lundi 28 octobre 2013

Djibouti : Révolution de velours ?



Le dictateur djiboutien a définitivement condamné son régime le soir 10 septembre 2013 avec la libération manquée des leaders USN du parti modéré : démocrate musulman(model).
Guelleh avait échoué plusieurs rendez-vous avec l’histoire du pays, mais ceci a sonné le glas de son régime. Depuis, la défection des militants ou sympathisants ne cesse de grandir.
Pour beaucoup Guelleh a échoué lamentablement son pocker menteur avec les leaders de l’opposition.
Depuis, plus personne ne croit à une solution initiée par le régime IOG. La seule question que le peuple djiboutien se pose est : l’opposition peut-elle réussir une révolution de velours c’est-à-dire pas de trop de casses pour l’avenir du pays.
Quelques soient les manœuvres du désespoir (création d’un parti tribal (USDD), création d’une coquille vide infiltré (DDM), créer des tensions tribales etc.) que les sbires du régime essaient de tenter pour prolonger la vie du malade agonisant d’haramous, les dés semblent être jetés.
La coalition USN commence à imposer son agenda et passe outre la violence sans limite du régime.
Après avoir convaincu les djiboutiens de sa démarché pacifique pour changer le pays, en acceptant de s’assoir avec un régime qui la violente, la harcèle jour et nuit. Elle vient de passer à l’étape suivante qui est de convaincre la communauté internationale.
L’histoire retiendra que la première mèche a été allumé par un président (USN) qui a frôlé la mort un mois plutôt et évacué en France pour des soins. Mr Houmed ne s’est pas ménagé pour ouvrir une brèche médiatique sur la chape de plomb que Guelleh avait imposé à coups des millions d’euros sur Djibouti et sur le peuple djiboutien.  La tournée triomphale de Houmed dans les médias français, a permis de camoufler une opération commando de l’USN à Addis Abébas, la capitale Ethiopienne et Africaine, siège de L’union Africaine. 
Jamais, une opposition Africaine  n’a montré une telle maturité politique pour mettre hors-jeu un dictateur puissant et expérimenté avec 36 ans de dictature.
Ces deux succès majeurs à l’échelle africaine et mondiale, mettent l’opposition djiboutienne à jamais dans l’échiquier politique du pays et interlocuteur crédible pour les partenaires de Djibouti.
Conscient d’avoir perdu la main, le dictateur joue la main clanique (le général zakarieh, Djama Ali Guelleh, Ismael Tani ect) pour soudoyer les leaders d’opposition afin qu’ils acceptent les dix sièges.
La main clanique vient de recevoir une fin de non-recevoir  deux fois auprès du président de l’assemblée légitime : Guedi Hareh et le doyen de leaders MRD Souleiman Farah Lodon.
La panique commence à prendre les derniers cercles du pouvoir djiboutien. Certains ont déjà commencé à envoyer femmes et enfants à l’étranger (Europe, Amérique du nord).
La contestation gagne désormais les provinces. La ville d’ali-sabieh, le chef-lieu de la région aska  vient de rentrer en résistance pour la troisième semaine consécutive. Celle-ci vient d’être rejointes par le chef-lieu de la région okar  dikhil et la ville d’Arta proche de la capitale Djibouti.
Du côté de la diaspora, après Londres et Bruxelles, paris semble être le prochain rendez-vous vue que le dictateur sera là pour la réunion  « paix et sécurité » du 6 et 7 décembre 2013.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire