mardi 15 mars 2011

Appel à la conscience citoyenne!

 
J'ai emprunté ce texte par un citoyen!

 « La République de Djibouti qui a 14 ans est donc majeure. C’est à dire que le peuple de cette République est lui aussi majeure. Il ne doit plus être… comme l’orphelin que le tuteur empêcherait d’exercer sa responsabilité et son droit malgré le fait qu’il a atteint l’âge de majorité légale.
Il a été démontré partout dans le monde que le Parti Unique  était le contraire de la Démocratie, l’antithèse de l’Unité Nationale et l’obstacle majeur au développement économique ; Il ne peut pas être différent ici de ce qu’il est ailleurs.
Le Parti Unique, c’est aussi la capture en douce d’un peuple et l’accaparement d’un Pays par une organisation qui s’approprie l’Etat. (…)
Lorsqu’un groupe d’hommes s’appuyant sur des droits et exerçant des libertés valables pour tous, a créé une organisation politique prétend le nier ces mêmes droits et interdire l’exercice de ces mêmes libertés aux autres en se proclamant « Parti Unique », il transgresse une limite naturelle. (…)
Tous les partis Uniques partout dans le monde, au bout d’un certain délai supportable plus ou moins long ou bien ils se sont effondrés ou bien ils ont été contraint de régner par le sang. … la nature a fini toujours par punir les transgresseurs et d’humilier les orgueilleux qui ont osé se proclamer UNIQUES.
DIEU SEUL EST UNIQUE ; » (Mohamed Ahmed Issa dit « Cheiko » 02 mars 1991)

Un appel prophétique
Ce discours a été prononcé lors d’un congrès du RPP par Cheiko le 2 mars 1991 au milieu d’une salle acquise à la cause du parti unique. Quel courage ! Quelle lucidité ! Quelle clairvoyance pour un homme politique qui était à ce moment-là député et représentant du parti unique. Quelle prophétie ! Lorsqu’on sait qu’en novembre 1991 la guerre civile allait éclater dans notre pays. Cheiko, membre fondateur de la LPA durant la colonisation avec Omar kamil Warsama (Omar Agoon), Ahmed Dini et Ibrahim Harbi, a toujours été du côté de l’indépendance vraie et de la vraie liberté. Il a été aussi membre fondateur et président du Front Uni de l’Opposition Djiboutienne (FUOD) jusqu’à sa mort. Il parait qu’à la fin de son discours il lança à l’adresse de Hassan Gouled Aptidon cette phrase « vous avez su nous conduire vers l’indépendance il faudra maintenant que vous nous conduisez vers le pluralisme ».  De quel côté  serait Mohamed Ahmed Issa dit « Cheiko » s’il était parmi nous aujourd’hui ? Sans aucun doute il serait du côté de la démocratie, de la liberté et de la justice.
Parti unique à la Démocratie
C’était il y a 20 ans que ces mots qui restent plus que jamais d’actualité ont été prononcés par Cheiko. Qu’est-ce qui a changé depuis ce 2 mars 1991 ? Rien sauf la mise en place d’un pluralisme politique et syndical sur le papier avec l’adoption de la première constitution démocratique en septembre 1992. C’est ainsi que débuta la consécration de la « démocratie au parti unique ».
Assemblée nationale, cimetière des volontés et de la représentation
Je rappelle ce discours de Cheiko pour rendre hommage au courage et à la vision d’un homme politique de terrain mais aussi pour rappeler aux jeunes générations que dans notre pays il y a eu une époque où des hommes de valeur ont siégé dans notre parlement malgré le parti unique. De Gaulle ne disait-il pas que : « L’histoire n’enseigne pas le fatalisme il y a les heures où la volonté de quelques hommes libres, brise le déterminisme et ouvre de nouvelles voies ». Ces hommes avaient une légitimité incontestée pour la plupart pour avoir combattu le colonialisme. Malheureusement, aujourd’hui ceux qui « squattent » l’assemblée nationale et dont la présence n’est qu’une réponse au bégaiement de l’histoire, n’ont aucune légitimité. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux ne savent pas pourquoi ils sont là. Ils ont été souvent choisis pour leur manque de personnalité, leur docilité et leur soumission à se comporter comme des moutons de panurge. Les soi-disant représentants du peuple djiboutien, sont aujourd’hui pour la grande majorité des hommes au passé vierge de tout militantisme de terrain. Ces hommes et ces femmes qui n’ont jamais porté un idéal ni une cause, ont été coptés par le parti au pouvoir. Ils ont vécu leur nomination comme une sorte de météorite. Perdant parfois « la vue » et/ou le sens de la responsabilité. Et comme chaque créature appartient à son créateur. Le pouvoir actuel a réussi à les convaincre comme ceux qui sont au gouvernement qu’ils doivent avant tout montrer une soumission aveugle et une peur divine envers leur créateur qu’est le système.
Face à une maturité populaire, un aveuglement persistant côtoie une considération infantilisante
Au moment où des tremblements de terre secouent les dictatures arabes souvent emportés par les tsunamis populaires qui font suite à ces séismes, la prise de paroles des différents responsables politiques djiboutiens traduit une frilosité face à la maturité et à la prise de conscience des citoyens. En effet, ceux dont on disait plus soucieux de la paix sociale que de leurs droits. Ceux qu’on pensait qu’ils allaient accepter comme toujours de bon cœur la faim, la maladie, l’ignorance et le déni pour préserver le statu quo, se dressent aujourd’hui pour réclamer la justice, la liberté et la démocratie. On dirait que cette prise de conscience du peuple djiboutien inquiète plus d’un parmi les membres du gouvernement. Pour preuve la mitraillette d’intimidations et  d’insultes à l’égard de l’opposition souvent assimilées à « des vulgaires voyous » par certains ministres sur les ondes de la RTD, de VAO et de la BBC du jeudi 3 au vendredi 4 mars 2011, témoignent d’un réflexe pavlovien de conservation. C’est le refrain habituel de « qui ne pense pas comme moi est un terroriste potentiel ». A ce moment-là, je me suis rappelé ces mots que Nelson Mandela avait notées dans son carnet de note, le 2 juin 1979 dans sa cellule : « Dans un pays malade, chaque pas vers la santé est une insulte pour ceux qui prospèrent sur le malade ». C’est comme si la transparence et l’état de droit étaient dangereux pour certains. La palme de l’irrespect à ce ministre polyglotte mélangeant intimidations, mensonges, insultes, dérapages verbales et voulant jeter en pâture au peuple djiboutien les chômeurs comme boucs émissaires. Comme si être chômeur est synonyme de délinquant ou de criminel.
C’est vrai que le vendredi 4 mars 2011 la ville de Djibouti avait parfum de Gaza, la palestinienne. Alors, nous disons au pouvoir public que l’ère de la peur, des barbelés et des barrages, est révolue et il serait temps que vous fassiez sienne de cette évidence. Aux membres du gouvernement ainsi qu’aux responsables de l’opposition nous disons que les citoyens djiboutiens méritent plus d’égards et de considérations que de l’infantilisation. Ils ont besoin d’hommes et de femmes crédibles pour envisager un avenir meilleur. On dit souvent que lorsque les deux forces que sont les intellectuels et les politiques capitulent face au pouvoir soit par la collaboration soit par la soumission alors l’avenir de ce pays est le chaos.
Volonté populaire incarnée dans la différence passe par un appel aux négociations
Aujourd’hui en ce moment crucial nous devons tous prendre parti pour la vérité et la justice contre notre parti, contre notre tribu, contre notre famille, contre nos amis, …. D’ailleurs, l’histoire récente abonde d’exemples où des pouvoirs qu’on croyait immuables se sont fissurés et se sont écroulés comme des châteaux de cartes sous la pression populaire. C’est pour cela qu’il serait temps pour l’intérêt de ce pays et de ses habitants que le pouvoir actuel et l’opposition se retrouvent au plus vite et ouvrent des négociations sans exclusive et sans  a-priori pour sortir de l’impasse dans laquelle nous nous engouffrons. L’arrogance et la suffisance ainsi que la haine et la rancœur n’engendrent que la destruction.
Consensus, compromis
Une prise de conscience collective doit s’opérer au sein des Djiboutiennes et des Djiboutiens. Cette prise de conscience doit servir de prémices à l’expression d’une responsabilité partagée par chacun de nous tous pour lancer les jalons d’un dialogue salutaire pour l’intérêt général et pour trouver les voies d’un consensus, d’un compromis …. Ce pays n’est pas la propriété d’une famille, d’une tribu, d’un clan, d’un parti ni de celui d’un groupe d’individus mais celle de toutes les composantes de la nation djiboutienne sans distinction aucune. L’avenir de ce pays nous concerne tous, et une « somalisation » de notre chère patrie serait un désastre pour ses citoyens mais aussi pour la région. C’est pour cela que chacun d’entre nous doit y mettre un peu du sien. 
 

jeudi 10 mars 2011

La reine Nima appelle à la révolution!

Voici une nouvelle chanson de la reine au voix d'or.
Elle appelle les djiboutiens(nes) au sursaut national pour sauver leur pays et faire fuir le dictateur.
Elle demande les djiboutiens(nes) à lever la tête et dire non au dictateur.
Elle demande au peuple de profiter ce moment historique pour dire "IOG, DÉGAGE".
Elle avertit aux djiboutiens(nes) les risques que court notre pays si iog reste au pouvoir.
Elle demande de lever la tête et retrouver la dignité.
La chanson porte le nom: xarbi! --> bataille.

Pour nous les démocrates, le combat continue et nous demandons l'ensemble des artistes djiboutiens(nes) de suivre l'exemple de la reine au voix d'or en s'engageant dans cette lutte qui équivaut à celle de l'indépendance.

Nous invitons les artistes à être du côté de leur peuple contre le dictateur et d'arrêter de jouer le fait valoir du dictateur.

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mercredi 9 mars 2011

LA CRISE IVOIRIENNE A QUI LA FAUTE?

La crise ivoirienne est un exemple flagrant de la vision court terme de la France.

Contrairement, à ce qu'on peut penser actuellement, l'ennemi de la France dans la crise ivoirienne était ADO(alassane dramane Outtarra) pour une simple augmentation du prix du cacao.

La crise Ivoirienne actuelle a démarré d'une simple annonce d'un premier ministre (ADO)  sur l'augmentation de 10 % du prix de cacao.

Suite, à cette annonce, la France (à l'époque de Chirac) a milité pour éviter qu'ADO accède à la magistrature suprême du  côte d'ivoire d'où l'invention du concept de "l'ivoirité" par la partie ivoirienne.


Ce terme signifie qu'il faut avoir père et mère ivoirien de souche pour prétendre à des fonctions suprêmes en cote d'ivoire.
Malheureusement pour les créateurs de ce concept, ceci ne touche pas seulement Outtarra,, mais plus de 30 % du peuple ivoirien.
 Néanmoins, ceci a exclu ADO de la première élection ivoirienne post-houphouët Boigny et a couronné Henri Bedié le chantre de l'ivoirité.
 La tension croissante au sein du peuple ivorien et des valeurs contraires à l'esprit de la cote d'ivoire, ont conduit à l'armée à sa tête général Gueï à prendre le pouvoir.
Contrairement, à ses promesses, le général Gueï maintient le concept d'ivoirité, mais organise des élections dont Outtarra et Bedié sont les grands absents! mais, qui couronne Gbagbo suite des manifestations monstres!
Deux ans plus tard, suite à une tentative ratée de coup d'état, Gbagbo fait le ménage et le général Gueï est assassiné. Une partie de l'armée  fait scission, prend le nord et fonce vers le sud.
La France intervient pour stopper la rébellion et  permet à Gbagbo de gagner du temps  suffisant pour réorganiser son armée en débandade.
Une fois qu'il a réussi à se réarmer, Gbagbo pensait que la France lui permettrait de gagner la guerre, mais ceci n'a pas été le cas.
D'où l'incompréhension et l'escalade qui a conduit à la destruction des jouet('avions) de Gbagbo.
Suite aux événements tragiques des français "invités" à quitter la cote d'ivoire, la diplomatie française a mesuré l'apportée de ce concept qui s'orientait vers un racisme anti-français et  a souhaité son abolition.
C'est à partir de là que s'est opéré un rapprochement entre la France et Outtara, mais la méfiance persiste d'où d'un certain scepticisme pour un soutien clair.
Vu le passif, le soutien se limite à des déclarations creuses sans réelles portées sur le terrain.

Les atroiements des démocraties occidentales nous coûteront cher!

Nous sommes dans un moment où l'histoire s'écrit devant nous. Nous sommes à un moment où la confrontation des valeurs est à son apogée!
Et, malheureusement, c'est le moment que les démocraties occidentales ont choisi pour  nous offrir un spectacle désolant sur leur incapacité à faire bloc et aider les peuples qui ont faim de liberté au point d'aller à mains nues devant les balles des dictateurs.
Il faut peut-être se souvenir que ces démocraties se sont bien accommodés pendant des décennies ces dictatures au point de créer des relations contre nature au dos des peuples opprimés.
Ces démocraties sont en train de transiger sur leur propres valeurs(humaines, morales et démocratiques) au profit d'un court terme incertain  sur l'immigration, le coût de l'aide au réfugier et  au coût de  la stabilisation des nouvelles démocraties.
Ces démocraties sont tétanisés par les peurs qu'ils ont auto-alimenté pour  des raisons électoralistes sur l'islam.
Longtemps convaincus que les musulmans ne pouvaient pas être admis dans le concert des nations libres et démocratiques, les européens n'arrivent pas à s'adapter aux évènements actuels contrairement aux usa. L'inverse des faucons de l'administration Bush qui pour des raisons pétrolières souhaitaient instaurer des démocraties à coup de canon, l'administration démocrate a choisit le "soft power" qui se résume à un soutien moral qu'une aide matérielle!
Ce genre de soutien a le mérite d'exister pour influer sur certains régimes qui  ont des intérêts en usa ou se soucient de peu les règles internationales, mais n'ont aucun effet sur des dictateurs mégalomanes tel kadhafi, Gbagbo ou Guelleh.
Face à l'horreur qu'ont déclenché Gbagbo et Kadhafi, l'administration Obama  souhaite passer au "hard power", mais consulte  le concert des nations unies  où deux des puissances "veto" (Russie et chine) sont des régimes autocratiques et  qui ne souhaitent pas donner des exemples de liberté à leur peuple.
Les deux autres puissances de vétos (l'Angleterre et la France) sont sujets à la prudence et poussent les usa à passer devant le conseil de sécurité, ce qui indiquent clairement leurs absences des motivations à agir rapidement.
A part des déclarations creuses, à quoi joue exactement le président Sarkozy dans la crise ivoirienne et libyenne?
S'agit-il des jeux troubles pour les élections internes en France ou une concurrence malsaine avec Obama?
Pendant qu'il joue son petit jeux d'ultimatum verbal, les deux assassins(Kadhafi et Gbagbo) continuent leur massacre.
Et, d'autre comme Guelleh aiguise leur arme pour commettre leur bain de sang. 
Le manque d'action de la communauté internationale  est un mauvais signal  que certains dictateurs traduisent comme de la faiblesse.
Il faut savoir qu'un dictateur ne comprend que le rapport de force.
Si, la communauté internationale ne hausse pas le ton, les cas des dictateurs massacrant leur peuple se multipliera à une vitesse inégalé! Le monde a raté une occasion en laissant trainer l'affaire ivoirienne.
Il fallait casser rapidement les jouets de Gbagbo et montrer que le monde ne transige pas avec certaines valeurs comme la liberté et la démocratie.
Je pense qu'on n'aurait pas le cas Kadhafi  et peut-être encore moins le cas Guelleh.
Je n'ai jamais été partisan de la guerre ou "hard power", mais lorsqu'il s'agit de certaines valeurs, il ne faut pas hésiter à donner l'exemple.
Un dictateur ne négocie pas avec un diplomate, mais avec un général!



        

vendredi 4 mars 2011

djibouti24 : débat ou soutien?

Le site de la haine(djibouti24) vient de mettre en ligne un article sur un supposé débat sur ce qu'il faut faire à djibouti.
En réalité, cet article s'apparente plus un soutien qu'un débat.
L'article commence par des mots des soutiens clairement affichés sur le viol de la constitution.
Et, il se termine par une tentative pour défausser la responsabilité du dictateur et le clan trableski sur les ministres et les cadres de l'administration.
Comment ce site qui porte le sceau tribaliste du clan trableski, ose porter des accusations tribalistes sur l'administration, en épargnant clairement le gourou du tribalisme à djibouti: iog?

Comment un site qui a qualifié étrangers les jeunes djiboutiens en prison à nagad, ose nous donner des leçons de morale sur le tribalisme?

Ce site vit et se nourrit du tribalisme.
En effet, les auteurs de ce genre d'article ont un seul but semer la discorde au sein du peuple tout en apportant leur soutien au tribaliste au dictateur.
Ils prennent des exemples vrais sur les méfaits du tribalisme à djibouti, mais épargnent les vrais responsables et veulent en réalité que le système tribaliste s'accentue.
Ceci s'appelle un détournement d'informations et de la désinformation.
Comment, peuvent-ils écrire qu'il n'y a personne capable d'assumer des responsabilités à djibouti sauf iog?
Ils sont encore coincés à la préhistoire: tribale.
Ils parlent des hommes, nous, nous leur répondons  système et  institutions.
Dans leur système tribale, les personnes ont de label tribales qui les disqualifient d'avance d'accéder à des postes importantes.
Dans notre système démocratie, n'importe qui peut assumer des fonctions responsabilités.
Nous voulons un système dont l'homme ou la femme est qualifié(e) par ses capacités, ses expériences, ses diplômes et non par son label tribale!

mercredi 2 mars 2011

djibouti24 : site de la haine ou d'information?

Ce site vient de donner des noms 'soi-disant' traites du système iog.
Il s'agit du ministre de l'intérieur, de l'éducation national et celui de la santé.
Alors, la question que beaucoup des djiboutiens(nes) ont le droit de se poser est: pourquoi iog et le clan trableski jettent en pâture les noms des ministres en exercice.
Les djiboutiens(nes) savent les rôles de ces ministres dans la dictature.
Certains d'entre eux portent des surnoms peu enviables: warabeh: (qorayeh et kalahaya)!
Alors, la question est : qu'est qui se passe au sein du système iogien?
Apparemment, le système vient de se scinder en deux: modérés et extrémistes!
Et, d'après nos informations, quelques soient leur degrés de corruption ou de détournement des fonds publics ces ministres et un certain nombre des corps de l'armée ne souhaitent pas faire un bain de sang à djibouti contrairement à iog et le clan trableski.
Le site de la haine donne une autre information sur le remaniement de l'équipe de l'hypothétique campagne électorale du dictateur.
Apparemment les faucons du régime se préparent à mener le bain de sang que l'hypothétique campagne électorale confié à des hommes de paille pour faire croire à une équipe rajeunie!
Le site de la haine qui descend chaque jour dans les égouts tribales: nous apprend des liens de famille entre ARA et le ministre de l'intérieur.
Le site de la haine nous apprend également que les hommes de paille confiés à la dite campagne sont en majorité fourlabas suite à une demande des sages d'ali-sabieh.
Encore une fois, ceci est un mensonge éhonté des extrémistes du régime pour insulter la population d'ali-sabieh et en particulier les sages qui ont rejeté de façon claire ce régime et ses sbires.
Après avoir inventé des zizanies au sein de l'opposition!
Après avoir inventé des manifestations bidons pro-iog à obock!
Après avoir traité les habitants de balbala des mendiants et des nécessités!
Le site de la haine vient de franchir un nouveau cap en traitant la population et les sages d'ali-sabieh des tribalistes!
C'est une honte qu'un tel site porte le nom de djibouti.
J'ai toujours respecté la liberté d'exp​ression, mais faut-il considérer ce site comme un site d'information?
En tant que démocrates, nous encourageons l'ensemble du peuple djiboutien à descendre massivement le 4 mars pour faire fuir le dictateur et ses sbires.

mardi 1 mars 2011

djibouti pays africain ou arabe?

Djibouti est situé à la corne de l'Afrique, en face du yemen.
Géographiquement, elle est proche du golfe arabique que l'Afrique de l'ouest.
De l'autre côté, djibouti est en Afrique au niveau continental ou si on se réfère de la couleur de sa population.
Pourtant, les djiboutiens(eux-mêmes) ou les africains de l'ouest en particulier ne considèrent pas les djiboutiens(nes) comme des africains à part entière.
ces  genres de contradictions ne sont pas uniques aux djiboutiens(nes), mais touchent l'ensemble des peuples qui ont subit un brassage ethnique, racial ou culturel.
Donc, au point de vue géographique les djiboutiens comme les somaliens, érythériens ou l'ile de zanzibars  ont eu l'influence arabe, indien, africain d'où la présence des minorités arabes ou indiennes dans ces pays.
Djibouti en tant qu'état fait partie à la communauté africaine, mais également à la ligue arabe comme les pays tels la tunisie, la libye, l'égypte, le soudan, la mauritanie, l'algerie ou le maroc(le maroc n'appartenant pas à l'OUA).
Donc, en tant qu'état djibouti se trouve dans la ligne  des pays Arabo-Africains.
Au niveau régime, la dictature djiboutienne prenait comme exemple les modes gouvernements Arabo-Africains tels que la Tunisie ou l'Egypte.
Donc, les média occidentaux se trompent lorsqu'ils excluent djibouti du printemps arabe.
Mais, la question centrale n'est-elle pas : la révolution en cours n'est-elle pas une révolution des peuples  des pays islamiques?
Il faut savoir que ces peuples étaient exclus dans le monde de la liberté et de la démocratie  car ils s'étaient coincés entre les régimes autocrates(dictatures) que l'occident s'en ait bien accommodé ou des régimes islamiques?
A djibouti, la répression fait rage dans un silence assourdissant du monde démocratique.
Le peuple djiboutien paie t-il son schizophrénie réel (mode de culture ni complètement arabe, ni complètement africain) ou inventé par la dictature pour s'approcher du côté du rive(arabe ou africain) dont le vent de la liberté ne souffle pas fort.