lundi 19 décembre 2011

épuration éthniques à djibouti?

Le nettoyage ou épuration ethnique est un terme désignant diverses politiques hostiles envers un groupe ethnique. Il peut aussi bien désigner l'émigration forcée, le transfert de population que la déportation voire le génocide d'un groupe ethnique pour des raisons discriminatoires religieuses, idéologiques, stratégiques ou une combinaison de celles-ci. selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Nettoyage_ethnique

Mais, dans l'esprit de beaucoup des personnes l'épuration ethnique est synonyme de massacre d'une population, je ne dis pas qu'il n' y a  pas eu ou qu'il n'y a pas des massacres des populations de même groupe ethnique à djibouti,  je pense au contraire la liste serait longue, mais ce qui retient mon intention et qui m'a poussé à écrire ces quelques notes, c'est une épuration ethnique non visible à l'extérieure. Cette épuration est économique, stratégique et une émigration forcée de tout un groupe d’ethnie. Mais, il nous faut un peu des faits historiques pour comprendre les origines et l'étendue du massacre qu'a subit la société djiboutienne.
L'épuration a commencé sous la règne Gouled et a touché dans un premier temps les afars deux ans après l'indépendance. Même si ceux-ci gardent des postes symboliques comme de ministre ou de premier ministre, les cadres sont remplacés systématiquement par le clan du président Gouled, ce qui a poussé les cadres afars à s'exiler en dehors du pays. Cette politique de confiscation des postes administratives ou militaires n'a pas choqué ou révolté le reste de la nation, vue que les autres ethniques du pays se regroupent au sein du clan somalien à part les arabes que le régime traite d'une façon particulière pour avoir la bienveillance des monarchies arabes. Mais, certains hommes politique en premier lieu feu Elabeh du clan issa fourlabeh (issa autochtone) n'ont pas apprécié la marginalisation des afars et ont essayé de sauver la nation. Une certaine unité du pays commençait se former autour des personnalités charismatiques tel  feu DINI ou ELABEH (une afar et issa) qui transcendaient le clivage ethnique du pays. De l'autre côté de l'échiquier politique les forces tribalistes du feux Gouled et d'iog actuel "président dictateur" du pays, continuaient leur stratégie fondé sur le tribalisme et ont commencé à exclure de tous les issas autochtones(les fourlabeh en premier).  Mais,  le grand nettoyage des issas autochtones à commencer après la mort du feux Elabeh, tous les directeurs ou sous-directeurs de ces tribus issas, ont été remplacés par des personnalités issus du clan du président gouled ou iog. Dans l'armée ou dans la police, les nombres des gradés d'afars ou issas autochtone, sont réduits au strict minimum pour ne pas dire éliminés. Cette politique touche également les autres tribus somaliens et en particulier les samaronnes à cause de leur proximité avec les issas autochtones. Cette politique planifiée et orchestrée sous la règne dictatorial de Gouled, a été accentuée sous la dictature actuelle d'iog et de kadra haid. Car, la dernière dame du pays, a de son côté décideé de faire le rattrapage tribale, en réalisant au moins quelques années le même taux de "promotion/remplaçant" pour sa tribu "issack" que Gouled & Iog réunit pour le clan du président , la tribu issack n'avait pas subi les foudres du régime, mais n'avait pas profité non plus les promotions qu'avaient eu le clan du président. Lors, des "promotions" de la famille de la "dernière dame", certain nombre des cadres du clan du président ont été remplacés, ce qui a failli créer des remous tribales entre issa et issack  car les issas du clan n'ont pas pu supporter de subir à leur tour la politique d'épuration administrative ou tribale.

Le désastre cette politique d'épuration tribale fait qu'actuellement, le pays a subi une vraie mutation de population.
Au niveau démographique et sociologique,  les conséquences  sont totalement désastreuses à l'idée même de la nation. Nous sommes arrivés un stade critique de ce changement de population. Vue que, les djiboutiens(nes) ont subi une politique tribale de trois générations, l'ensemble du tissu économique est aux mains du régime où des familles collabos dont on issu "les nouveaux djiboutiens" à tels point que certains "nouveaux djiboutiens" disent clairement qu'il n'y avait pas des djiboutiens avant l'arrivée des colons. Et que djibouti est un pays d'émigré au sens large du terme. On est arrivé un stade où les quelques intellectuels djiboutiens n'osent plus écrire la réalité de leur pays sous peine de subir les foudres du régime et les nouveaux djiboutiens, en se faisant taxer de tribalisme. Cette politique nauséabonde à caractère tribale est actuellement en cours au pays. Et, un bon nombre des jeunes diplômés subissent chaque jour. Ces jeunes vivent cette réalité sous différentes formes, ceux qui n'ont pas des boulots, on leur dit clairement lorsqu'ils se présentent pour un poste d'être né de mauvais famille. Pour ceux qui ont eu la chance de décrocher un boulot à condition qu'il n'y a personne de la famille qui dispose la même compétence, seront renvoyés au bout de quelques années le temps de former des gens de la famille à des telles postes. Ce que je raconte dans ce post, n'est pas de la science fiction ou une réalité du passé, mais une réalité présente que subisse nos jeunes diplômés ou quelques anciens qui ont échappé aux précédents vagues d'épuration éthniques.

J'invite l'ensemble des djiboutiens à témoigner de cette épuration ethnique qui est en cours dans notre pays.
Il s'agit d'un crime contre l'humanité vous devrez témoigner si vous avez subi ces genres de traitement, où témoins. Il n'est pas normal qu'on vous demande céder votre place, bureau, voiture à une personne qui a le même niveau de qualification, moins votre expérience, mais juste parce qu'elle est la nièce ou la fille ou une proche de la dernière dame du pays ou d'iog.

Lorsqu'on subit ce genre d'humiliation. On a l'impression que c'est notre faute et la seule option pour ne pas attirer les foudres de la dictature à sa famille c'est de fuir. Ce que je peux vous dire ce que vous n'êtes pas seuls, beaucoup ont subi cette humiliation, mais chacun garde ses blessures et peur d'évoquer sous peine de se faire traiter de tribaliste. Non le silence a trop servi ce régime. Je vous invite à témoigner en nous écrivant  sous cette adresse: ddemocratie@yahoo.fr. Nous allons publier vos histoires sans aucune diffamation.    
         

jeudi 15 décembre 2011

L'heure d'une intervention armée en syrie?

La révolution syrienne vient de rentrer à son dixième mois. Le nombre des morts dépasse le 5000. Et, tout le monde sait la suite à donner à cette révolution. Il était clair depuis le début que les syriens  seuls n'avaient pas les moyens de renverser le dictateur ASSAD. Il était également clair qu'aucune puissance étrangère  n'allait envoyer ses soldats mourir dans le sol syrien.  La stratégie qu'aurait adopté les démocraties occidentales, était d'attendre les fissures du régime  et plus particulièrement l'armée syrienne . Mais, entre temps le sang des innocents a coulé au point de remplir une rivière.
La question est : fallait-il sacrifier tant des personnes pour obtenir cette fissure?
Même si,  il est totalement déplorable le nombre des victimes de la dictature ASSAD, je pense que la stratégie d'attente était la bonne. Mais cette attente a des limites. Et, le coup du sang de l'ambassade de la france à l'ONU  a donné le point départ de la phase deux de la stratégie.
Même si je soutiens cette stratégie qui consiste à faire chuter un dictateur, je ne peux m’empêcher de voir en arrière plan des stratégies électoralistes , notamment en France et en USA.

Vue, les nuages noires qui s'amoncellent au dessus de la France et surtout les mauvaises conjonctures économiques à prévoir avec la perte du triple A, la guerre semble la seule issue pour Sarkozy à prétendre une réélection. Beaucoup des stratèges autour du président pensent qu'il faut mieux être un général en guerre qu'un capitaine à la barre dans la tempête!  Vue que ce capitaine avait conduit le navire à l'abime sans changer le cap au bon moment et que les français pouvaient le remplacer sans trop de regret!   Par contre, un général en guerre est une autre histoire et qu'en plus comme à la Libye, il pourrait y avoir des accords juteux après la chute du dictateur. L'autre avantage d'une guerre à la Libye est qu'il y aura peu de victimes dans le rang des soldats français, du moment qu'il n'y aura pas des soldats français ou plus étrangers au sol. C'est à "l'armée  de Syrie" qui doit faire le boulot au sol avec l'aide des alliés.  En plus, çà peut relancer l'industrie d'armement des alliés vue que les arabes font payer.

Pour Obama, la stratégie n'est pas loin de celle de Sarkozy, mais il doit la jouer un peu serré vue que les républicains et les israéliens le pousse vers l’Iran et pas vers la Syrie. Obama, n'a pas d'autres options que d'attaquer la Syrie pour détourner l'intention et surtout pour ne pas céder à la pression israélienne et d'attendre le bon moment pour l'Iran. Pour la Syrie, Obama doit continuer à imposer sa stratégie de leadership  en soft qui se joue en coulisse que la mise en avance que les américains nous ont habitué.
En plus, des guerres sans morts des soldats américains est une bénédiction pour une Amérique qui veut relancer son industrie d'armement, mais traumatisé par deux guerres ratés au point de vue de l'opinion publique.

 Quelque soit les stratégies en arrière plan, les démocrates  arabo/musulmans ou africains soutiendront toute action qui mettra fin  le sang de couler, qui mettra fin  aux dictatures.

En Syrie, nous connaissons l'issue, la chute du dictateur. Il y aura effectivement une intervention armée pour casser les jouets d'ASSAD et mettre enfin la dictature.
Par contre, nous ne connaissons pas la chronologie de l'intervention elle-même, mais les choses commencent à se préciser  et on entend déjà la petite musique qui précède toute intervention armée. L'indignation commence à monter, les intellectuels commencent à prendre position, la presse prépare les mentalités. La question pour Sarkozy est de savoir si la gauche aura le courage de le précéder sur ce terrain ce qui mettra sa stratégie par terre. Mais, il est difficile pour hollande de jouer le va-t-en guerre pour contrecarrer les plans de Sarkozy.
Au USA, les républicains sont beaucoup de faucons que les démocrates, mais l’Amérique sort de deux guerres, l'élection américaine se jouera plus sur l'économie que de  montrer ses biceps.
 
 Les choses commencent à se mettre en place, la suite, on connaitra peut-être dans 2 ou 3 mois. Mais, c'est déjà échec et mat pour ASSAD.  The game is over!



 

samedi 10 décembre 2011

La note!!

Nous sommes rentrés dans l’ère des notes! Si pour certains, les notes sont synonymes d'évaluations scolaires, pour d'autres ce concept est beaucoup plus vaste et devrait s'apparenter à la notion de qualité.

Nous avons assisté en France l'émergence des notes pour les fonctionnaires en fonction "leur travail" ou plus récemment des agences de notation pour l'économie. Même si le jugement des notes du prof étaient des fois arbitraires çà n'a aucune commune mesure à ce qui se passer actuellement que ce soit les pauvres fonctionnaires qu'on demande de faire des chiffres ou la violence des décisions de ces agences! Mais, la palme de l’iris revient au aux dictateurs qui commencent à noter leurs opposants!


Iog vient de publier dans le journal "Vieux Afrique", des notes pour l'ensemble de ses opposants "issas" apparemment, il a oublié qu'il y a des afars aussi à djibouti. Je ne sais pas si les leaders djiboutiens d'origine afar devraient se sentir "humilier" ou "honorer" par l'absence des notes à leur égard, mais toujours est-il qu'iog croit savoir noter les leaders d'opposants et comme on pourrait s'attendre personne ne trouve grâce à ses yeux! Après lui la déluge!

Pour lui certains sont mercantiles(borreh) (apparemment pire que lui, ce que les djiboutiens(nes) auront du mal à avaler), d'autres totalement incohérents(aden robleh)(on dirait qu'il parle de lui), mais dans son grand désespoir dont il a même parlé de faire une annonce pour un opposant "sérieux" c.a.d qui accepte ses combines,  il rend hommage guedi harred dont il dit qu'il est le plus raisonnable. Bizarrement, en lisant ces mots, j'ai eu l'impression qu'iog remerciait Harred d'avoir fait capoter le mouvement révolutionnaire du 18 février 2010. Mais, ma grande surprise était la façon dont il a parlé de DAF, j'avais l'impression qu'il voulait le mettre dans le compte "des oubliés afar" car à ses yeux un issa qui fréquente des afars n'a aucune valeur, comme d'ailleurs les afars sont à ses yeux.

A moins que le dictateur n'a pas des fiches pour noter les leaders afars ou DAF qui n'ont pas voulu travailler avec l'ogre de bet-al-wali! Ce qui doit ramener à certains de réfléchir à deux fois avant d'accepter de travailler  ou de collaborer avec lui sur quelque sujet que çà soit vue comment il remercie ses "amis" dont la plupart sont six pieds sous-terre!


Le côte burlesque de la chose est le dictateur croit qu'avec ce genre d'interview de s'adresser au pays. Je savais avant cet interview qu'il y avait un décalage entre lui et le peuple djiboutien qui veut son départ immédiat, mais je ne savais pas que le dictateur nageait en plein délire avec ses bons et mauvais points aux leaders de d’opposants, il croit encore que les djiboutiens(nes) l'écoutent lorsqu'il énumère ses chimères projets!

Non, iog a perdu totalement le sens de la réalité. Certains amis, m'ont juré qu'iog se fut confronté à la réalité du pays lors du mouvement du 18 février et mais également lors de la campagne "dite présidentielle" et avait compris qu'il n'avait plus sa place à la tête du pays.
Et, qu'il essaierait de partir la tête haute avant la fin de son mandat. D'après cet interview, iog essaie de tromper le peuple avec des promesses, mais, n'a pas compris qu'il déjà trop tard!

dimanche 17 juillet 2011

Changement encore possible à djibouti

Quelque soit notre lassitude face aux événements, je pense que le changement est encore possible dans notre pays. Les vendus, les cupides feront tous pour nous décourager , mais la réalité nous impose que le mouvement du changement est notre seul salut! Sinon, franchement çà serait quoi la solution, à attendre encore trente ans pour se révolter car ce régime ne changera pas et continuera à piller le pays.

Il n'y a pas de solution sans changement total du régime et la fin du CLAN! 
Pour celà, il nous faut s'y prendre autrement pour mobiliser notre peuple.

Il faudra que notre peuple apprend à vivre dignement et ne plus écouter à ceux qui acceptent d'humilier leur communauté au profit de leur cupidité sans limite! Les djiboutiens(nes) doivent créer des organisations civiles pour imposer le vrai changement et pas attendre des partis d'opposition pour créer le changement.

Nous pouvons créer le changement sans leader, ni de parti, il faut juste qu'on sache que trop c'est trop, qu'on ne peut plus continuer à vivre ainsi dans l'humiliation.
Nous aurons des nouveaux leaders, des nouveaux partis et les anciens suivront le mouvement , nous avons notre destin en main.
Il faudra s'organiser, créer des associations partout : regroupons-nous! sachez que vous ne pouvez rien faire seul et que tout est possible si on est ensemble! Imposons notre calendrier de changement au régime et pas l'inverse!

Je termine par cette anectode : lors de la crise de 1929, les syndicats sont partis voir le président Roosevelt en lui demandant d'inclure leur prépositions dans le programme de relance : new deal  et voici la réponse du président: obligez moi d'inclure vos propositions dans mon programme.
Les syndicalistes se sont regardés médusés par la réaction du président.
Il reprends la parole et il leur dit: descendez dans la rue, manifestez, montrez votre force et çà me facilitera à combattre les contres forces du changement qui agissent à l'ombre!

Voici ce qu'il faut retenir cette anecdote: quelque soit le régime en place, si vous voulez orienter votre pays sur le bon chemin, il faudra le montrer en manifestant, sinon des cupides agissent à l'ombre pour  leur profit!

Alors, les djiboutiens(nes), si vous aimez votre pays, inutiles de rester chez vous et pleurez en silence, il faudra sortir et crier  haut et fort pour dire stop à ce régime. Aucune armée aussi puissante soit elle n'a vaincu un peuple qui réclame la justice et la liberté!

Nous vaincrons, le changement est possible!

La lutte continue, la révolution est possible!



 

samedi 16 juillet 2011

un dilemme pour les démocrates africains et arabes!

Une fois passée l'euphorie qui a suivi la chute des dictateurs tunisien et egyptien ou ivoirien, les démocrates africains  ou arabes sont devant un dilemme :

-  faut-il continuer à appeler à la révolution quite à subir les foudres du dictateur en place comme c'est le cas  actuellement en libye, syrie ou le yemen.

- ou faut-il accepter le statu quo en reportant à une date ultérieure au changement démocratique en espérant un moment plus propice.

Quelque soit le choix à ces deux options, les démocrates n'ont pas le droit d'abandonner ces mouvements démocratiques.
Une chose est sûre, un dictateur ne devient jamais un démocrate.

Et, il n'y a pas de développement sous une dictature car elle exclut une partie des forces vives de la nation.
Donc, un jour ou l'autre, il faudra le délogger.

A propos du pays(djibouti) de  mes origines, le dictateur guelleh vient de se proclamer encore une fois "président" sous le sceaux des démocraties occidentales au nom de leurs intérêts privés.

Pour l'instant, les médias occidentaux ont fermé les yeux sous pretexte que djibouti est un havre de paix dans une région tourmentée.
En outre, les événements de djibouti ne font pas le poids face à la boucherie en libye ou en syrie.
Ceci dit, chaque nation quelque soit sa taille a droit à la liberté et au démocratie.
Et, djibouti a ce droit.
Pour l'instant, le dictateur"elu" qui n'avait aucun programme, ni perspectif d'avenir pour djibouti continue le pillage du pays sans aucune retenue et prépare même ses rejetons à la fonction suprême.

Comme à son habitude, les leaders de l'opposition continuent leur jeux nombrilisme  et attendent sagement le jour d'après pour crier au loup.

Je pense qu'il est temps que les djiboutiens(nes) ou d'origines djiboutiennes prennent leur destin en main et créent une société civile pour faire bouger les choses et contraindre le dictateur à stopper ce pillage.

En désespoir ultime, certains jeunes font circuler actuellement des pétitions pour réclamer une scission du pays afar.  Je comprends leur désespoirs, mais je pense qu'il faut préparer une scission du dictateur et non une partie de notre pays.

dimanche 15 mai 2011

L'opposition djiboutienne en ordre dispersée!

Comme à son habitude, l'opposition djiboutienne a disparu après la mascarade élective du 8 avril et à la constitution de la nouvelle cour.
Certaines informations disaient même que certains leaders attendaient une nomination pour accéder à la cour du roi et ont tout fait pour éviter d'assister à des réunions d'union avec les autres membres de l'opposition.

Il y a peu de temps, une association a tenu à organiser une réunion de travail pour l'ensemble de l'opposition, mais à part le Mrd de daf et le frud armé de Kadamy, tous les autres leaders de l'opposition ont brillé par leur absence. 

Certains  ont envoyé des lettres d'excuses bidon pour masquer leur embarras. On dirait que l'opposition djiboutienne évite de fâcher le dictateur comme la fait le MRD en s'affichant publiquement avec le FRUD armé. Pourtant, ces partis ne suivent pas la même politique l'une pacifique(MRD) et l'autre armé (le frud), mais s'accordent l'idée d'une union de l'opposition contrairement à d'autres qui regardent encore en direction de bait wali pour des postes hypothétiques à caractère tribal.

L'hypothèse de cette attente des postes à caractères tribales, vient d'être confirmé par l'attaque virulent contre le "PM" Dileita orchestré par le MRS d'ali couba et l'ARD au niveau de la sous représentation de la communauté afar.
En gros, ali couba tombe dans ses travers et entraine l'ard dans sa chute.
Certains leaders afars abandonnent le principe d'un pays démocratique au détriment d'une fédération qui respecterait à leur yeux une représentation afar digne de ce nom.
Ceci plait beaucoup au dictateur djiboutien qui envoie des signes et qui suit avec intérêt la danse du ventre de certains leaders afars.
On dirait que certaines personnalités afars n'ont pas encore compris la mentalité d'iog. 
Devant, iog, on se déclare pas vaincu à moins d'être mort.
Et, ce n'est pas en déclarant une fédération afar que vous allez attirer la partie somalie dans la lutte.
Au lieu de parler de démocratie, de la vie ensemble, des élections démocratiques au sein de l'opposition, Dr couba et certains responsables ARD nous sort de fédération et des postes tribales.
Pour couronner le tout l'opposition est capable d'accueillir dans ses rangs les vieux caciques du régime UMPISTES écartés lors de ce remaniement de la cour.
J'espère qu'il s'agit que des rumeurs du régime car là, l'opposition sera totalement discréditée aux yeux du peuple djiboutien.
Il est urgent que l'opposition se réunisse et  propose une structure démocratique à sa tête. Il est temps que l'opposition, implique le peuple dans ses choix et sort le cadre des réunions des chefs qui n’intéresse personne à part eux. Il est temps de franchir des capes pour revendiquer qu'on est du partie de la démocratie et du changement. Il est temps d'enseigner la démocratie au peuple et qu'on arrête les décisions des chefs dans leur site personnel.

Djibouti en voie de monarchisation!

Après la mascarade élective du 8 Avril, beaucoup des djiboutiens(nes) se posaient des questions sur l'avenir de leur pays.
La dictature a tenu à préciser ses ambitions dès le début de sa magistrature "anti-constitutionnelle".

Dans un premier temps, elle a tenu à remercier les djiboutiens(nes) de leur complaisance et de leur soumission avec des délestages accrus de l'électricité, de l'eau et du réseau téléphonique pour leur montrer encore une fois qu'ils sont à leur merci.

Ensuite, le dictature n'a pas tardé à montrer aux djiboutiens(nes) leur nouveau prince (ainacheh) à la télé pour les rassurer que la succession est en place.

Et, enfin, le président "roi" a constitué la cour pour le nouveau prince ou la princesse qui en avait un peu marre de donner des ordres à des vieux caciques  du régime, d'où un rajeunissement du corps ministérielle.

Beaucoup des djiboutiens(nes) se réjouissent de ce rajeunissement, mais beaucoup ne voient pas le coup d'après d'iog dont la mise en place de la monarchie est un fait établi et non négociable!

Pour ce qui est de la composition de la cour, beaucoup des djiboutiens(nes) n'ont pas compris la politique de la chaise musicale qu'iog a réalisé et n'ont retenu que la jeunesse des membres de cette cour, ainsi que les diplômes de certains  membres.
Heureusement, pour eux, le site de la haine tribale("djibouti24" était là pour les éclairer en des termes peu académiques pour ne pas dire non français: "numériquement" pour dire "remplacement tribal".
En gros, iog a renouvelé  en gardant exactement l'ancienne cour, même le poste du porte parole du gouvernement revient au remplaçant "numérique" d'Ali Abdi c'est pour tout vous dire!!!

Ceci dit, il y a des personnalités dans cette nouvelle cour, comme  le nouveau ministre de l'éducation national Dr adawa , ou le ministre de la santé Ali yacoub ou de la finance et de l'économie Ilyas Moussa, mais leur problème comme ceux de l'ensemble de cette nouvelle cour sera de tenir face aux ordres contradictoires du roi, de la reine et les différents princes et des princesses.
J'espère que le Dr Nabil sera plus fort  que lorsqu'il était au cerd où le directeur de l'époque l'obligeait à supplier le gardien pour pouvoir assister aux réunions externes aussi importantes soient telles!

Je m'adresse à ces nouveaux membres de la cour pour les mettre face à leur responsabilité et les avertir la part de la responsabilité qui sera la leur  face aux événements qui pourront se passer au cours de ce mandat non constitutionnel!


Ne vivez pas vos promotions d'accès à la cour comme une récompense de votre loyauté à la dictature, mais comme une opportunité d'influer les décisions du dictateur en essayant d'atténuer les méfaits néfastes de sa politique.
Soyez des hommes et des femmes conscients de l'avenir de votre pays et ne soyez pas des cupides comme vos prédécesseurs.
Vous êtes des jeunes, ne condamnez pas votre avenir pour un dictateur, n'hésitez pas à résister face à l'injustice et aux désordres du dictateur.
 Nous n'attendons rien au dictateur et à sa famille, mais certains d'entre vous sont de la même génération ou même promotion que nous, alors çà nous laisse un peu d'espoir que vous n'allez pas suivre l'exemple de vos prédécesseurs à vos postes.
Essayez de travailler pour le pays et non à des titres privés, pensez à l'avenir de vos enfants, ceux de vos proches et de l'ensemble des djiboutiens.

En tant que démocrates, nous vous jugerons de vos actes et non votre allégeance au dictateur.
Si votre allégeance au dictateur signifie à votre adhésion aux principes de l'injustice, du despotisme, du népotisme, du clientélisme ou de la dictature,  nous vous avertissons que votre avenir sera sombre dans la nouvelle djibouti. L'avenir nous dira, mais nous suivrons avec intérêt surtout vos débuts, alors soyez à la hauteur.
 

jeudi 21 avril 2011

Afrique: élection sans saveur, revolution latente?

Alors que vous vivons dans un bouleversement mondial suite aux révolutions arabes dont certaines sont encore en cours, un certain dictateurs africains se sont arrangés pour vivre dans leurs ilots militaro-policières pour organiser leurs pseudo élections: iog de djibouti, blaise de burkina ou yuwerri de l'ouganda.
Alors, beaucoup des questions se posent :
- face au réveil arabe, l'africain est-il au coma?
- Quel est le poids dans la société africaine du tribalisme ou du clanisme?
- Peut-on obtenir un changement sans se battre pour ce changement?
En fait, même si les révolutions arabes ne se seront pas toutes couronnées du succès comme en Tunisie ou en Égypte, les régimes arabes viennent de comprendre l'urgence du changement et certains comme en maroc ou algérie essaient de prendre les devants pour éviter un affrontement violent comme en libye.
Mais, malheureusement aucun changement n'est à l'ordre du jour pour cet Afrique en coma éthylique.
Je dis en coma éthylique car il s'agit bien d'un coma éthylique dans le bon sens du terme surtout pour les djiboutiens(nes) qui s'adonnent encore  à la feuille verte(le khat) alors que leur pays est en plein dérive dans océan de turbulences.
Autant dire que le changement démocratique n'est pas pour demain pour Afrique pacifiste à tendance lâcheté.
Je ne mettrai pas les africains dans le même sac car certains africains ont déjà démontré leur courage au moment de la décolonisation, ces mêmes africains ont déjà  accédé  à la démocratie ou en cours de le faire.
Bizarrement la carte du courage pour de la décolonisation recoupe parfaitement celle de l'ascension à la démocratie.
C'est vrai lorsqu'on n'a pas accepté la domination de l'homme blanc, on n'accepte pas la domination d'un dictateur noir.
J'ai un peu peur pour les djiboutiens(nes) que le proverbe: tel homme, tel fils soit vrai!
Et là, nous serons  encore sous le joug de la dictature pendant une vingtaine d'année car 2011 correspond exactement 1960(l'année de la décolonisation) pour la démocratie.
Il nous a fallu 17 ans pour nous débarrasser le colonisateur.
Faut-il patienter encore 20 ans pour faire chuter le dictature iog et le clan trableski?
Malheureusement, l'histoire est en perpétuel recommencement, mais les lâches restent les mêmes et les braves sont toujours les mêmes!
Avec kwame nkruma les ghaniens détenaient la palme pour la décolonisation, ils sont les champions pour la démocratie et malheureusement pour mon peuple l'histoire se répète.
On était les risées de la décolonisation et on sera les ridicules de la démocratie.
Peut-on obtenir quelque chose sans se battre?
Iog peut dormir tranquille, le peuple djiboutien n'a aucun courage pour le déloger, mais la chose commence à se compliquer les dictateurs burkina et ougandais.
Même si le calme revient de façon précaire, çà a tangué fort au burkina qu'il y aura forcement des changements.
En ouganda, yuwerri vient d'arrêter pour la troisième fois le leader de l'opposition, la situation semble hors de contrôle et çà finira par exploser.
A djibouti, tout le monde attend que le voisin fasse la révolution pour récupérer les marrons du feu!!
Le seul pour l'instant qui s'accomode cette situation à merveilles c'est iog.
Honnêtement, je m'attendais qu'iog se fasse élire mais pas avec un tel pourcentage.
Ce pourcentage veut clairement dire qu'il n'aura aucune ouverture.
Il faut connaitre le personnage pour comprendre le message subliminal d'un tel pourcentage d’élection.
- Entre 80% - 90% voulait dire: je fais mater ceux qui tenteront de manifester.
-70%- 80% : voulait dire: j'ai vu que vous n’êtes pas trop d'accord avec moi, mais je continue quand même , on verra si vous avez plus du cran à s'opposer.
-60% - 70% : voulait dire: je n'ai pas l'intention de partir, mais je vais essayer de changer certaines choses et peut-être certains caciques du régime.
-50% - 60% : voulait dire: là je n'ai pas pu reculer, mais je ferai un seul mandat anti-constitutionnel, par contre j'orienterai le pays vers la démocratie en acceptant la proportionnalité dans l'élection législative.
Moins de çà voulait dire, je fuis.
Même si je ne m'attendais pas à "je vais fuir" vu  qu'on n'a pas poursuivi la mobilisation du 18 février, je m'attendais qu'il n'osera pas plus que 60% - 70% .
Avec ce score de 80%, iog nous dit clairement ce qu'il va faire et j'espère que certains n'avaient pas des espoirs sur un changement pacifique.
Par contre, il s'agit d'un message clair pour les partisans de la dictature: la dictature continue.
Pour nous les démocrates,  le non-événement du 8 avril n'entamera pas notre détermination à faire chuter la dictature au contraire ceci renforce notre diagnostic qu'on ne peut pas négocier avec une dictature et qu'on obtiendra rien si on ne se bat pas pour nos valeurs démocratiques.
Donc, le combat continue.
Je lance un appel aux jeunes qu'on peut encore écrire l'histoire qu'on n'est pas obligé de suivre la lâcheté de gouled, iog et ses compères pendant la colonisation.
Nous allons gagner si on ne compte pas sur le voisin pour régler notre problème.
Il faut avoir le courage d'affronter la dictature.
La chute de la dictature est un fait certain
Il s'agit juste une question de temps et dans quel état on va récupérer le pays.
Je pense qu'il faut aller au combat maintenant pour qu'on ait le temps de reconstruire le pays pour nos enfants. Sinon, cette tâche incombera nos enfants et nous, on aura l'étiquette des lâches.
J'espère que certains n'ont pas encore un espoir fou d'un changement pacifique!!


  


 



 


   

lundi 11 avril 2011

Iog pour 5 ans?

Nous, voici au lendemain de la farce électorale à djibouti et quelque soit notre attitude face à cette mascarade, nous(démocrates) pouvons s'accorder sur un point: l'avenir de notre pays est plus que compromis.
Mais, malheureusement une bonne proportion des djiboutiens(30%) soutiennent encore le système et le dictateur iog. A l'intérieur de ce 30%,nous  avons 10% d'extrémistes qui croient à la supériorité d'un clan ou d'une tribu pour gouverner, par contre nous avons 20% des gens qui croient encore d'un changement du système à l'intérieur.
En tant que démocrates, nous devons nous adresser à ce 20% pour discuter et débattre avec eux afin de les ramener dans la réalité: le système ne changera pas sans une vraie révolution.
Pour nous les démocrates, la mascarade du 8 avril  est non événement, mais pour ce 20%, il s'agit d'une nouvelle chance de voir iog changer pour changer le système. Sans être un voyant, je peux prédire le réveil douloureux de ces malheureux qui croient encore un changement dans la paix dictatoriale.

Malheureusement pour eux ce régime ne changera pas, pire encore, ils viennent d'accorder  un autre bail pour  piller le pays. La question est si le peuple dans la grosse majorité qui s'est abstenue de participer à cette mascarade, décide d'accorder une chance à 20% et laisse iog d'aller au bout de son mandat: Que va faire iog pour ce mandat et quelle est la suite?

Comment nous avons pu observer dans cette mascarade, iog n'a rien prévu, aucun programme au niveau des institutions, ni un programme économique ou social. Il s'agira de 5 ans de pillage en grand ampleur, 5 ans d'injustice suprême, 5 ans d'état policier! Et, après, il fera les comptes pour voir si sa femme, sa fille ou son fils seront prêts pour prendre le relais, sinon, il demandera un prolongement du bail pour piller.

Et, cette petite mascarade continuera jusqu'à à ce que le peuple n'en peut plus et les chasse une fois pour tout. Alors, pourquoi perdre notre temps à attendre 5 ans de plus pour les chasser maintenant. Nous allons économiser 5 ans pour la reconstruction de notre pays.

Je viens de lire l'article sur le changement d'iog dans le site de la haine du clan trableski, mais je me souviens un petit proverbe de chez nous qui dit: "wano dhalane baa ka wayne" et en français: "les caractères innés priment sur les conseils". Donc, lorsque la personne(iog ici) est profondément mauvais de nature, elle ne changera pas !! J'ai perdu cet illusion qu'iog changera dans les années 2000 après sa première élection, je pensais qu'une fois accéder à la magistrature qu'il aurait la sagesse et la noblesse de tendre la main et construire une vrai nation. La suite, vous savez. Alors, nous avons le choix de continuer cette mascarade et transmettre ce sombre avenir à nos enfants  ou dire stop dès maintenant.

Nous n'avons pas le choix: le combat continue!
La révolution khamzin continue.
Ce pays ne pourra pas supporter 5 ans de pillage supplémentaire.
Le peuple djiboutien ne pourra pas attendre 5 ans de plus.
J'invite les jeunes à prendre leur avenir en main et pas attendre 5 ans de plus pour rien.
 

mardi 15 mars 2011

Appel à la conscience citoyenne!

 
J'ai emprunté ce texte par un citoyen!

 « La République de Djibouti qui a 14 ans est donc majeure. C’est à dire que le peuple de cette République est lui aussi majeure. Il ne doit plus être… comme l’orphelin que le tuteur empêcherait d’exercer sa responsabilité et son droit malgré le fait qu’il a atteint l’âge de majorité légale.
Il a été démontré partout dans le monde que le Parti Unique  était le contraire de la Démocratie, l’antithèse de l’Unité Nationale et l’obstacle majeur au développement économique ; Il ne peut pas être différent ici de ce qu’il est ailleurs.
Le Parti Unique, c’est aussi la capture en douce d’un peuple et l’accaparement d’un Pays par une organisation qui s’approprie l’Etat. (…)
Lorsqu’un groupe d’hommes s’appuyant sur des droits et exerçant des libertés valables pour tous, a créé une organisation politique prétend le nier ces mêmes droits et interdire l’exercice de ces mêmes libertés aux autres en se proclamant « Parti Unique », il transgresse une limite naturelle. (…)
Tous les partis Uniques partout dans le monde, au bout d’un certain délai supportable plus ou moins long ou bien ils se sont effondrés ou bien ils ont été contraint de régner par le sang. … la nature a fini toujours par punir les transgresseurs et d’humilier les orgueilleux qui ont osé se proclamer UNIQUES.
DIEU SEUL EST UNIQUE ; » (Mohamed Ahmed Issa dit « Cheiko » 02 mars 1991)

Un appel prophétique
Ce discours a été prononcé lors d’un congrès du RPP par Cheiko le 2 mars 1991 au milieu d’une salle acquise à la cause du parti unique. Quel courage ! Quelle lucidité ! Quelle clairvoyance pour un homme politique qui était à ce moment-là député et représentant du parti unique. Quelle prophétie ! Lorsqu’on sait qu’en novembre 1991 la guerre civile allait éclater dans notre pays. Cheiko, membre fondateur de la LPA durant la colonisation avec Omar kamil Warsama (Omar Agoon), Ahmed Dini et Ibrahim Harbi, a toujours été du côté de l’indépendance vraie et de la vraie liberté. Il a été aussi membre fondateur et président du Front Uni de l’Opposition Djiboutienne (FUOD) jusqu’à sa mort. Il parait qu’à la fin de son discours il lança à l’adresse de Hassan Gouled Aptidon cette phrase « vous avez su nous conduire vers l’indépendance il faudra maintenant que vous nous conduisez vers le pluralisme ».  De quel côté  serait Mohamed Ahmed Issa dit « Cheiko » s’il était parmi nous aujourd’hui ? Sans aucun doute il serait du côté de la démocratie, de la liberté et de la justice.
Parti unique à la Démocratie
C’était il y a 20 ans que ces mots qui restent plus que jamais d’actualité ont été prononcés par Cheiko. Qu’est-ce qui a changé depuis ce 2 mars 1991 ? Rien sauf la mise en place d’un pluralisme politique et syndical sur le papier avec l’adoption de la première constitution démocratique en septembre 1992. C’est ainsi que débuta la consécration de la « démocratie au parti unique ».
Assemblée nationale, cimetière des volontés et de la représentation
Je rappelle ce discours de Cheiko pour rendre hommage au courage et à la vision d’un homme politique de terrain mais aussi pour rappeler aux jeunes générations que dans notre pays il y a eu une époque où des hommes de valeur ont siégé dans notre parlement malgré le parti unique. De Gaulle ne disait-il pas que : « L’histoire n’enseigne pas le fatalisme il y a les heures où la volonté de quelques hommes libres, brise le déterminisme et ouvre de nouvelles voies ». Ces hommes avaient une légitimité incontestée pour la plupart pour avoir combattu le colonialisme. Malheureusement, aujourd’hui ceux qui « squattent » l’assemblée nationale et dont la présence n’est qu’une réponse au bégaiement de l’histoire, n’ont aucune légitimité. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux ne savent pas pourquoi ils sont là. Ils ont été souvent choisis pour leur manque de personnalité, leur docilité et leur soumission à se comporter comme des moutons de panurge. Les soi-disant représentants du peuple djiboutien, sont aujourd’hui pour la grande majorité des hommes au passé vierge de tout militantisme de terrain. Ces hommes et ces femmes qui n’ont jamais porté un idéal ni une cause, ont été coptés par le parti au pouvoir. Ils ont vécu leur nomination comme une sorte de météorite. Perdant parfois « la vue » et/ou le sens de la responsabilité. Et comme chaque créature appartient à son créateur. Le pouvoir actuel a réussi à les convaincre comme ceux qui sont au gouvernement qu’ils doivent avant tout montrer une soumission aveugle et une peur divine envers leur créateur qu’est le système.
Face à une maturité populaire, un aveuglement persistant côtoie une considération infantilisante
Au moment où des tremblements de terre secouent les dictatures arabes souvent emportés par les tsunamis populaires qui font suite à ces séismes, la prise de paroles des différents responsables politiques djiboutiens traduit une frilosité face à la maturité et à la prise de conscience des citoyens. En effet, ceux dont on disait plus soucieux de la paix sociale que de leurs droits. Ceux qu’on pensait qu’ils allaient accepter comme toujours de bon cœur la faim, la maladie, l’ignorance et le déni pour préserver le statu quo, se dressent aujourd’hui pour réclamer la justice, la liberté et la démocratie. On dirait que cette prise de conscience du peuple djiboutien inquiète plus d’un parmi les membres du gouvernement. Pour preuve la mitraillette d’intimidations et  d’insultes à l’égard de l’opposition souvent assimilées à « des vulgaires voyous » par certains ministres sur les ondes de la RTD, de VAO et de la BBC du jeudi 3 au vendredi 4 mars 2011, témoignent d’un réflexe pavlovien de conservation. C’est le refrain habituel de « qui ne pense pas comme moi est un terroriste potentiel ». A ce moment-là, je me suis rappelé ces mots que Nelson Mandela avait notées dans son carnet de note, le 2 juin 1979 dans sa cellule : « Dans un pays malade, chaque pas vers la santé est une insulte pour ceux qui prospèrent sur le malade ». C’est comme si la transparence et l’état de droit étaient dangereux pour certains. La palme de l’irrespect à ce ministre polyglotte mélangeant intimidations, mensonges, insultes, dérapages verbales et voulant jeter en pâture au peuple djiboutien les chômeurs comme boucs émissaires. Comme si être chômeur est synonyme de délinquant ou de criminel.
C’est vrai que le vendredi 4 mars 2011 la ville de Djibouti avait parfum de Gaza, la palestinienne. Alors, nous disons au pouvoir public que l’ère de la peur, des barbelés et des barrages, est révolue et il serait temps que vous fassiez sienne de cette évidence. Aux membres du gouvernement ainsi qu’aux responsables de l’opposition nous disons que les citoyens djiboutiens méritent plus d’égards et de considérations que de l’infantilisation. Ils ont besoin d’hommes et de femmes crédibles pour envisager un avenir meilleur. On dit souvent que lorsque les deux forces que sont les intellectuels et les politiques capitulent face au pouvoir soit par la collaboration soit par la soumission alors l’avenir de ce pays est le chaos.
Volonté populaire incarnée dans la différence passe par un appel aux négociations
Aujourd’hui en ce moment crucial nous devons tous prendre parti pour la vérité et la justice contre notre parti, contre notre tribu, contre notre famille, contre nos amis, …. D’ailleurs, l’histoire récente abonde d’exemples où des pouvoirs qu’on croyait immuables se sont fissurés et se sont écroulés comme des châteaux de cartes sous la pression populaire. C’est pour cela qu’il serait temps pour l’intérêt de ce pays et de ses habitants que le pouvoir actuel et l’opposition se retrouvent au plus vite et ouvrent des négociations sans exclusive et sans  a-priori pour sortir de l’impasse dans laquelle nous nous engouffrons. L’arrogance et la suffisance ainsi que la haine et la rancœur n’engendrent que la destruction.
Consensus, compromis
Une prise de conscience collective doit s’opérer au sein des Djiboutiennes et des Djiboutiens. Cette prise de conscience doit servir de prémices à l’expression d’une responsabilité partagée par chacun de nous tous pour lancer les jalons d’un dialogue salutaire pour l’intérêt général et pour trouver les voies d’un consensus, d’un compromis …. Ce pays n’est pas la propriété d’une famille, d’une tribu, d’un clan, d’un parti ni de celui d’un groupe d’individus mais celle de toutes les composantes de la nation djiboutienne sans distinction aucune. L’avenir de ce pays nous concerne tous, et une « somalisation » de notre chère patrie serait un désastre pour ses citoyens mais aussi pour la région. C’est pour cela que chacun d’entre nous doit y mettre un peu du sien. 
 

jeudi 10 mars 2011

La reine Nima appelle à la révolution!

Voici une nouvelle chanson de la reine au voix d'or.
Elle appelle les djiboutiens(nes) au sursaut national pour sauver leur pays et faire fuir le dictateur.
Elle demande les djiboutiens(nes) à lever la tête et dire non au dictateur.
Elle demande au peuple de profiter ce moment historique pour dire "IOG, DÉGAGE".
Elle avertit aux djiboutiens(nes) les risques que court notre pays si iog reste au pouvoir.
Elle demande de lever la tête et retrouver la dignité.
La chanson porte le nom: xarbi! --> bataille.

Pour nous les démocrates, le combat continue et nous demandons l'ensemble des artistes djiboutiens(nes) de suivre l'exemple de la reine au voix d'or en s'engageant dans cette lutte qui équivaut à celle de l'indépendance.

Nous invitons les artistes à être du côté de leur peuple contre le dictateur et d'arrêter de jouer le fait valoir du dictateur.

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mercredi 9 mars 2011

LA CRISE IVOIRIENNE A QUI LA FAUTE?

La crise ivoirienne est un exemple flagrant de la vision court terme de la France.

Contrairement, à ce qu'on peut penser actuellement, l'ennemi de la France dans la crise ivoirienne était ADO(alassane dramane Outtarra) pour une simple augmentation du prix du cacao.

La crise Ivoirienne actuelle a démarré d'une simple annonce d'un premier ministre (ADO)  sur l'augmentation de 10 % du prix de cacao.

Suite, à cette annonce, la France (à l'époque de Chirac) a milité pour éviter qu'ADO accède à la magistrature suprême du  côte d'ivoire d'où l'invention du concept de "l'ivoirité" par la partie ivoirienne.


Ce terme signifie qu'il faut avoir père et mère ivoirien de souche pour prétendre à des fonctions suprêmes en cote d'ivoire.
Malheureusement pour les créateurs de ce concept, ceci ne touche pas seulement Outtarra,, mais plus de 30 % du peuple ivoirien.
 Néanmoins, ceci a exclu ADO de la première élection ivoirienne post-houphouët Boigny et a couronné Henri Bedié le chantre de l'ivoirité.
 La tension croissante au sein du peuple ivorien et des valeurs contraires à l'esprit de la cote d'ivoire, ont conduit à l'armée à sa tête général Gueï à prendre le pouvoir.
Contrairement, à ses promesses, le général Gueï maintient le concept d'ivoirité, mais organise des élections dont Outtarra et Bedié sont les grands absents! mais, qui couronne Gbagbo suite des manifestations monstres!
Deux ans plus tard, suite à une tentative ratée de coup d'état, Gbagbo fait le ménage et le général Gueï est assassiné. Une partie de l'armée  fait scission, prend le nord et fonce vers le sud.
La France intervient pour stopper la rébellion et  permet à Gbagbo de gagner du temps  suffisant pour réorganiser son armée en débandade.
Une fois qu'il a réussi à se réarmer, Gbagbo pensait que la France lui permettrait de gagner la guerre, mais ceci n'a pas été le cas.
D'où l'incompréhension et l'escalade qui a conduit à la destruction des jouet('avions) de Gbagbo.
Suite aux événements tragiques des français "invités" à quitter la cote d'ivoire, la diplomatie française a mesuré l'apportée de ce concept qui s'orientait vers un racisme anti-français et  a souhaité son abolition.
C'est à partir de là que s'est opéré un rapprochement entre la France et Outtara, mais la méfiance persiste d'où d'un certain scepticisme pour un soutien clair.
Vu le passif, le soutien se limite à des déclarations creuses sans réelles portées sur le terrain.

Les atroiements des démocraties occidentales nous coûteront cher!

Nous sommes dans un moment où l'histoire s'écrit devant nous. Nous sommes à un moment où la confrontation des valeurs est à son apogée!
Et, malheureusement, c'est le moment que les démocraties occidentales ont choisi pour  nous offrir un spectacle désolant sur leur incapacité à faire bloc et aider les peuples qui ont faim de liberté au point d'aller à mains nues devant les balles des dictateurs.
Il faut peut-être se souvenir que ces démocraties se sont bien accommodés pendant des décennies ces dictatures au point de créer des relations contre nature au dos des peuples opprimés.
Ces démocraties sont en train de transiger sur leur propres valeurs(humaines, morales et démocratiques) au profit d'un court terme incertain  sur l'immigration, le coût de l'aide au réfugier et  au coût de  la stabilisation des nouvelles démocraties.
Ces démocraties sont tétanisés par les peurs qu'ils ont auto-alimenté pour  des raisons électoralistes sur l'islam.
Longtemps convaincus que les musulmans ne pouvaient pas être admis dans le concert des nations libres et démocratiques, les européens n'arrivent pas à s'adapter aux évènements actuels contrairement aux usa. L'inverse des faucons de l'administration Bush qui pour des raisons pétrolières souhaitaient instaurer des démocraties à coup de canon, l'administration démocrate a choisit le "soft power" qui se résume à un soutien moral qu'une aide matérielle!
Ce genre de soutien a le mérite d'exister pour influer sur certains régimes qui  ont des intérêts en usa ou se soucient de peu les règles internationales, mais n'ont aucun effet sur des dictateurs mégalomanes tel kadhafi, Gbagbo ou Guelleh.
Face à l'horreur qu'ont déclenché Gbagbo et Kadhafi, l'administration Obama  souhaite passer au "hard power", mais consulte  le concert des nations unies  où deux des puissances "veto" (Russie et chine) sont des régimes autocratiques et  qui ne souhaitent pas donner des exemples de liberté à leur peuple.
Les deux autres puissances de vétos (l'Angleterre et la France) sont sujets à la prudence et poussent les usa à passer devant le conseil de sécurité, ce qui indiquent clairement leurs absences des motivations à agir rapidement.
A part des déclarations creuses, à quoi joue exactement le président Sarkozy dans la crise ivoirienne et libyenne?
S'agit-il des jeux troubles pour les élections internes en France ou une concurrence malsaine avec Obama?
Pendant qu'il joue son petit jeux d'ultimatum verbal, les deux assassins(Kadhafi et Gbagbo) continuent leur massacre.
Et, d'autre comme Guelleh aiguise leur arme pour commettre leur bain de sang. 
Le manque d'action de la communauté internationale  est un mauvais signal  que certains dictateurs traduisent comme de la faiblesse.
Il faut savoir qu'un dictateur ne comprend que le rapport de force.
Si, la communauté internationale ne hausse pas le ton, les cas des dictateurs massacrant leur peuple se multipliera à une vitesse inégalé! Le monde a raté une occasion en laissant trainer l'affaire ivoirienne.
Il fallait casser rapidement les jouets de Gbagbo et montrer que le monde ne transige pas avec certaines valeurs comme la liberté et la démocratie.
Je pense qu'on n'aurait pas le cas Kadhafi  et peut-être encore moins le cas Guelleh.
Je n'ai jamais été partisan de la guerre ou "hard power", mais lorsqu'il s'agit de certaines valeurs, il ne faut pas hésiter à donner l'exemple.
Un dictateur ne négocie pas avec un diplomate, mais avec un général!



        

vendredi 4 mars 2011

djibouti24 : débat ou soutien?

Le site de la haine(djibouti24) vient de mettre en ligne un article sur un supposé débat sur ce qu'il faut faire à djibouti.
En réalité, cet article s'apparente plus un soutien qu'un débat.
L'article commence par des mots des soutiens clairement affichés sur le viol de la constitution.
Et, il se termine par une tentative pour défausser la responsabilité du dictateur et le clan trableski sur les ministres et les cadres de l'administration.
Comment ce site qui porte le sceau tribaliste du clan trableski, ose porter des accusations tribalistes sur l'administration, en épargnant clairement le gourou du tribalisme à djibouti: iog?

Comment un site qui a qualifié étrangers les jeunes djiboutiens en prison à nagad, ose nous donner des leçons de morale sur le tribalisme?

Ce site vit et se nourrit du tribalisme.
En effet, les auteurs de ce genre d'article ont un seul but semer la discorde au sein du peuple tout en apportant leur soutien au tribaliste au dictateur.
Ils prennent des exemples vrais sur les méfaits du tribalisme à djibouti, mais épargnent les vrais responsables et veulent en réalité que le système tribaliste s'accentue.
Ceci s'appelle un détournement d'informations et de la désinformation.
Comment, peuvent-ils écrire qu'il n'y a personne capable d'assumer des responsabilités à djibouti sauf iog?
Ils sont encore coincés à la préhistoire: tribale.
Ils parlent des hommes, nous, nous leur répondons  système et  institutions.
Dans leur système tribale, les personnes ont de label tribales qui les disqualifient d'avance d'accéder à des postes importantes.
Dans notre système démocratie, n'importe qui peut assumer des fonctions responsabilités.
Nous voulons un système dont l'homme ou la femme est qualifié(e) par ses capacités, ses expériences, ses diplômes et non par son label tribale!

mercredi 2 mars 2011

djibouti24 : site de la haine ou d'information?

Ce site vient de donner des noms 'soi-disant' traites du système iog.
Il s'agit du ministre de l'intérieur, de l'éducation national et celui de la santé.
Alors, la question que beaucoup des djiboutiens(nes) ont le droit de se poser est: pourquoi iog et le clan trableski jettent en pâture les noms des ministres en exercice.
Les djiboutiens(nes) savent les rôles de ces ministres dans la dictature.
Certains d'entre eux portent des surnoms peu enviables: warabeh: (qorayeh et kalahaya)!
Alors, la question est : qu'est qui se passe au sein du système iogien?
Apparemment, le système vient de se scinder en deux: modérés et extrémistes!
Et, d'après nos informations, quelques soient leur degrés de corruption ou de détournement des fonds publics ces ministres et un certain nombre des corps de l'armée ne souhaitent pas faire un bain de sang à djibouti contrairement à iog et le clan trableski.
Le site de la haine donne une autre information sur le remaniement de l'équipe de l'hypothétique campagne électorale du dictateur.
Apparemment les faucons du régime se préparent à mener le bain de sang que l'hypothétique campagne électorale confié à des hommes de paille pour faire croire à une équipe rajeunie!
Le site de la haine qui descend chaque jour dans les égouts tribales: nous apprend des liens de famille entre ARA et le ministre de l'intérieur.
Le site de la haine nous apprend également que les hommes de paille confiés à la dite campagne sont en majorité fourlabas suite à une demande des sages d'ali-sabieh.
Encore une fois, ceci est un mensonge éhonté des extrémistes du régime pour insulter la population d'ali-sabieh et en particulier les sages qui ont rejeté de façon claire ce régime et ses sbires.
Après avoir inventé des zizanies au sein de l'opposition!
Après avoir inventé des manifestations bidons pro-iog à obock!
Après avoir traité les habitants de balbala des mendiants et des nécessités!
Le site de la haine vient de franchir un nouveau cap en traitant la population et les sages d'ali-sabieh des tribalistes!
C'est une honte qu'un tel site porte le nom de djibouti.
J'ai toujours respecté la liberté d'exp​ression, mais faut-il considérer ce site comme un site d'information?
En tant que démocrates, nous encourageons l'ensemble du peuple djiboutien à descendre massivement le 4 mars pour faire fuir le dictateur et ses sbires.

mardi 1 mars 2011

djibouti pays africain ou arabe?

Djibouti est situé à la corne de l'Afrique, en face du yemen.
Géographiquement, elle est proche du golfe arabique que l'Afrique de l'ouest.
De l'autre côté, djibouti est en Afrique au niveau continental ou si on se réfère de la couleur de sa population.
Pourtant, les djiboutiens(eux-mêmes) ou les africains de l'ouest en particulier ne considèrent pas les djiboutiens(nes) comme des africains à part entière.
ces  genres de contradictions ne sont pas uniques aux djiboutiens(nes), mais touchent l'ensemble des peuples qui ont subit un brassage ethnique, racial ou culturel.
Donc, au point de vue géographique les djiboutiens comme les somaliens, érythériens ou l'ile de zanzibars  ont eu l'influence arabe, indien, africain d'où la présence des minorités arabes ou indiennes dans ces pays.
Djibouti en tant qu'état fait partie à la communauté africaine, mais également à la ligue arabe comme les pays tels la tunisie, la libye, l'égypte, le soudan, la mauritanie, l'algerie ou le maroc(le maroc n'appartenant pas à l'OUA).
Donc, en tant qu'état djibouti se trouve dans la ligne  des pays Arabo-Africains.
Au niveau régime, la dictature djiboutienne prenait comme exemple les modes gouvernements Arabo-Africains tels que la Tunisie ou l'Egypte.
Donc, les média occidentaux se trompent lorsqu'ils excluent djibouti du printemps arabe.
Mais, la question centrale n'est-elle pas : la révolution en cours n'est-elle pas une révolution des peuples  des pays islamiques?
Il faut savoir que ces peuples étaient exclus dans le monde de la liberté et de la démocratie  car ils s'étaient coincés entre les régimes autocrates(dictatures) que l'occident s'en ait bien accommodé ou des régimes islamiques?
A djibouti, la répression fait rage dans un silence assourdissant du monde démocratique.
Le peuple djiboutien paie t-il son schizophrénie réel (mode de culture ni complètement arabe, ni complètement africain) ou inventé par la dictature pour s'approcher du côté du rive(arabe ou africain) dont le vent de la liberté ne souffle pas fort.

dimanche 27 février 2011

rêve !!

voici le rêve d'un(e) djibnaute du forum djibnet sous le pseudo vivedjib. Moi, j'espère qu'il s'agira la réalité de tout un peuple.

"J'ai fais un rêve

J'ai fais un rêve d'une révolution réussie,
J'ai fais un rêve d'un pays où sa jeunesse éclate leur joie de retrouver sa dignité,sa liberté,
J'ai fait un rêve où la jeunesse djiboutienne se tient la main pour fêter leur victoire,

J'ai fais un rêve d'un pays libre et démocratique,
J'ai fais un rêve d'un pays prospère où la cohésion sociale est réussie,
J'ai fais un rêve d'un pays où l'ascenseur social est en marche,

J'ai fais un rêve d'un pays où Afars et Somalis ont fait table rase du passé,
Où le tribalisme est dépassé,
Où l'illettrisme et l'analphabétisme font parti du passé,

J'ai fais un rêve d'un pays où il fait bon à vivre,
Vive la république de Djibouti, Vive le peuple djiboutien"

L'art du dénigrement.

L'art du dénigrement comme celui de désinformation est fonction du  degrés de méconnaissance de l'autre.
Plus on ne connait pas l'autre(l'étranger, l'autre clan, tribu, race) plus c'est facile de mettre des étiquettes sur son dos.
On se fait des fantasmes sur le physique de l'autre, son mode de vie, ses projets ect.
On utilise ces fantasmes pour discriminer des gens soit en fonction de leur physique, religion ou leur mode de vie culturel et social.
Même si le concept de la peur de l'autre est général, son utilisation pour discriminer est un acte condamnable et condamné par la communauté internationale.
Mais, certains  pour accéder au pouvoir ou pour garder le pouvoir n'hésitent pas à exaspérer les tensions tribales, raciales ou religieuses.
Même dans les démocraties avancées, ces genres de réactions sont monnaies courantes, mais heureusement, la population a également accès à d'autres discours sur la tolérance, sur la bonté de l'autre et le mode de vie en commun.
Nous avons vu comme l'élection d'0bama a pu être possible en 2008, avec un message qu'il n'y a pas différence entre les américains(démocrate, républicains, noirs, blancs, metis ou latine).
Nous avons également vu comment la tentative de la droite française à stigmatiser les étrangers à échouer avec le débat sur l'identité nationale en France.
Si, dans les sociétés démocratiques, on peut faire échec à la tentative d'opposer les gens les uns aux autres, nous ne pouvons pas dire la même chose pour les régimes dictatoriaux.
Pour garder le pouvoir les dictateurs africains ont crée des sociétés de tribalistes dont le pouvoir appartient à un seul clan ou  un ensemble  des clans avec un pouvoir de surveillance.
Généralement, un dictateur n'a pas d'ami donc il n'y a pas d'association des clans pour garder une dictature en place.
Même s'il y a des accords avec d'autres clans ou tribus, le pouvoir est entre les mains d'une tribu et plus particulièrement du clan le plus proche du dictateur.
Dans le monde communication actuel, ces dictateurs ou leur clan veulent détourner les critiques sur leur tribalisme ou clanisme en discréditant les gens qui essaient de dénoncer ce genre de comportement.
En gros, ils essaient de traiter les autres(démocrates ou intellectuels) des tribalistes avant qu'on les traite des tribalistes.
L'exemple de djibouti est flagrant en ce sens.
Le petit clan du dictateur Guelleh et la famille de femme contrôlent l'ensemble des forces armées du pays, 85% des hautes fonctions de l'administration du pays, ainsi que 90% du secteur privé du pays.
Mais, certains du clan du dictateur ou Guelleh lui-même traite les opposants(DAF,ARA, DR ALI COUBA)  ou les simples démocrates des tribalistes sous prétextes qu'ils dénoncent cet omniprésence de deux clans.
La question est de savoir, depuis quand les victimes sont devenus des gourous et les gourous des victimes?.
Beaucoup des djiboutiens(nes) sont victimes de cet art de dénigrement des opposants que la dictature a mis en place pour discréditer tout changement démocratique.
Suite à cette communication sciemment orchestrée par la dictature, beaucoup des djiboutiens(nes) confondent un changement de système par un changement tribale ou clanisme.
La stratégie de deux clans au pouvoir risque de causer la perte du pays ou au mieux leur perte. 
Les djiboutiens et les djiboutiennes doivent méditer cette citation:
"Si la politique ne se fait pas avec vous, elle se fait contre vous".
Alors, nous n'avons pas d'autres choix que la démocratie, pour que la politique se fasse avec tout le monde.


 

vendredi 25 février 2011

Médias tradionnels contre médias nouveaux?

Les révolutions réussies en 2011 ou en cours de réalisation, nous montrent l'importance des médias traditionnels (télévision, radio, presses écrites ..) ou nouvelles technologies( facebook, twitter, blogs, sites ...) dans la mobilisation des masses populaires ou la mise en lumière les réactions violentes des régimes.

Il y a bien longtemps que les dictateurs  avaient compris l'importance des médias traditionnels.
La preuve, ils ont cantonné ces médias à l'unicité : une seule chaine de télévision, un seul journal  et un seul radio. Ceci  leur permet  de diffuser leur propagande sans provoquer des voix discordantes.
Par contre, ces dictatures n'ont pas mesuré l'importance des médias des nouvelles technologiques. Généralement, ils n'ont pas les mêmes prises que sur les médias traditionnels.
En fait, la plupart pour ne pas dire la quasi totalité des dictatures actuelles sont installés avant l'éclosion des nouveaux médias.
En effet, le blocage est plus difficile sur les nouveaux médias à cause de la spécificité de ceux-ci. Et, leur interdiction est plus visibles que l'interdiction d'un journal d'opposition ou la fermeture d'une chaine de télévision suite à des faux procès.

L'introduction de ces nouveaux médias dans les foyers de chaque pays transforme les citoyens  en des opposants en puissance.
Tout le monde peut accéder à d'autres informations que les propagandes des dictatures en place.
Beaucoup des jeunes affutent leurs discours d'opposants dans le monde virtuel avant de basculer dans l'opposition réelle.
Mais, ces nouveaux médias ont encore une limite de visibilité pour provoquer à eux seuls des révolutions ou des transformations notables dans ces dictatures.
A la lumière ce qui se passe actuellement, ces médias ont besoin d'un relai des médias traditionnels pour toucher un public plus important.
L'importance est que le peuple ne meurt pas en silence dans les dictatures.
Donc, le peuple djiboutien doit utiliser les nouveaux médias pour contrecarrer les plans machiavéliques de la dictature qui le soumet à une des dictatures la plus féroce d'Afrique.

jeudi 24 février 2011

Revolutions en cours dans le monde arabo-musulman!

Après les révolutions réussies en tunisie et en égypte, beaucoup des analystes occidentaux ont annoncé des révolutions en Algerie, maroc ou encore dans le golfe arabique(persique), mais rares ont été les gens qui avaient pronostiqué une chute de la dictature libyenne.
Nous avons même vu des médias qui avaient envoyé leur correspondant en Algerie.
Manque de bol c'est au libye que les événements se déchainent.
Ceci ne veut pas dire qu'il n'aura pas de révolution ou d'évolution en algerie ou en maroc, mais une chose est sûre actuellement le mode de penser des analystes occidentaux ou affiliés montre ses limites.
Alors,  peut-on écarter qu'une autre révolution est en cours d'éclater dans un autre pays en dehors du cercle arabique que les médias occidentaux nous projettent à longueur des journées?

Alors, faisons un tour d'horizon des pays que le feu de la révolution a déjà pris et ceux susceptibles d'être dans quelques mois.
Pour l'instant, kadhafi tient la corde pour rejoindre Moubarack ou Ben Ali.
Malheureusement, la violence de la révolution libyenne  n'augure rien de bon pour l'avenir de la libye.
Beaucoup des questions restent poser:
Quel est l'état de l'opposition actuellement en libye?
Qui assurera la transition pour créer un espace démocratique car  apparemment l'armée libyenne a totalement explosé et a perdu en parti toute crédibilité?

Après la libye, le bahrein semble en pôle position, après un difficile début de révolution, il y a eu une intervention  musclée pour ne pas dire violente de la police et de l'armée pour chasser les manifestants de la place de la perle.
La royauté a fait machine arrière. Elle est prête à des concessions, mais est-elle prête à disparaitre?
En tout cas, même si ce n'était pas la question centrale au début de la révolution, ceci se pose de plus en plus actuellement.
La révolution yéménite avait commencé à peu près en même temps que celle de l'égypte, mais a faillit s'essouffler après le discours du dictateur saleh sur sa volonté de quitter le pouvoir en 2013 et de ne pas présenter son fils comme successeur.
Malheureusement, pour le régime, les agressions contre les manifestants a insufflé une nouvelle énergie à la révolution.
Actuellement, le régime semble mal au point.
Les défections ont déjà commencé.
L'avenir du dictateur se compte en jours et plus en années comme il le souhaitait.

Des prémisses existent également en algérie ou en maroc.
Pour ces deux pays, des évolutions vers la démocratie semblent se dessiner.
Mais, il suffira une bavure pour déclencher des révolutions.
La palme d'anticipation revient au régime du dictateur soudanais.
Celui-ci vient de déclarer qu'il renonce à un nouveau mandat alors qu'il n'a pas "le feux au cul", même s'il vient de subir un vrai déculotté en sud-soudan.
Après un début prometteur la révolution de la Jordanie semble s'éteindre.
Il faut dire le roi a pris les devants et n'a pas utilisé la force.
Mais, celle-ci peut revenir en cas de chute de la  dictature syrienne ou des révolutions réussies en algerie ou maroc.
Mais, ce que tout le monde oublie et qui risque d'être des nouveaux cas libyens: exemple les pays de population musulmans de la corne de l'afrique, comme l'érythrée ou Djibouti.

Ces deux pays sont dirigés par deux dictateurs mégalomanes qui iront au boutisme comme kadhafi.
Ils ne prendront pas les devants et essayons de calmer les manifestants par la violence.
L'exemple djiboutien est important.
Le pays vient de connaitre la première grande manifestation de son histoire et le dictateur iog persiste dans la répression. Ce cas peut vite se transformer un cas du type libyen.
En plus, le pays est composé des tribus comme le cas libyen.
Mais, à la différence de celle-ci, le dictateur iog semble être lâché par sa tribu.

   

Répression féroce à djibouti!

Après l'immense manifestation de l'opposition, le régime fait régner la terreur à djibouti.
Depuis dimanche dernier, le dictateur et le clan haid ont convié le pouvoir à un conseil de sécurité dirigé par le tortionnaire numéro un du pays.
En outre, ce conseil est composé par les cadres extrémistes du régime.
Ce conseil organise des enlèvements et des disparitions nocturnes dans tous les quartiers du pays.
Les arrestations et les tortures n'ont jamais été aussi nombreux à djibouti.
 L'espoir du régime est d'intimider les djiboutiens(nes) et les remettre dans les conditions de la peur collective.

Les intimidations et les menaces ont  également un autre objectif: éviter à tout prix des défections au sein du régime.
Le site porte-parole de la dictature(djibouti 24) a même publié des articles dont il menace de donner les noms des certains cadres du régime.
 D'après ce site, certains cadres veulent la chute de la dictature, mais d'après nos informations ils se montrent réservés à toute utilisation de la violence contre les manifestants, d'où, l'intimidation du site de la haine(djibouti24).
Actuellement, on peut dire que le régime a choisi la fuite en avant et pratique la politique des terres brûlées.
IOG, nous avait promis qu'il y aura la déluge après son départ, on dirait qu'il organise sciemment une boucherie du type kadhafi.
En attendant, de commencer la boucherie, il se mure dans un silence assourdissant.
De l'autre côté, le peuple djiboutien aspire à récupérer sa dignité(la liberté et la démocratie) et relever son drapeau.
Vu la lenteur de la réaction  de la communauté internationale contre la boucherie de kadhafi, iog se sent encourager dans la préparation de sa sale besogne.
Quelque soit la boucherie qu'iog prépare, le peuple djiboutien est plus déterminé à accéder à la liberté et la démocratie.
Deux nouvelles manifestations sont déjà prévues.
 - l'une le 25/02/2011 et l'autre 04/03/2011.

L'histoire a déjà condamné la dictature djiboutienne, mais la communauté internationale doit être vigilante pour ne pas dire "on ne savait pas!". En tout cas, le peuple djiboutien se souviendra qui était à leur côté dans ces moments difficiles.

Revolution khamzine en cours à djibouti!

L'onde de choc de la révolution tunisienne touche également la corne de l'Afrique.
On peut dire que l'histoire s'est accéléré ces derniers mois dans le monde arabo-musulman.
Il y a encore peu de temps le mode était l'allongement des durées de vie des dictateurs Africains et arabes ou asiatiques.
Le dictateur djiboutien n'a pas fait d'exception pour faire durer son régime au-délà des deux mandats prévus dans la constitution djiboutienne. Malheureusement pour iog(dictateur djiboutien), le vent a changé de direction.
Après la révolution jasmin et la chute du pharaon(mourabak), la jeunesse djiboutienne, ainsi que l'opposition regroupée au sein deux grandes compositions(UAD et UMD) comprennent qu'il y a une occasion unique pour mettre à bas cette dictature clanique et tribale.

Il faut dire que la dictature djiboutienne a commencé avec l'indépendance  en 1977.
Le père de l'indépendance, mais également le premier dictateur Mr GOULED a transmit le pouvoir à son neveu suite à des problèmes de santé.

Pourtant en 2001 et 2003, suite à une rébellion armée(frud) d'une partie de la population(ethnie: afar en particulier), le régime ouvre des négociations pour instaurer la démocratie. 
Des accords ont été signés entre le régime et l'opposition (armée: frud et interne: prd & pnd).
Mais, ces accords restent lettre morte et pire la répression s'accentue sur les opposants(élimination physique pour certains, incarcération pour les autres).
L'esprit d'ouverture médiatique qui a suivi les accords, a été étouffé très rapidement.
L'ensemble des journaux d'opposition ont été interdits suite à des procès spectacles.
Un système clanique s'installe au sommet de l'état.
Ceci s'accentue avec la montée en puissance de la première dame du pays(kadra Haid) qui installe un système du type trableski tunisien à djibouti.
Ses frères et ses proches occupent des postes de hautes responsabilités au sein de l'administration.
Dans le secteur privé, aucune entreprise ne peut exercer à djibouti sans l'accord du clan Haid ou du clan iog.
Le racket et la corruption atteignent  de niveaux non-égalés en Afrique et dans le monde.
Le clientélisme est le mot d'ordre au sein du régime.
Le chômage atteint des sommets, alors que la richesse des proches des deux clans devient indécent.
Les effets conjugués de la crise et le racket des prédateurs du régime, ont augmenté les prix de denrées alimentaires.
Ceci produit une situation très paradoxe où l'économie du pays est en croissance, mais que 80% des djiboutiens n'arrivent pas à manger de leur faim.
Beaucoup des familles mangent au plus une fois par jour.

Dans ces conditions, les ingrédients de la révolution étaient déjà en place à djibouti, mais les événements ont commencé à s'accélérer depuis les révolutions en tunisie et en égypte.

Dans l'histoire de djibouti, personne n'avait vu une telle masse de manifestants du 18 février 2011 depuis l'indépendance.
Tout le monde s'accorde à dire à djibouti, qu'il y a un avant et un après le 18/02/2011.
Pour une fois, le chape de plomb de la peur a disparu.
Pour l'instant, le régime répond par la violence; arrestation, torture et emprisonnement des opposants ou manifestants.
Mais, ceci n'entame en rien la détermination du peuple djiboutien à se débarrasser du régime.
Des nouvelles manifestations sont prévues.
L'histoire est en cours et l'onde de choc de la démocratie se propage dans le monde.