jeudi 31 janvier 2013

Nouveau concept de racisme à djibouti: Double nationalité

Au même titre que le concept d'ivoirité, le concept de "double nationalité à la djiboutienne"  est une conceptualisation de la manipulation des citoyens pour opposer les uns aux autres.
Il s'agit également un moyen d'éliminer un candidat potentiel à la fonction suprême.

Je ne souhaite pas revenir au concept d'ivoirité qui a été fait spécialement dans un premier temps pour écarter Alassane ouattara à la fonction suprême de la cote-d'ivoire. Mais, ce concept avait également touché moitié de la population ivoirienne. Ce qui a provoqué une guerre civile, qui s'est clôturée par la victoire du victime du concept.

De notre côté, la junte dans sa fuite en avance, cherche à écarter des candidats potentiels à la  fonction suprême, sans savoir les conséquences de l'outil qu'elle est en train de pondre!!

En réalité la mise en place de ce nouveau outil de discrimination , met déjà hors la loi l'actuel locataire de "betel-wali!" qui a la double nationalité: ethiopienne et djiboutienne. Ceci exclut également 80% de son cabinet ministériel et plus de 60% des députés de l'assemblée sortante qui ont tous une double nationalité des pays limitrophes ou occidentaux. La loi exclut également sa chère épouse : Odette.

Mais, rassurez-vous, iog n'appliquera pas cette loi sur son cas ou sur ses acolytes, mais l'utilisera contre ceux qui le contrarie des ses plans de transformer notre pays à une dynastie.

Dans les faits ce nouveau concept est fait pour exclure encore les leaders, les intellectuels, les ingénieurs des composantes(afars, issas, samaronnes, issaks ect ) de la nation qui sont victimes du tribalisme du régime et qui sont fuis à l'extérieur du pays pour trouver d'autres patries en attendant la chute de la dictature.

Il s'agit effectivement une dérive sans commune mesure que la junte essaie d'implanter au sein de la nation dans le but ultime de créer une nouvelle ligne de fracture dans la société.

Le pays peut-il s'en passer la compétence des nos ingénieurs ou chefs de projets qui ont fui la dictature et qui pourraient revenir après sa chute.

Le pays peut-il s'en passer la vision politique de nos leaders qui ont fui la dictature et qui pourraient revenir pour tracer une nouvelle destinée de la nation.

J'invite le peuple djiboutien à ne pas prendre à la légère ce concept de ségrégationniste et de racisme.

Le mouvement démocrate appelle le peuple djiboutien de voter massivement contre cette junte qui sépare les djiboutiens, qui crée des tensions ethniques au sein de notre société.

Beaucoup d’entre vous, ont des frères, sœurs, amis ou simples compatriotes dans les diasporas djiboutiennes. La question est faut-il les exclure de la future djibouti?

Vous devrez répondre à cette question aussi en plus des questions de justice,démocraties, des libertés  lors des prochaines élections législatives. Je vous invite à voter massivement contre les listes UMPISTE et pour l'opposition unique qui doit annuler ces lois absurdes et discriminatoires.

La lutte continue!

La victoire est proche!

mercredi 30 janvier 2013

La rancune tenace de la junte!!

La vengeance est un plat qui se mange très froid, voilà la nouvelle doctrine de la junte tribale au pouvoir à djibouti.

En 2004, après son exil forcé, la justice de la junte tribale a condamné daf de diffamation à l'encontre du numéro 2 de l'armée général zakaria , sans que daf ne puisse présenter la moindre défense.

Pour exécuter la décision, la justice de la junte a saisi les matériels du journal le renouveau et a mis fin à la publication du journal.

Tout le monde avait compris que l'affaire était terminée, car la décision de la justice de mettre fin à l’apparition d'un journal était déjà extrême pour les faits reprochés à son directeur.

 Mais, apparemment,  la junte a la rancœur tenace et a attendu le retour de daf, pour sortir ses sales coups  et comme toujours l'arme de la junte est la justice qu'elle utilise tout bout de champs pour écarter ou discréditer un leader de l'opposition en l'occurrence DAF qui fait peur à la junte par sa vision de la démocratie et des libertés individuelles.

Comme la junte tribale manie le tribalisme à l'outrance, la junte a promis à certains tribalisme du clan fourlabas qu'elle placerait un des seins à la tête du pays, s'ils sacrifient daf.
D'où l'ascension fulgurante d'un homme affairiste du clan fourlabas à la tête du RPP: Ilyas Moussa dawaleh.

Récemment, Mr dawaleh a été envoyé en chine pour prendre un cours accéléré de la dictature et du parti unique, ainsi va la vision de la junte sur les futures institutions du pays.

Il est également à noter que certains fourlabas, mis autour de daf par le service secret (sds) commencent à formuler des critiques fallacieuses sur l'action de daf et diffusent leur venins au sein du parti et même au sein du peuple.

L'arrêt rendu par la cour suprême de Djibouti le 19 septembre 2004 , a été signifié à daf lors de son interpellation du 17 janvier 2013, quatre jours après son retour.
La junte réclame à daf de payer des dommages et intérêts au général zakaria, porte flingue de la junte tribale, sinon direction prison.

La junte essaie de placer daf sous le chapitre judiciaire, alors qu'il s'agit un fait politique.

Le mouvement démocrate, invite le peuple djiboutien à la vigilance et à la mobilisation.

Le mouvement démocrate condamne fermement le marchandage tribale entre la junte tribale et certains tribalistes du clan fourlabas.

Nous rappelons que le leader de l'opposition DAF appartient à la nation djiboutienne et pas à un clan.

 Nous invitons la communauté internationale à la vigilance sur le déroulement des élections en cours.

La lutte continue.

La victoire est proche.

  




   

mercredi 23 janvier 2013

Des médias "nationaux" ?

S'il fallait avoir une preuve de la gestion de la chose publique par la junte tribale, il suffit juste voir le traitement des "médias nationaux" sur le retour d'un des leaders de l'opposition daher ahmed farah (daf) au pays.

La chape de plomb sur les médias dites "nationaux" est tel qu'ils n'ont pas même réussi à dire un mot sur une information essentielle à plus de 80% des citoyens du pays, ni en radio, ni en tv et ni les journaux écrits.

S'agit-il un traitement à part pour daf ou à l'ensemble de l'opposition?

L'animosité et la crainte de la junte tribale face à daf sont tellement disproportionnées que çà peut induire à des telles réactions pathétiques, mais le comble est l'ensemble de l'opposition profite des méfaits de la junte.

Les médias "nationaux" (qui ont que du nom le national) ne traitent aucune information en provenance de l'opposition. Les seules informations que les médias "nationaux" ou plus exactement les organes du régime diffusent sur le compte de l'opposition sont des rumeurs et des malversations pour discréditer ou disperser l'opposition.

Certains sites qui sont réellement des sites des propagandes du régime (ex: djibouti24, djibouti77 etc ..) n'hésitent pas à colporter les rumeurs de la junte et font tout pour insister la dispersion supposé de l'opposition  que le régime fasse croire au peuple djiboutien.

Même des sites plus crédibles que les torchons du régime, relaie les informations d'ADI (organe de l'information de la dictature sur la dispersion de l'opposition lorsque trois parti avait crée usc), mais aucune information lorsque l'ensemble des partis de l'opposition se sont regroupés sous une seule bannière USN.
Certains sites malveillants(djibouti24) ont même colporté que certains leaders de l'opposition n'ont pas signé certains communiqués, alors qu'ils diffusent le document signé par tout le monde.
La mauvaise foi de la junte et la désinformation de la junte sont arrivées au point qu'elle ne contrôle plus rien, même pas ce qu'elle diffuse.

En réalité, l'opposition n'a jamais été autant plus unie que maintenant.
La création d'USN a été un coup dur pour la dictature.
Le régime est tellement aux aboies qu'il lance des rumeurs sur l'interdiction de ce parti ou des fausses listes qui n'ont rien à avoir avec la réalité.
Le régime hésite à répondre à l'opposition et essaie de gagner du temps pour accentuer le chape de plomb au niveau des libertés et de démocratie.

Le régime essaie d'en profiter que l’œil médiatique soit tourné du côté de mali pour faire ses sales besognes.

Le mouvement démocrate invite l'ensemble du peuple djiboutien à la vigilance et l'opposition de préserver son unité.

La fin de la dictature est proche.
Le combat continue.

Vive l'opposition djiboutienne.

Vive la démocratie et la liberté.

Vive la république de djibouti.

 

samedi 12 janvier 2013

Guerre de zeyla un coup monté par le régime.

On savait que le régime était prêt à tout pour rester au pouvoir, mais pas au point de lancer une guerre tribale.
Il parait que le régime a lancé une quête d'argent dans la communauté issa sous couvert d'ogas des issas pour lutter contre les samaronnes.

Le peuple djiboutien a le droit de savoir ce qui se prépare à son dos.
Nous sommes conscients qu'il y a des extrémistes côté samaronne qui veulent profiter de la situation actuelle, mais la communauté issa doit la vérité sur ce mensonge sur le dos d'ogas.

Si l'ogas des issas souhaite intervenir au nom des issas pour résoudre ce différent avec les sages des samaronnes, il n'a pas besoin de passer à ce régime corrompu pour adresser un message au peuple issa et aux samaronnes.

Le régime n'a -t-il pas intérêt ce discorde pour affaiblir le leader du premier parti d'opposition daher ahmed farah sous ce discorde fallacieux entre les samaronnes et issas.

La nation djiboutienne dont daf veut prendre la tête est composée des issas, afars, issacks, samaronnes, arabes et autres qui vivent à djibouti.

Un leader national doit avoir la hauteur nécessaire pour rassembler son peuple. Malheureusement, iog n'a pas cette hauteur, vue la tuerie qu'il vient de provoquer dans le nord du pays, ainsi que le feu qu'il vient d'allumer à zeyla.

Au nom du mouvement des démocrates djiboutiens(nes), nous lançons un appel clair au calme et à la raison au peuple issa et samaronne. Aucune guerre n'a permis de résoudre un conflit, ne vous laisser pas manipulez, la junte essaie de nous manipuler avec cette guerre tribale.

La junte et ses sbires sont refoulés partout dans les quartiers populaires. Ils sentent que c'est la fin.
Ils essaient d'allumer la haine car il y a une part de mauvais en chacun de nous et ils essaient d'exploiter ce côté.

Oh! Peuple djiboutien, Oh nation djiboutienne, soit plus unie que jamais, ne cède pas aux rumeurs du régime.

La victoire est proche, ne vous dispersez pas, c'est leur seule chance. Restons grouper.

Nous lançons un appel aux sages issas et en premier lieu l'ogas des issas pour lancer un appel de paix et fraternité.

Nous lançons un appel aux sages samaronnes pour lancer un message de paix et de fraternité.

Nous lançons un appel au peuple afar meurtri par la tuerie d'obock que la justice sera faite une fois qu'on se débarrasse cette dictature. 

Ne donnons pas cette occasion à la junte et ses sbires pour déclencher une guerre tribale.

Vive le peuple djiboutien,

Vive la nation djiboutienne.

Vive la démocratie et la liberté.

vendredi 11 janvier 2013

La junte aux aboies?

La junte tribale est-elle en train d'allumer des feux à l'interieur et autour du pays en espérant que çà prenne cette fois-ci?

La question reste poser car après la tuerie en obock dont il y a eu des morts et des blessés graves, des troubles apparaissent en somaliland et plus particulièrement la région limitrophe du pays dont la ville de zeyla est le chef lieu.

On peut se poser la question sur les objectifs de la junte à long terme, mais on peut déjà dire qu'à court terme, elle essaie de semer la discorde au sein du peuple djiboutien au mieux et des guerres tribales au pire.

La junte a été essayé d'allumer le feux à zeyla au moment du couronnement du Ogas des issas, mais l'époque  la raison a prévalu chez les sages issas et samaronnes.

Apparemment les stratèges de la junte, ont estimé que sans un trouble d'ordre tribale, les jours de la junte sont comptés.

On peut dire que pour une fois les stratèges ont des données viables après le déculotté qu'avait subi l'ump face aux amateurs de RADD aux elections municipales.

Et, selon certaines informations, ces élections avaient pour valeurs des tests afin de sonder l'état de l'ump et l'état desamour du pays envers la junte avant toute ouverture des élections aux parties d'oppositions.

On peut dire qu'ils n'ont pas été deçus au point que le dictateur qui avait donné d'ordre de ne pas tricher cette fois là,  est intervenu une deuxième fois, après le cafouillage résultant des premières tendances qui ont fait état de la victoire des amateurs(RADD) et les vieilles reflexes tricheries qui sont revenues , mais le dictateur a demandé qu'on aille jusqu'au bout du processus.

Depuis, les amateurs RADD ont été neutralisés au niveau de leur action qu'au niveau de leur processus politique, car ces amateurs souhaitaient transformer leur mouvement en un parti politique mais l'agrement  pour légaliser le parti ne vient plus.
Pire, leurs actions en quoi ils s'étaient élus sont neutralisés au plus haut niveau du pays.

D'après certains rumeurs, la junte fait pression à ces amateurs de se ralier avec l'ump et que c'est la condition sine qua non pour obtenir un agrement et l'autorisation de poursuivre leur actions.

Le MODEL, un autre mouvement ,  n'a pas non plus l'agrement, la junte met la sourdine sur les conditions de tenus d'élections en espérant que l'opposition va se diviser pour valider sa mascarade ce que évidemment lui offre sur un plateau d'argent l'USC("union  des sacrés cons").

Honnêment, on est habitué aux équilibrations d'Aden Robleh pour faire et défaire des coalitions, mais que fait l'ARD dans cette galère.
Cassim ahmed dini est-il en train de devenir un deuxième aden robleh?
Un petit rappel pour Cassim, aden a condamné son avenir politique le jour de l'indépendance, l'avenir de son parti le jour d'ouverture du multipartisme et il est en train de condamner l'avenir du pays aujourd'hui si ce n'est pas déjà le cas.

J'espère que Cassim aura un autre avenir à lui de reflechir avec ses stratèges politiques.

L'avenir nous le dira, mais le peuple djiboutien n'a plus le temps que cassim qui est respecté à travers son défunt et très regretté  père,  se fasse les dents.


DAF, l'espoir d'un peuple?

Contrairement aux précédentes mascarades électives du régime djiboutien (de la junte tribale), celle du 22 février 2013 présente un espoir au peuple djiboutien.

Évidemment, l'espoir ne porte pas sur le résultat de la mascarade qui est déjà connu vue le verrouillage du système électoral par la junte, mais le retour au pays de l'enfant terrible de la politique djiboutienne.

Daher Ahmed Farah (DAF) est connu par l'ensemble du peuple djiboutien du nord au sud, ainsi que la dispora djiboutienne, l'homme a fait ses premières pas sur la scène politique aux côtés du très regretté(allaho rahamo) et célèbre Mohamed Djama Elabeh (fondateur du premier parti d'opposition à djibouti PRD), dont il a pris sa succession après la brutale disparition de celui-ci.

La junte tribale qui avait prévu la fin du PRD au lendemain de la disparition de son leader, a vu émerger un leader aux principes intransigeants, qui ne fait aucune concession sur les valeurs de la liberté et de la démocratie.
Le régime a essayé différentes approches face à DAF: de la récupération à la destruction physique, mais l'homme a tenu et avec lui l'espoir du peuple djiboutien.

Le régime est allé jusqu'à détruire le premier parti d'opposition PRD, mais DAF et quelques cadres, ont réussi l'impossible en transformant le PRD en MRD.

Il a ensuite peaufiné ses armes politiques aux côtés du  héros de l'indépendance djiboutienne et très regretté Ahmed Dini, en formant UAD (union de l'alternance démocratique) qui a recueilli aux élections législatives de 2004 près de 40% officiellement (et a gagné plus de 60% officieusement), mais avec aucun député dans l'assemblée nationale d'où le boycott de toutes les élections depuis cette date.

L'homme a connu les primates du régime (arrestations arbitraires, détention sans jugement, humiliations publiques,  attaques physiques de lui-même et de son entourage etc ..)  avant son exil forcé en Belgique.

Son exil a privé la junte de son jouet préféré, mais a également condamné l'opposition à la léthargie.

DAF est adulé par certains et haï par d'autres (les fans du régime en particulier), mais pour l'immense majorité des djiboutiens(nes), c'est un combattant de la liberté qui porte en lui l'espoir de la démocratie et de la liberté, mais également un leader dont la trempe des certains leaders africains au moment de l'indépendance.

Souvent, daf semblait travailler seul, luttait seul ou avec quelques rares cadres en exil ou restés au pays qui luttaient à leur niveau entre deux arrestations, mais depuis deux ans et surtout depuis quelques mois un mouvement sans équivoque commence à porter daf dans l'immense majorité du peuple pense qu'il est le seul vrai opposant du régime. D'après certains rumeurs, le dictateur dit lui-même: "j'ai des déçus et un opposant".
Un mouvement des cadres démocrates commence à se former autour de daf, certains leaders d'oppositions  comme Alexis Mohamed, commencent à appeler un regroupement de l'opposition autour de daf pour qu'il accomplisse à la tête du pays le vrai changement pour la liberté et la démocratie dont qu'il a tant lutté.

Faut-il pour autant fonder un espoir d'une vie meilleure (démocratie, liberté et développement économique) qu'à son seul retour au pays?

L'homme prend un immense risque pour sa vie vue que djibouti est célèbre pour les morts suspects (aucune enquête n'a été faite) de ses leaders d'oppositions(Elabeh ou dini pour ne citer que d'eux). Mais,  l'homme pense qu'il faut pousser la porte de la démocratie entrouverte par la mini reforme que le régime vient d'introduire (20% de proportionnalité) au processus électoral. Même s'il est conscient que cette mini reforme ne garanti aucunement la présence de l'opposition dans l'assemblée, il espère élucider la volonté du régime à s'engager vers un reforme démocratique plus important.

Pour l'instant, DAF se réserve de toutes prises de position sur sa participation ou non aux prochaines élections législatives. Il attend de voir si les conditions minimales pour une élection ( ex: une commission indépendante, transparence électorale, etc)  sont remplies ou pas.

Il attend également les têtes à têtes avec les autres leaders de l'opposition pour offrir une perspective à l'opposition et  au peuple djiboutien.