il que les interrogations persistent et ce n'est pas l'enterrement du défunt en
catimini par les agents de la voirie ou les déclarations sans fondement de
l'agence gouvernementale pour les droits de l'homme qui font dissiper le gros
nuage de suspicion.
Les tentatives d'étouffements de l'affaire et le manque
d'une enquête indépendante alimentent les critiques et les suspicions d'un
possible meurtre d'état.
L'AFASPA, l'Association française d’amitié et de solidarité
avec les peuples d’Afrique et la diaspora djiboutienne ont interpellé les
autorités françaises par une lettre adressée au ministre des affaires
étrangères Mr Laurent FABIUS le 31/08/2013, sur cette mort suspecte et la
détention d'autres prisonniers politique dont la vie ne tient qu'un fil.
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