L'opposition
djiboutienne doit être positive et se préparer à tous les cas échéants.
Elle doit par
conséquent préparer l'échéance présidentielle 2016 d'une manière solide et
responsable.
Elle doit appliquer la démocratie et la transparence qu'elle réclame de la
part du régime.
Nous devons montrer à
nos militants, à notre peuple que nous pouvons nous confronter et débattre de
nos idées sans se déchirer et saluer le gagnant et le perdant avec le respect
qu'on leur droit. Le perdant d'aujourd'hui sera le gagnant de demain.
En outre, quelques
soient les scénarios du régime, usn sera perdante si elle choisit un candidat
non validé par les militants usn c.-à-d. le peuple opposant ou si l'usn part
dans le combat de façon désorganisé et divisé.
Le seul scénario qui
pourra sauver l'honneur et les valeurs de l'usn, ainsi que sa crédibilité
démocratique, est l'organisation des primaires.
Et, une fois désigné
son candidat, usn pourra exiger la transparence et l'équité du scrutin.
Avec un tel scénario,
l'usn aura de la voix à l'extérieur, elle va sauver son unité et étaler aux
yeux du monde ses valeurs.
Sommes-nous prêts à
l'alternance démocratique? Si oui, nous serons capables d'organiser ces
primaires dont il y aura confrontation des idées et des projets.
L'élection
présidentielle pourra même se jouer dans ses primaires car des candidats font
se révéler, d'autres font marquer des points pour l'avenir, d'autres font décevoir,
mais enfin de compter le changement sera déjà visible pour les djiboutiens et
plus aucune dictature ne pourra tenir face cet espoir, cette lumière!
Alors, sommes-nous
prêts? Encore un mois d'attente dans le cirque des négociations avec le régime
qui est déjà parti en campagne et ça sera trop tard!
Alors, sommes-nous
prêts à une alternance démocratique?
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