mardi 14 avril 2015

Djibouti: Alerte Orange sur l'avenir du pay


Quoique qu'on dise à un an jour pour jour de l'échéance présidentielle 2016, tous les regards sont désormais tournés à Djibouti vers cette date. L'ampleur de la sortie de l'opposition usn a secoué les stratèges du régime ump, obligé à riposter et étaler leurs faiblesses. Inutile de dire qu'on rentre en plein pied à l'échéance de tous les risques. Même si les conditions ne sont pas réunis et qu'il n'y a pas pour l'instant des candidats déclarés, la campagne semble s'accélèrer terriblement. En moins de deux jours, nous constatons que les militants sont prêts à en découdre, espérons juste que ça se passe dans les urnes.
Si Guelleh comptait un découragement du peuple opposant, il n'en ait rien. De l'autre côté, la minorité qui soutient le régime est plus que motivée et l'opposition doit tenir en compte sinon elle en va devant une désillusion monumentale!
Aucun boycott, ou élection truquée n'est considéré comme option au risque d'abîmer le pays irrémédiablement. La balle est dans le camp des politiques qui doivent trouver le ton et la solution adéquate pour baliser le chemin de l'alternance sans quoi le pays est au bord du gouffre!
Dans le cas, où le pays se fracasse contre la falaise électorale de 2016, les leaders de l'opposition comme ceux du régime prendront une immense responsabilité face aux événements qui font suivre à la destruction du pays. La peur et la soumission de l'opposition ne sauveront pas le pays au contraire ça amènera une situation de ral bol collectif qui conduira une révolution dont l'opposition n'est pas prête à en assumer.
Il est plus que certain que le pays court un danger imminent.
Ce risque-là est plus accentué lorsque nous savons que le pays ne dispose pas une armée nationale digne de ce nom.
Que Guelleh veuille ou non, je pense fermement que la possibilité d'une alternance par les urnes existe à Djibouti à condition de s'y prendre autrement de ce qu'on fait jusqu'à présent, des solutions existent à condition de ne pas s'enfermer sur une seule voie.
Du côté du régime, l'entourage du chef de l'état doit savoir que le quatrième est le mandat de tous les dangers aucun dictateur n'a échappé à la malédiction du quatrième mandat et Djibouti ne fera pas exception. Il est temps de sauver d'iog de lui-même. Il est temps de le mettre en retrait pour sauver le pays et iog lui-même.
Du côté de l'opposition, nous devons garantir une amnistie aux tortionnaires du régime actuel par un processus de réconciliation nationale s'ils quittent le pouvoir via une alternance pacifique, il en va de l'intérêt et de la survie de notre pays.
La lutte continue plus que jamais, mais le temps presse et la falaise approche à grands pas.

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