dimanche 17 juillet 2011

Changement encore possible à djibouti

Quelque soit notre lassitude face aux événements, je pense que le changement est encore possible dans notre pays. Les vendus, les cupides feront tous pour nous décourager , mais la réalité nous impose que le mouvement du changement est notre seul salut! Sinon, franchement çà serait quoi la solution, à attendre encore trente ans pour se révolter car ce régime ne changera pas et continuera à piller le pays.

Il n'y a pas de solution sans changement total du régime et la fin du CLAN! 
Pour celà, il nous faut s'y prendre autrement pour mobiliser notre peuple.

Il faudra que notre peuple apprend à vivre dignement et ne plus écouter à ceux qui acceptent d'humilier leur communauté au profit de leur cupidité sans limite! Les djiboutiens(nes) doivent créer des organisations civiles pour imposer le vrai changement et pas attendre des partis d'opposition pour créer le changement.

Nous pouvons créer le changement sans leader, ni de parti, il faut juste qu'on sache que trop c'est trop, qu'on ne peut plus continuer à vivre ainsi dans l'humiliation.
Nous aurons des nouveaux leaders, des nouveaux partis et les anciens suivront le mouvement , nous avons notre destin en main.
Il faudra s'organiser, créer des associations partout : regroupons-nous! sachez que vous ne pouvez rien faire seul et que tout est possible si on est ensemble! Imposons notre calendrier de changement au régime et pas l'inverse!

Je termine par cette anectode : lors de la crise de 1929, les syndicats sont partis voir le président Roosevelt en lui demandant d'inclure leur prépositions dans le programme de relance : new deal  et voici la réponse du président: obligez moi d'inclure vos propositions dans mon programme.
Les syndicalistes se sont regardés médusés par la réaction du président.
Il reprends la parole et il leur dit: descendez dans la rue, manifestez, montrez votre force et çà me facilitera à combattre les contres forces du changement qui agissent à l'ombre!

Voici ce qu'il faut retenir cette anecdote: quelque soit le régime en place, si vous voulez orienter votre pays sur le bon chemin, il faudra le montrer en manifestant, sinon des cupides agissent à l'ombre pour  leur profit!

Alors, les djiboutiens(nes), si vous aimez votre pays, inutiles de rester chez vous et pleurez en silence, il faudra sortir et crier  haut et fort pour dire stop à ce régime. Aucune armée aussi puissante soit elle n'a vaincu un peuple qui réclame la justice et la liberté!

Nous vaincrons, le changement est possible!

La lutte continue, la révolution est possible!



 

samedi 16 juillet 2011

un dilemme pour les démocrates africains et arabes!

Une fois passée l'euphorie qui a suivi la chute des dictateurs tunisien et egyptien ou ivoirien, les démocrates africains  ou arabes sont devant un dilemme :

-  faut-il continuer à appeler à la révolution quite à subir les foudres du dictateur en place comme c'est le cas  actuellement en libye, syrie ou le yemen.

- ou faut-il accepter le statu quo en reportant à une date ultérieure au changement démocratique en espérant un moment plus propice.

Quelque soit le choix à ces deux options, les démocrates n'ont pas le droit d'abandonner ces mouvements démocratiques.
Une chose est sûre, un dictateur ne devient jamais un démocrate.

Et, il n'y a pas de développement sous une dictature car elle exclut une partie des forces vives de la nation.
Donc, un jour ou l'autre, il faudra le délogger.

A propos du pays(djibouti) de  mes origines, le dictateur guelleh vient de se proclamer encore une fois "président" sous le sceaux des démocraties occidentales au nom de leurs intérêts privés.

Pour l'instant, les médias occidentaux ont fermé les yeux sous pretexte que djibouti est un havre de paix dans une région tourmentée.
En outre, les événements de djibouti ne font pas le poids face à la boucherie en libye ou en syrie.
Ceci dit, chaque nation quelque soit sa taille a droit à la liberté et au démocratie.
Et, djibouti a ce droit.
Pour l'instant, le dictateur"elu" qui n'avait aucun programme, ni perspectif d'avenir pour djibouti continue le pillage du pays sans aucune retenue et prépare même ses rejetons à la fonction suprême.

Comme à son habitude, les leaders de l'opposition continuent leur jeux nombrilisme  et attendent sagement le jour d'après pour crier au loup.

Je pense qu'il est temps que les djiboutiens(nes) ou d'origines djiboutiennes prennent leur destin en main et créent une société civile pour faire bouger les choses et contraindre le dictateur à stopper ce pillage.

En désespoir ultime, certains jeunes font circuler actuellement des pétitions pour réclamer une scission du pays afar.  Je comprends leur désespoirs, mais je pense qu'il faut préparer une scission du dictateur et non une partie de notre pays.