Djibouti :
la chine cible le port de Djibouti
Les observateurs
nationaux et internationaux ont vu ces derniers temps une frénésie de pose des « pierres »
du régime djiboutien pour des projets de construction des infrastructures excessivement
chères financés exclusivement par la chine. Beaucoup se sont posé la question sur
la stratégie du régime djiboutien à vouloir endetter le pays sur des projets
dont la rentabilité et leur utilité sont loin d’être prouvés.
Quel jeu joue le
régime djiboutien de vouloir plonger le pays à une crise économique, après
celle de la politique ?
Il faut reconnaître qu’on accorde beaucoup de crédit à la « kléptocratie » du dictateur
Guelleh en matière de stratégie, alors qu’en réalité, elle court derrière le
billet « vert ».
La stratégie de l’endettement
de Djibouti revient à l’empire du milieu ! La chine a un objectif très
précis : devenir la première puissance économique et militaire de la
planète. Pour atteindre cet objectif,
elle a besoin de maintenir une croissance à deux chiffres encore deux à trois décennies.
Or, l’économie chinoise rencontre quelques difficultés structurelles liés
notamment au passage de l’économie de « l’usine du monde » à l’économie
d’un pays développé et la création d’un
marché intérieur favorisé par l’embourgeoisement d’une partie importante de sa
population qui ne pourra plus assurer la production.
Pour contourner cette problématique de la
production, la chine veut établir son usine en Ethiopie, le deuxième pays le
plus peuplé d’Afrique avec une main d’œuvre jeune, bon marché et malléable pour
inculquer « le libéralisme chinois ». Ce choix répond également à la
politique de rationalité d’installer l’usine au plus près de la mine (Afrique).
Si ce choix semble
idéal pour la chine, il présente un défaut majeur, celui d’être totalement
enclavé et à la merci des politiques tarifaires des pays disposants des ports
dont certains sont en conflit ouverts avec l'Éthiopie. Mais, ce détail a été
vite résolu en constant qu’il existe un port juste à côté et dont officie un
Kléptoman sans scrupule. Le choix de récupérer ce port a été vite opté avec l’accord
de l’Éthiopie qui semble elle aussi intéressée à récupérer ce bout terrain à
terme.
Pour l’instant, il s’agit une hypothèse, mais celle-ci a un précédent
dans l’histoire de l’Afrique. Souvenons-nous le cas du Canal de Suez, à la fin
des travaux en 1869, la part de l'Égypte, s’élevait hauteur de 44 % de sa valeur, et 21 000 Français en étaient conjointement
propriétaires.
Une des
premières traversées, auxixe siècle
En 1875, la dette extérieure de l'Égypte contraint celle-ci à
vendre ses parts au Royaume-Uni à prix d'aubaine – 4 000 000 £ – qui veut retrouver son influence sur
la route des Indes.
En 1882, des troupes
britanniques s'installent sur les rives du canal pour le protéger et remplacent
l'Empire ottoman comme tuteur du pays. Les Anglais
parviennent ainsi à prendre le contrôle du canal sans avoir eu à financer sa
construction.
Nous avons les conséquences dramatiques que
peut produire une dette extérieure qui
explose comme c’est le cas de Djibouti actuellement. Nous avons vu la tragédie Grecque
très récemment, alors que celle-ci est bien intégrée dans un espace mieux
protégé !
Comment peut-on être aussi irresponsable pour laisser filer la dette extérieure de son pays lorsqu’on
attache une once d’intérêt pour l’avenir de son pays. Lors de l’agrandissement du
canal de Suez très récemment le dictateur Egyptien a du se souvenir, comment l’Égypte
avait perdu sa souveraineté en s’endettant de l’extérieur. Il a préféré demander la contribution des égyptiens. Il faut savoir que les égyptiens ont
financé à 100% les travaux d’agrandissement du canal de suez.
À comparer avec
notre dictateur, qui lors de son dernier interview à Voa, sous un rire vaniteux pensait être le plus intelligent
du monde! Al-sissi est un dictateur qui a encore de l’amour pour son pays, on
ne peut pas dire la même chose pour Guelleh.
Dans cette affaire,
Guelleh et les caciques de son régime regardent plutôt leur porte-monnaie que l’avenir
de leur « pays ». Ils ont l’œil rivé sur les sommes folles que les
chinois distribuent en rétro-commissions que l’avenir incertain du bout terrain
qu’ils officient.
Il semble également
que l’occident à commencer par la France et les États-Unis sont hors-jeu dans le
jeu chinois.
Si les États-Unis
pratiquent l’endiguement de la chine dans le pacifique, l’empire du milieu
prend l’avantage en Afrique et place ses pions au détriment de la démocratie et
de la liberté du peuple Africain. En regardant de plus près les conditions de
travail pratiquées par les firmes chinoises (c’est-à-dire l’état chinois)
partout en Afrique, il semble que la chine fait l’économie de créer un nouveau
marché d’esclaves en pratiquant d’un esclavage à grande échelle en Afrique
même.
Pour le kléptoman
Guelleh, les conditions de travail à la limite de l’esclavagiste de l’empire du
milieu ne l’inquiète point. Il faut reconnaître que celles-ci sont largement
meilleures que celles qui prévalent en Arabie Saoudite dont Guelleh avait signé
il y a peu de temps un accord d’envoi d’esclaves,
pardon des « travailleurs djiboutiens ».
La perte de la souveraineté
du pays ne l’inquiète point, vu qu’il a prévu de mettre fin l’indépendance et l’existence
de Djibouti (les détails de la stratégie de Guelleh pour mettre Fin Djibouti
dans le prochain article de la révolution Khamzin).
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