dimanche 16 août 2015

Djibouti : la chine cible le port de Djibouti

Djibouti : la chine cible le port de Djibouti

Les observateurs nationaux et internationaux ont vu ces derniers temps une frénésie de pose des « pierres » du régime djiboutien pour des projets de construction des infrastructures excessivement chères financés exclusivement par la chine. Beaucoup se sont posé la question sur la stratégie du régime djiboutien à vouloir endetter le pays sur des projets dont la rentabilité et leur utilité sont loin d’être prouvés. 

Quel jeu joue le régime djiboutien de vouloir plonger le pays à une crise économique, après celle de la politique ?

Il faut reconnaître qu’on accorde beaucoup de crédit à la « kléptocratie » du dictateur Guelleh en matière de stratégie, alors qu’en réalité, elle court derrière le billet « vert ».

La stratégie de l’endettement de Djibouti revient à l’empire du milieu ! La chine a un objectif très précis : devenir la première puissance économique et militaire de la planète.  Pour atteindre cet objectif, elle a besoin de maintenir une croissance à deux chiffres encore deux à trois décennies. Or, l’économie chinoise rencontre quelques difficultés structurelles liés notamment au passage de l’économie de « l’usine du monde » à l’économie  d’un pays développé et la création d’un marché intérieur favorisé par l’embourgeoisement d’une partie importante de sa population qui ne pourra plus assurer la production.

 Pour contourner cette problématique de la production, la chine veut établir son usine en Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec une main d’œuvre jeune, bon marché et malléable pour inculquer « le libéralisme chinois ». Ce choix répond également à la politique de rationalité d’installer l’usine au plus près de la mine (Afrique).

Si ce choix semble idéal pour la chine, il présente un défaut majeur, celui d’être totalement enclavé et à la merci des politiques tarifaires des pays disposants des ports dont certains sont en conflit ouverts avec l'Éthiopie. Mais, ce détail a été vite résolu en constant qu’il existe un port juste à côté et dont officie un Kléptoman sans scrupule. Le choix de récupérer ce port a été vite opté avec l’accord de l’Éthiopie qui semble elle aussi intéressée à récupérer ce bout terrain à terme.

Pour l’instant, il s’agit une hypothèse, mais celle-ci a un précédent dans l’histoire de l’Afrique. Souvenons-nous le cas du Canal de Suez, à la fin des travaux en 1869, la part de l'Égypte, s’élevait hauteur de 44 % de sa valeur, et 21 000 Français en étaient conjointement propriétaires.

Une des premières traversées, auxixe siècle
En 1875, la dette extérieure de l'Égypte contraint celle-ci à vendre ses parts au Royaume-Uni à prix d'aubaine – 4 000 000 £ – qui veut retrouver son influence sur la route des Indes. En 1882, des troupes britanniques s'installent sur les rives du canal pour le protéger et remplacent l'Empire ottoman comme tuteur du pays. Les Anglais parviennent ainsi à prendre le contrôle du canal sans avoir eu à financer sa construction.
 Nous avons les conséquences dramatiques que peut produire une dette extérieure  qui explose comme c’est le cas de Djibouti actuellement. Nous avons vu la tragédie Grecque très récemment, alors que celle-ci est bien intégrée dans un espace mieux protégé !

Comment peut-on être aussi irresponsable pour laisser filer la dette extérieure de son pays lorsqu’on attache une once d’intérêt pour l’avenir de son pays. Lors de l’agrandissement du canal de Suez très récemment le dictateur Egyptien a du se souvenir, comment l’Égypte avait perdu sa souveraineté en s’endettant de l’extérieur. Il a préféré demander la contribution des égyptiens. Il faut savoir que les égyptiens ont financé à 100% les travaux d’agrandissement du canal de suez.

À comparer avec notre dictateur, qui lors de son dernier interview à Voa,  sous un rire vaniteux pensait être le plus intelligent du monde! Al-sissi est un dictateur qui a encore de l’amour pour son pays, on ne peut pas  dire la même chose pour Guelleh.

Dans cette affaire, Guelleh et les caciques de son régime regardent plutôt leur porte-monnaie que l’avenir de leur « pays ». Ils ont l’œil rivé sur les sommes folles que les chinois distribuent en rétro-commissions que l’avenir incertain du bout terrain qu’ils officient.

Il semble également que l’occident à commencer par la France et les États-Unis sont hors-jeu dans le jeu chinois.

Si les États-Unis pratiquent l’endiguement de la chine dans le pacifique, l’empire du milieu prend l’avantage en Afrique et place ses pions au détriment de la démocratie et de la liberté du peuple Africain. En regardant de plus près les conditions de travail pratiquées par les firmes chinoises (c’est-à-dire l’état chinois) partout en Afrique, il semble que la chine fait l’économie de créer un nouveau marché d’esclaves en pratiquant d’un esclavage à grande échelle en Afrique même.

Pour le kléptoman Guelleh, les conditions de travail à la limite de l’esclavagiste de l’empire du milieu ne l’inquiète point. Il faut reconnaître que celles-ci sont largement meilleures que celles qui prévalent en Arabie Saoudite dont Guelleh avait signé il y a peu de temps un accord  d’envoi d’esclaves, pardon des « travailleurs djiboutiens ».

La perte de la souveraineté du pays ne l’inquiète point, vu qu’il a prévu de mettre fin l’indépendance et l’existence de Djibouti (les détails de la stratégie de Guelleh pour mettre Fin Djibouti dans le prochain article de la révolution Khamzin).

  

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