mardi 30 juillet 2013

La dictature djiboutienne à l'assaut de l'UNESCO



Dans son élan de fantasque imitateur d'émirat de Dubaï, la dictature djiboutienne se lance à la conquête des institutions onusiennes et pas la moindre celle de l'éducation, la science et la culture (l'UNESCO).

Pour la dictature djiboutienne placer un des siens (Mr Rachad Farah) à la tête de la direction de l'UNESCO impliquerait un aval de la communauté internationale de son système (la dictature couplée d'un système de kléptocratie)  et synonyme d'un rayonnement  internationale.

Les ambitions de grandeur de la dictature djiboutiennne ne font plus rire beaucoup du monde. Au contraire, les intellectuels djiboutiens et africains ont réagi dans une lettre publiée sur le site Médiapart, dénonçant l'imposture de cette candidature. Quant à la France, premier partenaire Européen de djibouti, elle a pris officiellement position pour la directrice sortante, Irina Bokova.

Pourtant, la dictature s'entête et met des moyens colossaux dans les mains du poulain pour faire campagne. C'est ainsi que de vastes cérémonies, des réceptions en cocktails et les voyages aux quatre coins du monde se succèdent à un rythme effréné ces derniers temps.

Pour les démocrates et le peuple djiboutien, il s'agit non seulement d’imposture tant les idéaux défendus par l'UNESCO sont diamétralement opposés à ceux de la dictature djiboutienne. Le gaspillage des maigres moyens financiers du pays pour promouvoir la candidature de Rachad Farah reste incompris par la majorité des djiboutiens.

Pour beaucoup, l'incohérence et l'inconsistance de cette dictature sont flagrantes : d’un côté on engage des dépenses excessives pour la campagne de l’Unesco et de l'autre, on fait appel aux dons auprès de la communauté internationale pour "secourir aux milliers des djiboutiens(nes) confrontés à une grave crise alimentaire". 

En réalité, il s'agit  toujours de la même politique : le régime djiboutien affame son peuple et détourne l'aide internationale pour s'acheter d'une bonne image extérieure afin de pérenniser son système. 

Le système dictatorial du régime Guelleh repose sur une répression féroce à l'intérieur et un silence assourdissant  et donc complice à l'extérieur.

Ayant la maîtrise du terrain intérieur avec un puissant service secret, une police et une justice aux ordres, le régime djiboutien met l'accent sur la maîtrise de l'information extérieure.

Le régime djiboutien est convaincu à tort ou à raison que son destin est lié à la couverture médiatique  de la presse internationale du cas djiboutien pour deux raisons: 
1) Le peuple djiboutien est docile tant qu'il sera convaincu que le régime a le soutien des puissances étrangères.
2) Les chancelleries occidentales sont sensibles et orientées par la presse.

Par conséquent, le régime dépense des sommes faramineuses pour amadouer la presse occidentale ou située en occident (ex: Jeune Afrique, BBC en langue somalie etc.) soit pour acheter leur silence, soit pour qu’elle déforme l'information au profit du régime.

Si la stratégie du régime était jusqu'à présent «pour bien vivre, restons caché». Cette candidature a le mérite de mettre Djibouti sur  la scène internationale. Ceci permettra de poser des vraies questions :
·       les pays du sud en particulier africains sont-ils un club de dictateurs qui s'entraident?

·       Les pays occidentaux sont-ils un club affairistes comme les décrivent les dictateurs africains ou ont-ils des principes démocratiques pour signifier au dictateur Guelleh que son jeu est fini?

·       Les pays musulmans sont-ils des dictatures coupées de leur peuple.

·       Le peuple djiboutien ou l'opposition démocratique sont-ils prêts à supporter longtemps cette imposture?

·       Le monde est-il prêt qu'une dictature prenne le contrôle d'une institution aussi noble que l'UNESCO?


                                                                                                                                  MD

lundi 22 juillet 2013

Evolution ou Revolution: la balle est dans le camp du régime!

Cette fois-ci, la dictature djiboutienne se trouve au pied du mur. La panique commence à prendre les cercles proches du régime. Contrairement, aux prévisions fantaisistes du régime, l'opposition reste unie et très ferme sur ses positions. La dernière déclaration du président de l'assemblée légitime Mr Ismael Guedi Hared a douché définitivement les espoirs Guelleh qui a décidé de mettre DAF au trou pour avoir un tête à tête avec une partie de l'opposition que le régime pensait plus docile. Apparemment, peine perdu et DAF semble être au centre de la vie politique à Djibouti, malgré les efforts d'iog qui d'après certaines informations proches du régime a projeté de l’éliminer à plusieurs reprises.

Sur le plan extérieur, la défaite de guelleh semble être plus marquée. Après la condamnation du parlement européen sur les exactions et les mauvais traitements des droits de l'homme à djibouti, c'est au tour des états unis de mettre la pression sur le régime.

Dans un communiqué cinglant daté du 17/07/2013, les états unis mettent le régime djiboutien devant sa responsabilité en exigeant l'arrêt total de la répression et l'ouverture d'un vrai dialogue avec l'opposition.

Même si les atermoiements (déclarations ambiguës) du protecteur français, ont un temps profité au dictateur Guelleh, la communauté internationale commence à prendre ses distances avec le dictateur Guelleh. Dont le double discours et l'incapacité de ce dernier à instaurer un vrai dialogue commencent à agacer bons nombres des chancelleries occidentales qui voient le spectre de l'instabilité pointé son nez.

En réaction du durcissement du ton du monde occidental, iog lâche ses chiens sur "l'étranger"!

Les agences de presse (journal la nation et djib24) du régime commencent à diffuser en boucle des discours de haine contre l'étranger à la limite de la xénophobie.

La fuite en avant du régime est également symbolisée par la répression féroce qui s’abat actuellement sur les militants et les sympathisants du MRD, parti du leader DAF, dont le régime accuse sa proximité au monde occidental.

Beaucoup rumeurs circulent également sur des règlements comptes au sein du régime. Celles-ci sont-elles les prémices d'une débandade du dernier cercle du régime djiboutien dont beaucoup ne doutent plus leurs départs, mais le moment de leur départs.

N'ayant pas su ou n'ayant pas les moyens pour évoluer le régime djiboutien semble se condamner à la révolution citoyenne.

La fin du régime djiboutien semble se compter en mois, la France doit se positionner rapidement pour ne pas encore avoir un train de retard comme partout en Afrique.

jeudi 18 juillet 2013

Les alliés objectifs du régime!

Ces derniers temps nous assistons à une campagne  de terreur et  de mystification à l'encontre du premier parti légalisé de l'opposition djiboutienne: MRD.

Cette campagne a pour objet d'isoler le MRD et son leader charismatique Daher Ahmed Farah dit DAF qui croupit actuellement de manière illégale au sinistre prison de Gabode.

Que le MRD subisse les attaques ciblées de la part de la dictature tribale, rien d'étonnant car le MRD prône un système post-clanique, post-tribal et post-ethnique basé sur la méritocratie. Par contre, il est stupéfiant de constater le silence assourdissant de l'appareil USN qui au mieux  aurait pu constater la fin des mascarades négociations ou "les prises de contact" et au pire aurait condamné fermement  de tels agissements de la dictature.

Cette politique d’amnésie au profit de la dictature, risque de reproduire au sein d'USN,  l'histoire "des trois chevaux" (un noir, l'autre gris et le dernier blanc)  et le loup. Le dictateur djiboutien a réussi à tétaniser l'opposition USN  qui dans l'attente  d'une hypothétique négociation est prête à travestir ses valeurs pour éviter de froisser le dictateur.

D'autres "supposés" démocrates ne se contentent plus du silence, mais chargent le MRD des histoires de mystifications claniques!

Or, les djiboutiens et djiboutiennes connaissent l'histoire du MRD ancien PRD qui rassemblait, rassemble et rassemblera les démocrates djiboutiens avides du changement démocratique.

Alors, la question est pourquoi : cette charge du clanisme d'un côté et le silence complice de l'appareil USN aux exactions du régime contre les leaders et les militants MRD?

Si le combat du régime contre le MRD est visible pour les communs des mortels à djibouti, certains ne comprennent pas l'attitude des "pseudo-démocrates" qui colportent ou créent en toutes pièces des ragots non sensés.

En gros, MRD gêne le régime car il prône des valeurs à l'exact opposés du système clanisme que le régime a su institutionnaliser à djibouti. Il gêne également  certains "pseudo-démocrates" qui veulent utiliser la démocratie sans croire aux valeurs de celle-ci avec dans leur  poche un agenda secret pour substituer la dictature clanique à une dictature tribale et ethnique.

Le MRD contrecarre les plans du régime qui veut perdurer la dictature et leur alliés objectifs qui eux souhaitent exclure un pan entier des composants de la nation djiboutienne à la future djibouti.

Certains des ces alliés objectifs du régime prônent de théories de partage numérique du pays à mille lieux des valeurs démocratiques ou de l'égalité sociale et judiciaire pour tout citoyen djiboutien.

L'agence de presse de ces deux groupes, classe les djiboutiens en fonction de leur tribu, leur supposé arrivé dans le territoire national. Apparemment, il y a différents catégories des djiboutiens  selon ces deux groupes, il y aurait des autochtones et des "semi-étrangers".

En fait, ces deux groupes ont la même presse vue leur convergence d'idéologique et leur objectifs sinistres pour la nation djiboutienne!

Les deux souhaitent cloisonner les djiboutiens dans un "carcan tribal" et construire des murs entre les djiboutiens.

Avant de s'affronter dans la lutte finale à caractère tribal, les deux camps ciblent leur ennemi en commun le MRD qui essaie de son côté de construire des ponts entre les peuples.

La porte du MRD a toujours été, reste et restera ouverte à tous les démocrates djiboutiens de la nation djiboutienne.

Le MRD croit à une future djibouti post-clanique, post-tribale et post-ethnique.

Le MRD croit à une chance et à une justice garantie à tout citoyen djiboutien.

La lutte continue.



 

lundi 8 juillet 2013

Négociation ou Reddition d'une partie de l'opposition ?

Jamais le mot négociation n'a été autant utilisé dans les conversations des djiboutiens que ces derniers temps. Pourtant, une réalité s'impose à tous, les leaders USN du parti démocrate Musulman (MODEL) et les leaders du premier parti d'opposition MRD (ancien PRD) sont derrière les barreaux.

Une question s'impose à nous : Peut-on négocier avec un revolver sur la tempe?

Une partie de l'opposition USN répond oui et sont prêts à aller à la négociation sans aucune condition, mais en acceptant les conditions de " notre "gourou" pardon, notre gouvernement.  Apparemment, c'est un dans un esprit d'ouverture et surtout pour ne pas  "froisser" le "gourou" que "les leaders" USN acceptent l'inacceptable.

Pour l’intérêt du débat et pour éviter de tomber dans la facilité de critiquer pour critiquer, il me semble important de définir le terme négociation pour que le peuple djiboutien comprenne de quoi on parle.

La négociation est la recherche d'un accord entre deux ou plusieurs parties. Cette recherche d'accord implique la confrontation d'intérêts incompatibles sur divers points (de négociation) que chaque interlocuteur va tenter de rendre compatibles par un jeu de concessions mutuelles.

Pour engager, une négociation il faut:
1.     Fixer un cadre 
o   Engager un échange convivial (créer un environnement favorable à la négociation).
o   Apporter les informations sur le contexte (décrire la problématique)
o   Présenter un objectif commun et s'assurer qu'il est bien compris de tous (définir le but de la négociation).
o   Proposer une méthode et vérifier qu'elle est bien acceptée (bouclage) (définir comment la négociation sera menée).
2.     Explorer et recueillir les informations sur les objectifs spécifiques et les enjeux (Définir les enjeux et les attentes).
3.     Prendre position, négocier
4.     Conclure

En outre, il faut prévoir la mise en application de l'accord et se prémunir d'une éventuelle dénonciation de l'accord par la partie adverse. Par conséquent, il faut associer des témoins (ex: ONU, UA, EU, OCI) dans la procédure du début jusqu'à la fin.

Or, à Djibouti, aucune des conditions pour engager une négociation n'est remplie. Le cadre n'est pas fixé, le but de la négociation n'est pas clair, les partenaires ne sont pas définis et aucune méthode de travail n'est trouvée à part l'intimidation ou le "soudoiement".

Alors, dans ces conditions comment une partie de l'opposition qui se disait "porteuse" des valeurs et des principes démocratiques, peut accepter de "négocier" ou plutôt signer leur "reddition" car nous nous ne méprenons pas, il s'agit bien une reddition et pas une négociation. A mon avis, lorsqu'on accepte les conditions de l'autre, en abandonnant les siennes, on ne négocie pas, on signe une reddition.

Il faut avoir le courage de dire qu'aucune négociation démocratique n'est possible avec 'une dictature.  La dictature djiboutienne a l'habitude de "réussir" ces "négociations" sous forme de "reddition" en 1994 et en 2001.

Le peuple Djibouti pensait que l'opposition était mûre pour affronter la dictature et ses coups tordus qui ont pour but de dé-capituler l'opposition. Malheureusement, une partie d'elle succombe encore au "soudoiement" et aux promesses sans lendemain de cette dictature tribale, dont le but ultime est d'allonger la survie de son système. 

Contrairement, à ces "vendus" qui seront bientôt des "obligés" de la dictature, le peuple djiboutien continue sa lutte pour un vrai changement. Ce changement est porté par des hommes des principes qui sont actuellement en train de croupir dans les geôles de la dictature car ils n'acceptent pas de travestir la réalité ou d'accepter une reddition. 

Ces hommes parmi lesquels un certain DAF, l'homme à abattre du régime, croient profondément à la liberté et un changement démocratique à Djibouti. Ils sont prêts à aller en prison pour leur conviction comme les héros de l'anti-apartheid en Afrique du sud.   

La junte tribale au pouvoir à Djibouti  peut inventer ou annoncer autant des "négociations-redditions" qu'elle veut mais la réalité  est que le changement démocratique n'adviendra pas tant que la dictature aura le pouvoir d'exclure des démocrates au destin du pays.
  

mercredi 3 juillet 2013

Négociation ou Répression, la dictature semble avoir choisie sa voie!

Le régime de Guelleh est confronté à une contestation de l'opposition USN (coalition des partis d'opposition) qui ne faiblit pas depuis plus de cinq mois.

La réponse du régime a été jusqu'à présent la répression tout azimut allant des arrestations arbitraires jusqu'aux tortures et aux meurtres.

Les organismes internationaux contre les mauvais traitements humains et de défense des droits de l’Homme ont monté plusieurs fois au créneau pour dénoncer ou demander l'arrêt de cette escalade.

L'union européenne, la France ou les états unis ont demandé la publication des résultats généraux par bureau de vote, des élections du 22 février 2013 dont l'opposition dit avoir gagnée avant de subir un hold-up de la part du régime.

Le régime djiboutien se mure dans un silence assourdissant à l'intérieur comme à l'extérieur qui assure pourtant les maigres ressources du pays.

C'est lors de son dernier voyage en Europe à Londres le 8 mai 2013 que Guelleh a esquissé un semblant ouverture en direction de l'opposition en annonçant l'ouverture prochaine des négociations.

Depuis son retour à djibouti, Guelleh se met de nouveau dans le mur du silence et la répression a repris de plus belle.

Le dernier acte cette comédie tragique a été joué le 27 juin dernier, le jour de l'indépendance de djibouti, ou Guelleh a de nouveau sorti de son mutisme pour annoncer  sa volonté de négocier . Mais, cette intervention a laissé un arrière-goût de règlement des comptes avec une partie de l'opposition dont il ne souhaite pas associer aux négociations.

Pour les négociations, le peuple est toujours dans l'attente d'une réelle volonté du régime qui est victime de ses atermoiements pour être crédible.

Par contre au niveau de règlement de compte avec une partie de l'opposition, le régime  semble tenir parole avec l’arrestation et l’emprisonnement de DAF, leader de MRD, ancien journaliste et porte-parole de la coalition de l'USN.

DAF (Daher Ahmed Farah) est l'homme à abattre du régime et ses proches ou ses amis sont habitués aux cellules de la sinistre prison de Gabode.

Le régime Guelleh semble naviguer à vue en espérant distribuer des postes et des mallettes d’argent  pour diviser l’opposition, mais celle-ci semble tenir le choc.  

Pour l'instant, les revendications sont cantonnées à quelques quartiers de la capitale  pour intéresser les médias internationaux. Et, la chape de plomb médiatique décourage bon nombre des jeunes et les poussent dans le désarroi.


Mais, les atermoiements, l’entêtement, la répression tout azimut du régime, peuvent créer un climat insurrectionnel qui risque de créer une déflagration que la communauté internationale peine à mesurer les conséquences tant le pays est le dernier ilot de stabilité de la région et un site géostratégique d’importance mondial.