lundi 21 avril 2014

Djibouti : L'USN est mal partie !



Djibouti : L'USN est mal partie !

En 1962, l’agronome  René Dumont, sortait un livre intitulé : « L’Afrique noire est mal partie » dont il exposa un diagnostic alarmant sur les premiers pas des pays décolonisés au niveau de leur gouvernance. Son analyse se justifia par la suite mais ses détracteurs, le plus souvent, ceux qui profitaient à l'époque et profitent encore aujourd'hui de l’Afrique, l’ont traité de « raciste » pour discréditer sa thèse.

Un an et demi après la naissance du mouvement orange ou blanc (selon les périodes ou circonstances) de l’USN, qui a amené au raz-marée électorale du 22 février 2013 lors des élections législatives, ainsi que la contestation qui a suivi et qui se poursuit jusqu’à présent, l’heure est au bilan et le moins que l’on puisse dire est qu'il n’est pas flatteur pour les acteurs au premier plan et encore moins pour l’avenir du peuple djiboutien dans son ensemble!.

Pourtant, l’USN était et restera la plus grande aventure humaine qu’ait connue le peuple djiboutien depuis l’indépendance du pays en 1977.

Comme en 1977, l’épopée de l’USN a donné de l’espoir et de l’envie au peuple djiboutien afin de retrouver enfin son pays confisqué depuis.

Face à la machine de guerre médiatique (radio et chaine de propagande dictatoriale), ainsi que les liasses des billets de banque que la dictature utilisait et utilise toujours pour casser l’élan du peuple, une armée de bénévoles se retroussaient les manches et rendaient l’échange plus que victorieux.

Après la confiscation de sa victoire éclatante, l’USN a appris à résister face à la machine répressive de la dictature.  Même si, son amateurisme  et son manque de structure étaient flagrants, sa capacité de riposte ou résistance était sans égale. Sur plusieurs domaines, l’opposition a gagné haut la main sa confrontation avec la dictature en place : réseaux sociaux, média, diplomatie et mobilisation sur le terrain.

  Or la machine USN a commencé à se gripper dès les premières pioches de la structure USN  et les premières décisions aboutissent à la nomination du chargé des affaires étrangères. Cette décision a douché les espoirs des partisans du vrai changement et à provoquer les premières défections, mais l’espoir était encore permis pour un changement de cap pour la suite en mettant ce petit écart de conduite sur le compte des errements pour la mise en place de la nouvelle  structure. Vue que l’USN était là pour porter la volonté et la voix du peuple et qu’elle a gagné dans les urnes grâce aux voix du peuple, comment peut-on expliquer que ces derniers n’hésitent pas à NOMMER !
Malheureusement, quelques mois plus tard, l’erreur a été institutionnalisée, confirmée et accentuée à tel niveau que cette fois, cela a provoqué un tollé au sein de la diaspora (Nul ne pourra oublier les conséquences néfastes qu'a connu la diaspora des braves du Canada et de la France pour ne citer qu'eux). La réponse apportée par le haut conseil de l’USN, l’organe de décision de l’USN, mais également l’élément visible du pouvoir USN, fût un communiqué tonitruant dont le contenu et la manière nous rappela tous, les menaces dont nous nous sommes accommodés, voilà bientôt  trente-sept années de la part de la dictature  que nous pensions, enfin, s'être donné tous les moyens pour en dire STOP et en finir.

Le choc et la déception étaient à la hauteur de l’attente que les gens avaient placé dans cette organe qui  symbolise à elle seule le supposé changement à venir !

 Non seulement, la réponse a été à mille lieux de celle attendue, mais çà en avait un arrière-gout de déjà vécu !

  L’organe des décisions (haut conseil) de USN dont la structure était compréhensible au début : regroupant les présidents des partis : 7 partis pour 7 membres, devient de plus en plus flou voir l’article 12 de la charte USN : « Le Haut conseil  comprend les présidents des partis politiques ou leur représentants et des personnalités désignées pour leur expertise et leur engagement au service du projet de société de l’union ».
Le flou provient du « et » et ce qui suit, qui ne veut rien dire à part introduire une part de flou dans la structure. Et, lorsque c’est flou, ce qu’il y a un « loup » et justement le loup est dans l’article 13. En effet, ce «  haut conseil », s’octroie le rôle de désigner le candidat à l’élection présidentielle, ainsi que les candidats pour la députation, pour les élections régionales et communales. D'où un rôle plus que prépondérant ou pour ne pas dire omniprésent et qui ressemble de plus en plus à celui de l’UMP dont le dictateur désigne jusqu’aux chefs des quartiers. Et, comme le peuple n’a aucun pouvoir dans ce processus de désignation (nomination), les « nouveaux désignés ou nominés si vous le préférez» rendront des comptes à ceux qui les ont désigné et non au peuple : déduction normale. Cela jette un froid sur l’avenir de la démocratie à Djibouti dont l’espoir était porté par la dite coalition de l'opposition USN.
En lisant l’article 13, on est très loin d’une organisation qui prône la démocratie à chacun de ses déplacements dans les quartiers populaires. 
Donc, pour un retour en arrière et un reniement de ses valeurs, pourtant affichées clairement dans le préambule de la charte, l’USN n’aurait pas fait pire !
L’article 19, enfonce le clou sur le renoncement des principes démocratiques avec le rôle octroyé à la commission des Elections qui est là pour assurer la « liaison avec le ministère (la dictature) et les organes chargés des élections (ici aucune mention de la CNI) ».
Son deuxième rôle est de « veiller à la transparence et à la régularité du processus électoral » dont elle n’aura aucun accès vue qu’il est géré par le ministère. En d’autres termes,  la revendication de l’usn d’un processus électoral indépendant du régime est totalement abandonnée.

Ce qui est beaucoup plus inquiétant, c'est l’absence d’un processus électoral interne qui aurait pu sauver l’USN elle-même, vu qu’une cassure ou pire adviendra lors des « futurs désignations » des candidats aux différentes élections.  Ce processus interne aurait pu éviter à l’USN de se déchirer à un moment crucial pour l’avenir du pays comme l’élection présidentielle. Pour la première fois dans l’histoire de Djibouti, un changement est à la portée des djiboutiens, mais pour qu’il se réalise, il aurait fallu changer la donne en changeant définitivement la manière. Il aurait fallu confier à cette commission électorale, un processus électorale interne qui implique, la gestion des primaires au sein de l’opposition, qui aurait été un outil formidable pour annoncer une vraie rupture et un changement radical avec le système existant. Çà aurait également crée une bouffée d’air démocratique qui aurait donné un élan sans égale et un avantage indéniable aux futurs candidats.

Un autre point, c’est le périmètre du haut conseil  qui est en même temps  l’organe de contrôle (haut conseil : groupe des sages) et le bureau exécutif de l’USN, d’où un mélange du genre qui aura des conséquents insolubles  pour l’avenir d’une structure démocratique.

L’usn est confronté aux mêmes maux que l’UMP (alias RPP) ou les rôles d’exécutants et de contrôleurs sont portés par les même personnes d’où une paralysie totale ou partielle.

Jusqu’à présent, ce dysfonctionnement du haut conseil n’a touché que la diaspora vue que les activités sur le terrain telle que la mobilisation et l’assistance aux prisonniers échappaient  au contrôle du Haut conseil car elles sont menées par deux entités crées en même temps que le haut conseil ou un peu avant, le MJO des jeunes, véritable moteur de la mobilisation et l’union des femmes USN, très actif pour le soutien logistique.

 Le problème, c'est que cette structure mal définie commence à toucher les autres entités sur le terrain à commencer par le MJO et d’une certaine manière l’union des femmes USN. Tel un ouragan qui emporte tout sur son passage, le haut conseil de l'USN décide de parfaire son conformisme umpiste et à combattre sans vergogne toute autre structure qui ne se serait pas soumise à son contrôle exclusif.
Du côté des leaders, les discours n’ont pas changé d’un iota pour le changement démocratique, même si leurs défilés ressemblent de plus en plus à ceux du RPP dans les années 80. Toujours est-il que le verbe pour le changement et la volonté sont là, mais un décalage de plus en plus perceptible s’installe entre les dires et les actions concrètes entreprises. La promesse n'engage que celui qui le croit en somme !

En positif et fort heureusement, l’objectif de l’USN,  de faire chuter la dictature du régime Guelleh,  reste intact pour tout le monde du moins dans les discours, par contre, une fracture idéologique entre les partisans d’un vrai changement démocratique avec normes et valeurs et ceux, partisans « d’un changement dans le système », donc la pure tradition de continuité,  s’installe doucement, mais sûrement.

 Pourtant au départ, c’était la liberté pour tous et la pleine démocratie au bout pour le pays, mais au fil des mois et des années car on est presque à la deuxième année, on sent que le souffle de la liberté et de la démocratie ne passent plus auprès des certains.

Visiblement, plus l’usn se structure et se renferme sur elle-même, plus on sent la mise à l’écart des valeurs démocratiques ou les normes de celle-ci. INCONSCIENCE ? SENILITÉ ?  INEXPÉRIENCE ? ABUS DE CONFIANCE POPULAIRE, PEUR DU NOUVEAU  Etc … Allez savoir !

Donc, la question qu’on a le droit de se poser est la suivante : pourquoi ce retour en arrière alors que beaucoup des gens rêvaient et rêvent encore d’un nouveau système de gouvernance et pourquoi une telle différence entre les actes sur le terrain et les discours des leaders?

La logique voudrait qu’on crée ce que l’on connait ! Et, quel que soit le rêve ou la volonté de nos leaders, la plupart d’entre eux ne connaissent, hélas, que le système en place dont certains étaient les architectes avisés !

Alors, fallait-il s’attendre à un nouveau système lorsque la plupart de nos leaders « démocrates » ont des connaissances limitées en matière de démocratie élective ?

La diaspora aurait pu être ce laboratoire de démocratie qu’ils pourraient projeter sur la future Djibouti, mais il faut reconnaitre que c’est un échec dû en grande partie à leur intervention ou plus exactement à la reproduction, au copier-coller made IOG. Même s’il faut reconnaitre à leur décharge que les « vieux sages» sont victimes d’une manipulation de leurs supposés soutiens de l’extérieur comme ceux de l’intérieur.

Le plus ridicule est que des gens de la diaspora qui se sont levés contre une dictature  féroce en mettant en péril leur vies et celles de leur proche tremblent devant un communiqué d’un supposé haut conseil qui commence à être coupé de la réalité sur le terrain au même titre que le régime en place!

Donc, la question est : où sont passés tous les gens qui ont crié : liberté, démocratie à Djibouti aux quatre coins du monde pour dire stop à ce bateau qui est en train de dévier clairement de sa trajectoire initiale !

Certains se satisfaisant  des quelques titres qu’on leur a jeté par-dessus bord, comme un morceau de viande jeté au chien errant !  La même méthode que la dictature en place.

Comment peut-on accepter un titre lorsqu’on se bat pour une démocratie élective ?

Pour l’instant, on peut conclure que l’USN est mal partie et peut-être avec elle peut être, l’espoir du moins dans l'immédiat de réel changement exprimé par le peuple djiboutien.  Mais, l’espoir est permis que ce paquebot fasse demi-tour, même si ceux qui tiennent la barre deviennent de plus en plus sourds à l’image de ceux de la dictature.

Mais, l’espoir fait vivre... peut-être, peut-être !

En attendant la lutte continue !






samedi 12 avril 2014

Djibouti : Guelleh au Val-DE-GRÂCE ?



Une rumeur insistante indique que le dictateur Djiboutien, Ismael Omar Guelleh serait en train de se faire pouponner au val de Grâce à paris (France) au service de cardiologique. A l’instar, de tous les dictateurs Africains, le dictateur Guelleh s’offrirait des soins au frais de la princesse vue que chez lui c’est un désert médical. A la place d’un service de cardiologique, chez lui, Guelleh a investi, sur les appareils de tortures et des équipements ultra-modernes pour suivre les activités des démocrates djiboutiens.

Et, pour le reste, la France veille et apporte son soutien, ainsi que son assistance   en cas de pépin de santé ou des démocrates trop bruyants devant chez lui , au bien mal-acquis du sis 91 avenue Henry Martin (paris, dans le 16 arrondissement).

Pour cacher « l’ami encombrant » de la France, les médias français veillent au grain et le silence est le maitre mot. La chape de plomb médiatique que subissait le peuple djiboutien en révolte depuis plus d’un an, commence à s’étendre sur le peuple français dont les impôts entretiennent des dictateurs milliardaires qui ont pillé leur pays. Le manque d’informations est une forme désinformation par omission que les médias français utilisent à volonté pour suivre un ordre venu d’en haut afin d’assurer la tranquillité d’un dictateur mal au point.

La connivence entre le dictateur Guelleh et les médias en France n’est plus à démontrer suite à l’histoire de grands sous révélé par le site www.hch24.com qu’une interview d’iog coûte 800000 euro au peuple djiboutien. 

La question est, Guelleh, en dehors, du journal « jeu à fric » (jeuneafrique), n’a-t-il pas acheté le silence d’un certains nombres d’autres journaux ou chaines d’informations pour maintenir un blocus médiatique sur Djibouti et son un million d’otages ?

Il est également anormal que les autorités françaises protègent à tel niveau un dictateur est dans un cadre de déplacement privé en France, en interdisant les manifestations devant chez lui.

Quelques medias qui s’aventurent à relayer les informations des démocrates djiboutiens  sont attaqués violemment par les chiens de gardes de la dictature qu’ils soient à Djibouti ou ici en France.

La question qu’on a le droit de se poser est : au-delà du stationnement de la base militaire française à Djibouti que l’opposition démocratique pourrait également garantir, quels sont les raisons cachées qui oblige la France à protéger ce dictateur honni par son peuple ?   

Une autre rumeur est également en train de circuler au sein du peuple djiboutien et de la diaspora que Mr Guelleh serait juste là pour faire un check up au niveau de sa santé, mais qu’il est en train de rejouer le scénario de Gouled pour couronner un de ses proches. Le moins qu’on puisse est qu’il y a des similitudes entre la situation actuelle et la maladie imaginaire de Gouled, qui avait permit l’époque de regagner la sympathique du peuple djiboutien et ainsi la purge au sein de ses proches pour couronner iog à la tête du RPP. Ensuite, un an avant l’élection, ils avaient réussi à éliminer physiquement le principal opposant de l’époque : Mohamed Djama Elabeh. Alors, Guelleh serait-il tenter de rejouer le même scénario et rentrer à Djibouti en tant qu’un miraculé que le destin lui a laissé la chance d’accomplir l’ultime tâche de couronner un de ses proches.

Quel que soit le scénario qu’iog ou le destin est en train de jouer, l’opposition et le peuple ne doivent pas se faire piéger encore une fois. Un dictateur reste un dictateur, mort ou vif. Evitons de tomber dans le fameux syndrome de Stockholm sur le fait que les otages pleurent pour leur bourreau (le preneur d’otage). Guelleh tient en otage le peuple djiboutien depuis 36 ans, il est normal que certains ont peur du vide sans leur bourreau


Du côté de la France, il serait digne qu’elle retrouve ses valeurs et son rang en étant plus le paillasson des dictateurs Africains.   

dimanche 6 avril 2014

Djibouti : soulèvement populaire!



Ces mots ont été prononcés par le vice-président de l’USN, leader de CDU et héros de l’indépendance. La surprise n’étant pas le pourquoi de ces mots vu le contexte actuel à Djibouti, mais de qui les a prononcés !

Même si Elmi Omar Khaireh est un leader charismatique  et un ancien héros de l’indépendance, pendant qu’iog jouait le collabo sous son uniforme colonial, personne n’aurait pu imager, il y a encore un an, qu’il puisse prononcer ces mots. Pas, que l’homme manque de courage, loin de là, beaucoup se souviennent de ses actes de bravoures pendant la période coloniale, mais usé et vieilli et surtout entouré des agents sds, le régime pensait l’utiliser à son bon escient. Malheureusement pour eux et heureusement pour la démocratie et le peuple djiboutien, le vieux lion peut encore rugir et le froussard de bet-el-wali peut à avoir la « tremblote » car ce n’est que le début.

Effectivement, le régime attendait que des telles menaces  proviennent du côté du leader du MRD, DAF, l’homme de l’intransigeance d’après Guelleh lui-même. Toujours est-il que cette sortie est tout un symbole de l’état d’esprit de l’opposition USN qui ne voit guère une issue politique via des négociations avec le régime en place, se tourne vers la rue pour découdre avec le régime.

Il semblerait que l’inconsistance et l’incohérence du dictateur ont eu raison des derniers « modérés » de l’USN, étiquette que le régime a attribuée aux inoffensifs opposants. Le régime Guelleh qui voulait être au centre du jeu et distribuer les étiquettes de modérés, extrémistes et islamiste au sein de l’opposition, a du mal à cerner  cette opposition  dont les plus modérés appellent à la révolution. Pour Guelleh et ses proches collaborateurs, les nerfs sont mis à rude épreuve au point que la fébrilité du pouvoir se voit au grand jour. Après avoir, lâchement insulter l’opposition et menti sur la lettre reçue devant la communauté nationale et internationale, Guelleh s’est fait corriger littéralement avec preuve à l’appui suivi d’un rappel à l’ordre très clair du camp des démocrates.

Sa fuite en avant, dans le journal « jeu à fric »  pour piéger l’opposition n’a rien donné, mais a provoqué un capharnaüm sans nom au sein de ses fans, dont certains parlent carrément de trahison du dictateur lui-même.

A deux ans l’élection présidentielle, le dictateur Guelleh a mis en miette son camp, ses fans sont déboussolés. Ses nerfs commencent à lâcher, ses discours sont totalement incohérents. Son départ annoncé pour calmer la rue djiboutienne n’a pas fait l’effet escompté.

Du côté de l’opposition, même les leaders, les plus « modérés » commencent à lancer des appels à la révolution. La pire crainte du dictateur Guelleh est en marche : la révolution khamzine ! Plus que jamais dans les lèvres de la rue djiboutienne.

La mobilisation de la diaspora va de crescendo et ce n’est pas les quelques « pauvres » obligés, avec le morale aux chaussettes et totalement paumés dans les rues de Bruxelles qui font la contrer. L’espoir et le changement sont du côté de l’opposition, la honte et le désespoir dans le camp du régime.

Mais, la question qui se pose est à qui s’adresser le leader de CDU, et vice-président de l’USN, lorsqu’il a lancé cet appel de mobilisation générale pour un soulèvement populaire ?

Au-delà, de l’appel au peuple, Omar Elmi kaireh, semble s’adresser aux membres de son parti CDU et surtout à certains cadres de son parti qui sont des transfuges de régime Guelleh et dont leurs actions prêtent confusions sur une réelle volonté de changement.

Mais, cet appel s’adresse également à tous les transfuges pour dire que l’heure de vérité est arrivée et qu’il faut choisir son camp et de s’engager réellement dans le camp démocratique au lieu de mettre des « peaux bananes » sur le chemin des démocrates.

L’autre question qui taraude dans la tête de tout le monde est de savoir la stratégie de l’opposition djiboutienne à deux ans de l’élection présidentielle :
Faut-il découdre avec le régime toute suite en sachant qu’aucune élection viable n’est à espérer de ce régime ?  

Ou faut-il attendre l’aval du peuple djiboutien avant de s’engager vers la bataille finale ?

Dans les deux cas, tout semble indiquer que la finale se jouera dans les rues de Djibouti à moins nos militaires abrègent l’agonie du régime en place et écartent le dictateur pour ouvrir la voie à des négociations sérieuses aboutissant à l’établissement  d’une démocratie.

Plus personne ne parie sur la survie du régime Guelleh, mais beaucoup ont la crainte que le système survie.

Le peuple djiboutien veut un vrai changement et pas un changement dans le système comme certains au sein de l’usn commencent à le structurer en écartant sournoisement les vrais démocrates.

Pour les démocrates djiboutiens, une double bataille s’engage :

En finir avec le régime dictatorial de Guelleh et combattre ceux qui essaient de reconstituer le système au sein de l’USN.