vendredi 21 août 2015

Djibouti: IOG « Pour protéger mes avoirs du détournement, je dissous mon pays » !

Djibouti: IOG « Pour protéger mes avoirs du détournement, je dissous mon pays » !


Bien évidemment, Guelleh ne prononcera pas cette phrase avec autant de clarté, mais si on sait lire entre les lignes, il est bien évident  que Guelleh souhaite mettre fin l’existence du bout de territoire qu’il officie en le diluant dans la grande Ethiopie.
Si Gouled (ancien dictateur de Djibouti et oncle de l’actuel) était un homme attaché à la souveraineté et l’existence de Djibouti, Guelleh n’a jamais voué un quelconque intérêt pour Djibouti. Lui, son intérêt est ailleurs, l’argent ou comment utiliser le pouvoir pour s’enrichir. L’homme voue une obsession quasi mystique au billet vert !
Il pense qu’on peut tout acheter et tout vendre ! Aucun principe, ni de valeur morale et encore moins de foi ! Pour lui, la valeur de l’homme est liée à son compte en banque ! Il faut se référer dans sa déclaration lors de l’élection du président Wada au Sénégal : « L’opposition du Sénégal a gagné parce qu’elle est riche, Wade est riche, on n’a pas une telle opposition à Djibouti ». Ceci traduit son acharnement judiciaire contre Boreh (le seul djiboutien à ne pas être entièrement dépouillé par Guelleh). L’autre Obsession de Guelleh est DAF, la seule énigme de Guelleh dans  sa logique  que «  l’argent créa l’homme » ! Voila un homme qui n’a rien à priori et qui dit non à Guelleh pendant plus de vingt ans !
Il faut reconnaitre que beaucoup d’opposants ont mangé dans les râteliers de la dictature, avant de tomber en disgrâce et rejoindre l’opposition souvent par dépit qu’une conviction affirmée face à la logique Guelleh.
Pour autant, ce que Guelleh prépare pour le pays est sans commune mesure et devrait rassembler toute personne qui voue un peu d’intérêt pour l’existence de Djibouti en tant que pays et nation souverain.
Même si Guelleh a amassé des sommes folles sur le dos de Djiboutiens, il est confronté un problème de taille: comment protéger « ses avoirs ». Il ne fait confiance à personne qu’on soit de son camp ou du camp adverse. En outre, il sait que la période des dictatures africaines tire sa révérence et que les changements des constitutions ne constituent que les derniers salves d’une guerre perdue d’avance ! L’histoire est en train de s’écrire, comme à la période de décolonisation, l’Afrique est sur le point de se « dé-dictateriser » !
Acculé de partout et surtout ayant peur de se retrouver devant le Cour pénal international (CPI) à la suite des plaintes de génocide contre la population du Nord ou d’assassinats, sans parler son affaire avec la justice française à la suite du mort du juge Bernard Borrel, Guelleh comme un petit enfant, pris en faute, essaie de se cacher derrière la jupe de sa maman. Et, cette maman protectrice, c’est l’Ethiopie pour lui.
Pour l’Ethiopie, qui n’a jamais caché son envie de récupérer Djibouti, cette demande de protection de Guelleh est un cadeau de Dieu  pour s’accaparer enfin le pays « sans attirer le regard du monde » ! Les intérêts de deux partis se rejoignent, le deal peut commencer !
 A Guelleh de livrer le pays et à l’Ethiopie d’offrir le maitre de Djibouti, un destin similaire à celui d’Al-Moudi, un autre enfant éthiopien de nationalité saoudienne, qui bénéficie un traitement particulier dans les affaires en Ethiopie.
Pour Guelleh le calcul est simple. S’il met fin Djibouti, il pourra solder la longue liste des affaires financières et criminelles dont il fait l’objet. Voilà, que l’homme avec la complice coupable d’Ethiopie  rêve « destin de panafricanisme » en prétendant réunir deux pays pour la première fois dans l’histoire d’Afrique (après la somalie). 
  La stratégie de Guelleh est de rendre Djibouti totalement dépendante d’Ethiopie  au niveau économique pour que l’intégration politique se fasse quasiment automatique. Même les soutiens les farouches du régime commencent à se rendre compte que le pays est livré à l’Ethiopie.

Avec cette grille de lecture, on peut comprendre aisément les dernières poses « pierre » du dictateur Guelleh. Depuis,  le troisième mandat, Guelleh suit à la ligne un projet affiné et travaillé en Ethiopie.
La phase 1 du projet est finie. Il s’agissait de réaliser l’intégration économique de Djibouti, mais également lancer les projets d’infrastructures qui ont pour seuls buts de mieux articuler la dépendance de Djibouti à l’Ethiopie. Ces projets sont financés par les maigres ressources Djiboutiens, mais le principal bénéficiaire c’est l’Ethiopie. La bande alimentaire qui entoure encore Guelleh ne voit nullement le destin funeste qui l’attend, mais elle a les yeux rivés sur son compte en banque en oubliant qu’elle remplit un seau sans fond car Guelleh le vide à son envie pour éviter de tomber sur un autre Boreh !

L’opposition Djiboutienne dans son ensemble ou une grande partie du peuple djiboutien n’ont pas encore pris la mesure de la gravité de la situation. Beaucoup d’entres nous se disent, c’est trop gros (aucune référence avec le poids d’iog) pour que ceci soit vrai !
Certains pensent encore qu’il s’agit juste une bataille politique.
Guelleh veut imposer un quatrième mandat au pauvre peuple djiboutien pour finir cette funeste tâche de livrer le pays à l’Ethiopie !
Si le pays est déjà emballé et prêt à être livré ! Car il ne s’agit en aucune manière une réunification de deux peuples, mais absorption de Djibouti par l’Ethiopie, la réaction du peuple djiboutien est pour l’instant la seule inconnue (en oubliant celle du Divin) dans l’équation de Guelleh !
Le peuple djiboutien est-il prêt à une troisième colonisation après celle de la France, de Gouled-Guelleh?
L’absorption tant attendu en Ethiopie de Djibouti, pourra-t-elle conduire à la décomposition de l’Ethiopie ?
En outre, Guelleh qui pense fuir de ses obligations et ses responsabilités, n’est-il pas en train de se jeter dans la gueule du loup.
 Les éthiopiens une fois aux commandes de la nouvelle identité, n’auront pas des difficultés pour mettre Guelleh et ses acolytes derrière les barreaux afin de récupérer les « avoirs volés » de Djibouti.

 Dans la folle fuite en avant de Guelleh, les Djiboutiens peuvent tout perdre ! Il est temps d’arrêter Guelleh avant qu’il fasse malheur !

dimanche 16 août 2015

Djibouti : la chine cible le port de Djibouti

Djibouti : la chine cible le port de Djibouti

Les observateurs nationaux et internationaux ont vu ces derniers temps une frénésie de pose des « pierres » du régime djiboutien pour des projets de construction des infrastructures excessivement chères financés exclusivement par la chine. Beaucoup se sont posé la question sur la stratégie du régime djiboutien à vouloir endetter le pays sur des projets dont la rentabilité et leur utilité sont loin d’être prouvés. 

Quel jeu joue le régime djiboutien de vouloir plonger le pays à une crise économique, après celle de la politique ?

Il faut reconnaître qu’on accorde beaucoup de crédit à la « kléptocratie » du dictateur Guelleh en matière de stratégie, alors qu’en réalité, elle court derrière le billet « vert ».

La stratégie de l’endettement de Djibouti revient à l’empire du milieu ! La chine a un objectif très précis : devenir la première puissance économique et militaire de la planète.  Pour atteindre cet objectif, elle a besoin de maintenir une croissance à deux chiffres encore deux à trois décennies. Or, l’économie chinoise rencontre quelques difficultés structurelles liés notamment au passage de l’économie de « l’usine du monde » à l’économie  d’un pays développé et la création d’un marché intérieur favorisé par l’embourgeoisement d’une partie importante de sa population qui ne pourra plus assurer la production.

 Pour contourner cette problématique de la production, la chine veut établir son usine en Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec une main d’œuvre jeune, bon marché et malléable pour inculquer « le libéralisme chinois ». Ce choix répond également à la politique de rationalité d’installer l’usine au plus près de la mine (Afrique).

Si ce choix semble idéal pour la chine, il présente un défaut majeur, celui d’être totalement enclavé et à la merci des politiques tarifaires des pays disposants des ports dont certains sont en conflit ouverts avec l'Éthiopie. Mais, ce détail a été vite résolu en constant qu’il existe un port juste à côté et dont officie un Kléptoman sans scrupule. Le choix de récupérer ce port a été vite opté avec l’accord de l’Éthiopie qui semble elle aussi intéressée à récupérer ce bout terrain à terme.

Pour l’instant, il s’agit une hypothèse, mais celle-ci a un précédent dans l’histoire de l’Afrique. Souvenons-nous le cas du Canal de Suez, à la fin des travaux en 1869, la part de l'Égypte, s’élevait hauteur de 44 % de sa valeur, et 21 000 Français en étaient conjointement propriétaires.

Une des premières traversées, auxixe siècle
En 1875, la dette extérieure de l'Égypte contraint celle-ci à vendre ses parts au Royaume-Uni à prix d'aubaine – 4 000 000 £ – qui veut retrouver son influence sur la route des Indes. En 1882, des troupes britanniques s'installent sur les rives du canal pour le protéger et remplacent l'Empire ottoman comme tuteur du pays. Les Anglais parviennent ainsi à prendre le contrôle du canal sans avoir eu à financer sa construction.
 Nous avons les conséquences dramatiques que peut produire une dette extérieure  qui explose comme c’est le cas de Djibouti actuellement. Nous avons vu la tragédie Grecque très récemment, alors que celle-ci est bien intégrée dans un espace mieux protégé !

Comment peut-on être aussi irresponsable pour laisser filer la dette extérieure de son pays lorsqu’on attache une once d’intérêt pour l’avenir de son pays. Lors de l’agrandissement du canal de Suez très récemment le dictateur Egyptien a du se souvenir, comment l’Égypte avait perdu sa souveraineté en s’endettant de l’extérieur. Il a préféré demander la contribution des égyptiens. Il faut savoir que les égyptiens ont financé à 100% les travaux d’agrandissement du canal de suez.

À comparer avec notre dictateur, qui lors de son dernier interview à Voa,  sous un rire vaniteux pensait être le plus intelligent du monde! Al-sissi est un dictateur qui a encore de l’amour pour son pays, on ne peut pas  dire la même chose pour Guelleh.

Dans cette affaire, Guelleh et les caciques de son régime regardent plutôt leur porte-monnaie que l’avenir de leur « pays ». Ils ont l’œil rivé sur les sommes folles que les chinois distribuent en rétro-commissions que l’avenir incertain du bout terrain qu’ils officient.

Il semble également que l’occident à commencer par la France et les États-Unis sont hors-jeu dans le jeu chinois.

Si les États-Unis pratiquent l’endiguement de la chine dans le pacifique, l’empire du milieu prend l’avantage en Afrique et place ses pions au détriment de la démocratie et de la liberté du peuple Africain. En regardant de plus près les conditions de travail pratiquées par les firmes chinoises (c’est-à-dire l’état chinois) partout en Afrique, il semble que la chine fait l’économie de créer un nouveau marché d’esclaves en pratiquant d’un esclavage à grande échelle en Afrique même.

Pour le kléptoman Guelleh, les conditions de travail à la limite de l’esclavagiste de l’empire du milieu ne l’inquiète point. Il faut reconnaître que celles-ci sont largement meilleures que celles qui prévalent en Arabie Saoudite dont Guelleh avait signé il y a peu de temps un accord  d’envoi d’esclaves, pardon des « travailleurs djiboutiens ».

La perte de la souveraineté du pays ne l’inquiète point, vu qu’il a prévu de mettre fin l’indépendance et l’existence de Djibouti (les détails de la stratégie de Guelleh pour mettre Fin Djibouti dans le prochain article de la révolution Khamzin).