lundi 16 novembre 2015

Djibouti : les salariés du régime ou comment l’opposition est contrôlée par le régime !




Djibouti est une entreprise privée dont le PDG n’est autre que le dictateur Ismael Omar Guelleh !
Si le PIB de Djibouti est l’un des plus élevés d’Afrique, le taux de pauvreté avoisine le 90% dont plus de 50% d’extrême pauvreté.

L’argent du peuple djiboutien  est utilisé pour garantir le pouvoir à vie du dictateur Guelleh. Pour sa tranquillité Guelleh arrose la presse étrangère surtout somaliphone (tel : BBC, VOA, ect..), mais également francophone (tel : Jeune Afrique, …).

En dehors de la presse, Guelleh finance des lobbyings mafieux qui lui assurent des entrées auprès des chancelleries occidentales, chinoises, arabes ou des autres organismes sous-couverts des bailleurs de fond qui spéculent sur l’endettement des pays africains.

Mais, la presse ou les lobbyings ne suffisent plus à Guelleh pour pérenniser son pouvoir à vie, il investit beaucoup dans l’opposition. Il a réussi à placer des infiltrés au cœur décisionnaire de l’opposition pour être en avant-poste des projets de l'opposition et contrecarrer toutes actions de celle-ci.

Certains partis ont même des conseillers auprès du gouvernement. En gros, ils conseillent le régime sur le comment, il faut combattre la minorité de l’opposition qui représente la majorité de la population.  En réalité, l’opposition vient d’inventer une « démocratie des chefs ». Un groupe de quelques individus qui ne représentent en réalité rien s’auto-octroient des pouvoirs pour museler la masse militante.

Mais, l’emprise du régime sur l’opposition ne s’arrête pas aux frontières de Djibouti, mais s’étend et a des tentacules en l’Europe jusqu’en Amérique!

En Europe et en Amérique, l’opposition est paralysée par la volonté de quelques individus  qui par un jeu subtile de la dictature, se retrouvent salariés de l’entreprise IOG.  Ce Jeu subtile consiste à faire croire aux intéressés que les membres du régime Guelleh participent à une solidarité clanique, ethnique ou tribale envers eux! 

Pour certains, cette prostitution est assumée pleinement en allant ouvertement en lieu de résidence d’un certain ALI Guelleh ou d'autres émissaires du régime lors de leurs nombreux passages à PARIS ou Bruxelles. D'autres passent par la porte derrière, parlent des visites privées  ou des liens familiaux.

Ces salariés d’un nouveau genre sont payés pour leurs inactivités et leurs capacités à contenir les autres opposants. Ils passent leur temps à épier les faits et gestes des vrais opposants.  Des fois, ils utilisent des titres pompeux pour discréditer l’opposition djiboutienne auprès des organismes, partis ou gouvernements étrangers.

Ces salariés du régime font un travail de titan pour stopper au mieux ralentir le travail de l’opposition afin d’assurer la longévité du régime et ainsi leur gain du pain!

Beaucoup des djiboutiens se posent la question de l’inaction de l’opposition, mais ne soupçonnent pas un instant que bon nombre des « responsables usn » qui sont  des salariés du régime avant de se faire passer pour des démocrates luttant contre la dictature.

La phonie des salariés du régime réside dans l’expression démocratique du peuple djiboutien où qu’il se trouve!

Ils s’inventent toutes les prétextes pour  que les gens ne choisissent pas  librement leur responsables qu’on soit dans la diaspora ou au pays.

Le premier prétexte est que le peuple djiboutien n’est pas prêt pour choisir ses responsables.  En réalité c’est eux qui ne sont pas prêts. On oublie souvent de leur répondre avec ce dicton : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ».  C’est en utilisant la démocratie, qu’on devient de plus en plus démocrate, rien n’est inné !  Ceux qui disent que le peuple n’est pas prêt invoquent des prétextes coutumières, comme si la dictature était la pratique de nos ancêtres ! 

Ces gens se battent bec et ongle pour perdurer le système dont ils prétendent combattre car c’est leur gain de pain !

L’Usn dont le peuple a cru une lueur d’espoir un moment, se transforme un piège redoutable pour les démocrates accusés de travailler pour la dictature s’ils essaient de formuler une once de critique au fonctionnement de l’appareil. Le  culte du dictateur est remplacé par le culte du haut conseil !

Critiquer le haut conseil ou de l’usn est synonyme de trahison ou crime qui vous conduiront à  excommunication de la communauté « démocratique » !

Les démocrates sont chassés de l’usn, soit par leurs propres partis dont la démocratie ne dépasse pas le cadre du slogan, soit par la déception  donc  il y a de tromperie dans la marchandise de l’usn !
Cette USN ne correspond aucunement à celle vendue au peuple djiboutien lors de la campagne électorale des élections législatives.

Chacun doit assumer ses responsabilités en particulier les oulémas et le leader du parti MRD les seuls dont le peuple avait encore un peu de confiance  et qui sans eux le peuple n’aura ni voté, ni suivi les salariés du régime.

Il en va de votre crédibilité si vous laissez cette machine usn continuer sur cette voie !
C’est soit la démocratie au sein de l’opposition ou bientôt la naissance d’une vraie opposition contre 
la dictature en dehors de l’usn et qui amènera la révolution salvatrice!

Nous ne pouvons pas cautionner la continuité de la dictature Guelleh après que des jeunes sacrifient leur vie!


Nous ne pouvons pas accepter que des jeunes sacrifient leur vie et subissent les tortures pour que certains obtiennent des postes !

mardi 3 novembre 2015

Djibouti: La marche de la Honte, une marche forcée!


Sur certaines pages Facebook ainsi que sur celle du rpp, itself, il est écrit qu'une foule de 150.000 personnes s'est retrouvée pour la séance de pleurniches. Ce chiffre est également repris dans les réseaux sociaux par quelques rares excités dont leur fonction principale consiste à la désinformation de la population.  

La Journée de la Jeunesse Africaine instituée en 2006 par l’union Africaine devrait être célébrée dignement par la jeunesse  djiboutienne ce 1èr novembre à la place nous avons eu droit une marche forcée organisée par l’administration de certains fonctionnaires, pas tous heureusement, de quelques badauds, des enfants curieux de l’événement et des réfugiés réquisitionnés pour l’occasion.  

La majorité des fonctionnaires a pu se soustraire à cette marche de la honte et des politiques UMP peu soucieux d’imaginer un futur de justice et de prospérité pour tous. Le peuple comprends aisément que derrière le slogan « Un 4ème mandat pour IOG » se dessine le maintien des privilèges pour une oligarchie déconnectée ou peu soucieuse de la réalité socio-économique dans laquelle est confrontée une écrasante majorité de la population djiboutienne. Cette oligarchie même qui depuis 1999 a ponctionnée sans vergogne dans les derniers
publics.

Nous pouvons estimer entre 2500 et 3000 le nombre de personnes présentes à cette manifestation appelée par les djiboutiens à juste titre, la Marche de la Honte ou des poltrons car effrayés à l’idée de passer par les urnes et de manière transparente. Les poltrons essayent de se rassurer par des mises en scène telle cette manifestations et d’autres suivront mais le peuple djiboutien n’est pas dupe. Le statuquo dans le meilleur des cas ou la décomposition de l’administration, de l’éducation et du système sanitaire du moins de ce qui en reste ne saurait être une solution envisageable pour les djiboutiens.

Outre le fait de rassurer le baron qui n’a jamais su gagner une élection de manière transparente pour ne pas dire honnêtement, cette marche était probablement destinée d’un point communication aux pays occidentaux, un message leur était envoyé. Ces pays occidentaux envers qui notre oligarchie a le plus grand respect ou plus la crainte d’être catégoriser dans la mauvaise liste des malfaiteurs de leur peuple. Au même titre que le peuple djiboutien les pays occidentaux ne sont pas dupes et savent pertinemment que la volonté du peuple djiboutien tend vers un avenir meilleur et non pas le statuquo.

IOG, croit-il réellement que les 2500 à 3000 personnes avec toutes les catégories citées ci-dessus, du moins celles qui sont de nationalité djiboutienne, lui sont acquises ?

Rien n’est moins sure car les djiboutiens ont pris conscience que leur avenir, celui de leurs enfants et de leur pays résidait dans le choix d’une autre politique, d’une ère nouvelle dans la gestion des deniers publics, d’une justice pour tous et du respect de la dignité humaine.
Les usurpateurs, oligarques et autres cancers du pays peuvent continuer à murmurer le contraire à l’oreille du baron mais sachant que rien ne viendra contredire la volonté du peuple.

Ahmed Lanca

vendredi 9 octobre 2015

Djibouti : Guelleh dans les pas de NKurunziza.

Djibouti : Guelleh dans les pas de NKurunziza.


Pour valider son quatrième mandat, Guelleh ne recule devant rien !
Quitte à brûler le pays !

Conscient de son impopularité extrême, Guelleh use et abuse la violence pour imposer un énième mandat usurpé au pays.

Les manifestations et les revendications pacifiques sont criminalisés pour pousser les djiboutiens à l’affrontement. Dans le nord du pays, le régime a déjà franchi l’étape de la guerre totale contre la population suite à des prétendus incursions érythréennes.
Autant dire, il s’agit des prétextes frauduleuses et fallacieuses, pour bâillonner la population du nord comme avant chaque échéance électorale. Le régime a la fâcheuse habitude de déclarer le nord trop souvent une zone de guerre pour interdire l’opposition d’y accéder et limiter fortement tous les accès.

Plus que jamais le régime Guelleh est en panique à mesure que la révolte gronde à l’intérieur du pays du sud au Nord.
Les villes du sud, Dikhil, la ville de l’unité et Ali-sabieh, la ville Assajog, sont en rupture avec le pouvoir Guelleh et se placent en pointe de la révolte contre un quatrième mandat.  La révolte du sud traduit un ras-le-bol général qui touche la totalité du territoire. Il faut savoir que les villes du Nord Tadjoura(la ville blanche) et Obock(la plus ancienne ville de Djibouti) sont en divorce avec le régime Guelleh depuis plus d’un quart du siècle, la violence du régime y est quotidienne, les privations aussi. Le régime essaie d’étouffer une révolte enracinée par la force, mais force est de constater que la résistance du peuple du nord est beaucoup plus importante que le régime pouvait croire.

La capitale Djibouti, bouillonne, la révolte est quotidienne dans les quartiers populaires et commence à atteindre les quartiers huppés de la capitale. Plus personne ne semble à l’abri des méfaits du régime Guelleh.

Les déclarations tonitruantes de signatures des mégas projets cachent une réalité, beaucoup moins réjouissante. Les caisses de « l’état » sont vides. Pour payer ses fonctionnaires, l’état djiboutien emprunte à tour des bras avec des taux exorbitants. Le pays s’endette à coup des millions de dollar. La corruption s’installe sur l’ensemble de l’échelle de l’appareil administratif (du ministre au simple employer du bureau). Aucun lien de subordination n’est respecté au sein de l’administration comme au sein des forces armées.

La jeunesse emprunte le chemin de l’exil et de l’émigration avec son lot de malheurs. Entre les prisons de Guelleh dont la torture est quotidienne ou mourir en méditerranée, les jeunes préfèrent se jeter à la mer.

  Suite des remontrances des pays occidentaux, le chef maton de la prison à ciel ouvert que devenu Djibouti, à dans son excès habituel empêcher des jeunes bacheliers à poursuivre leur étude en Egypte en confisquant leur passeport  avec le passage au case prison. La dictature a vu dans cette affaire un nouveau filon à exploiter la misère des familles en désarroi. D’après certaines informations, le colonel Abdillahi Abdi a conseillé certaines familles de payer le responsable de la police du PAF pour laisser passer les jeunes à voyager afin de poursuivre leurs études. Il faut savoir que le régime alimentaire a tout prévu pour saigner à mort les familles en laissant débourser leur dernier centime afin d’aider leurs enfants à poursuivre leur étude en Egypte et surtout en refusant de rembourser les billets d’Avion vue qu’il s’agit une décision du chef maton.

Avec cette décision absurde et irresponsable, le dictateur Guelleh condamne à coup sur ces jeunes à l’immigration et à l’exil en suivant un chemin beaucoup dangereux pour leur vie.

Mais, Guelleh a peu d’égard à la vie de ces jeunes comme ceux qu’il garde en prison en essayant de les briser mentalement et physiquement.

En général Guelleh a peu d’égard à la vie de ses concitoyens, son dieu c’est le billet vert ! Son objectif est de garder et préserver son emprise sur un pays devenu son entreprise personnelle.

Il veut garder le pouvoir à l’image du tyran Assad ou le pasteur fou du Burundi Mr Nkurunziza en éliminant la moitié de sa population !

La faiblesse des sanctions de la communauté internationale à l’encontre de Mr Nkurunziza ouvre la voie à la dislocation de Djibouti.

La faiblesse de la réaction de la communauté internationale face au Tyran Assad encourage le dictateur Guelleh à faire couler le sang des démocrates.

Le manque d’une réaction forte de la diaspora djiboutienne, causée en partie par les décisions absurdes de l’USN encourage le dictateur Guelleh à vouloir constituer une diaspora alimentaire.

Guelleh veut utiliser tous les moyens dont on dispose pour garder le pouvoir et il préfère la disparition du pays que celui de son pouvoir !

Face Guelleh, l’inaction ou l’attente  n’est pas une  option acceptable pour sauver le pays !
Toute Hypothèse incluant Guelleh à l’avenir de Djibouti après 2016 condamne le pays à l’instabilité, voire la disparition.
La seule voie pour sauver le pays passe par la démocratie. Les seules balles à utiliser contre Guelleh, ce sont les voix du peuple djiboutien !
Alors, la balle est dans le camp des démocrates Djiboutiens ! La solution est à portée de la main !
Le manque du courage ou le manque d’imagination ou  d’inspiration condamne le pays à un sort peu enviable !


vendredi 21 août 2015

Djibouti: IOG « Pour protéger mes avoirs du détournement, je dissous mon pays » !

Djibouti: IOG « Pour protéger mes avoirs du détournement, je dissous mon pays » !


Bien évidemment, Guelleh ne prononcera pas cette phrase avec autant de clarté, mais si on sait lire entre les lignes, il est bien évident  que Guelleh souhaite mettre fin l’existence du bout de territoire qu’il officie en le diluant dans la grande Ethiopie.
Si Gouled (ancien dictateur de Djibouti et oncle de l’actuel) était un homme attaché à la souveraineté et l’existence de Djibouti, Guelleh n’a jamais voué un quelconque intérêt pour Djibouti. Lui, son intérêt est ailleurs, l’argent ou comment utiliser le pouvoir pour s’enrichir. L’homme voue une obsession quasi mystique au billet vert !
Il pense qu’on peut tout acheter et tout vendre ! Aucun principe, ni de valeur morale et encore moins de foi ! Pour lui, la valeur de l’homme est liée à son compte en banque ! Il faut se référer dans sa déclaration lors de l’élection du président Wada au Sénégal : « L’opposition du Sénégal a gagné parce qu’elle est riche, Wade est riche, on n’a pas une telle opposition à Djibouti ». Ceci traduit son acharnement judiciaire contre Boreh (le seul djiboutien à ne pas être entièrement dépouillé par Guelleh). L’autre Obsession de Guelleh est DAF, la seule énigme de Guelleh dans  sa logique  que «  l’argent créa l’homme » ! Voila un homme qui n’a rien à priori et qui dit non à Guelleh pendant plus de vingt ans !
Il faut reconnaitre que beaucoup d’opposants ont mangé dans les râteliers de la dictature, avant de tomber en disgrâce et rejoindre l’opposition souvent par dépit qu’une conviction affirmée face à la logique Guelleh.
Pour autant, ce que Guelleh prépare pour le pays est sans commune mesure et devrait rassembler toute personne qui voue un peu d’intérêt pour l’existence de Djibouti en tant que pays et nation souverain.
Même si Guelleh a amassé des sommes folles sur le dos de Djiboutiens, il est confronté un problème de taille: comment protéger « ses avoirs ». Il ne fait confiance à personne qu’on soit de son camp ou du camp adverse. En outre, il sait que la période des dictatures africaines tire sa révérence et que les changements des constitutions ne constituent que les derniers salves d’une guerre perdue d’avance ! L’histoire est en train de s’écrire, comme à la période de décolonisation, l’Afrique est sur le point de se « dé-dictateriser » !
Acculé de partout et surtout ayant peur de se retrouver devant le Cour pénal international (CPI) à la suite des plaintes de génocide contre la population du Nord ou d’assassinats, sans parler son affaire avec la justice française à la suite du mort du juge Bernard Borrel, Guelleh comme un petit enfant, pris en faute, essaie de se cacher derrière la jupe de sa maman. Et, cette maman protectrice, c’est l’Ethiopie pour lui.
Pour l’Ethiopie, qui n’a jamais caché son envie de récupérer Djibouti, cette demande de protection de Guelleh est un cadeau de Dieu  pour s’accaparer enfin le pays « sans attirer le regard du monde » ! Les intérêts de deux partis se rejoignent, le deal peut commencer !
 A Guelleh de livrer le pays et à l’Ethiopie d’offrir le maitre de Djibouti, un destin similaire à celui d’Al-Moudi, un autre enfant éthiopien de nationalité saoudienne, qui bénéficie un traitement particulier dans les affaires en Ethiopie.
Pour Guelleh le calcul est simple. S’il met fin Djibouti, il pourra solder la longue liste des affaires financières et criminelles dont il fait l’objet. Voilà, que l’homme avec la complice coupable d’Ethiopie  rêve « destin de panafricanisme » en prétendant réunir deux pays pour la première fois dans l’histoire d’Afrique (après la somalie). 
  La stratégie de Guelleh est de rendre Djibouti totalement dépendante d’Ethiopie  au niveau économique pour que l’intégration politique se fasse quasiment automatique. Même les soutiens les farouches du régime commencent à se rendre compte que le pays est livré à l’Ethiopie.

Avec cette grille de lecture, on peut comprendre aisément les dernières poses « pierre » du dictateur Guelleh. Depuis,  le troisième mandat, Guelleh suit à la ligne un projet affiné et travaillé en Ethiopie.
La phase 1 du projet est finie. Il s’agissait de réaliser l’intégration économique de Djibouti, mais également lancer les projets d’infrastructures qui ont pour seuls buts de mieux articuler la dépendance de Djibouti à l’Ethiopie. Ces projets sont financés par les maigres ressources Djiboutiens, mais le principal bénéficiaire c’est l’Ethiopie. La bande alimentaire qui entoure encore Guelleh ne voit nullement le destin funeste qui l’attend, mais elle a les yeux rivés sur son compte en banque en oubliant qu’elle remplit un seau sans fond car Guelleh le vide à son envie pour éviter de tomber sur un autre Boreh !

L’opposition Djiboutienne dans son ensemble ou une grande partie du peuple djiboutien n’ont pas encore pris la mesure de la gravité de la situation. Beaucoup d’entres nous se disent, c’est trop gros (aucune référence avec le poids d’iog) pour que ceci soit vrai !
Certains pensent encore qu’il s’agit juste une bataille politique.
Guelleh veut imposer un quatrième mandat au pauvre peuple djiboutien pour finir cette funeste tâche de livrer le pays à l’Ethiopie !
Si le pays est déjà emballé et prêt à être livré ! Car il ne s’agit en aucune manière une réunification de deux peuples, mais absorption de Djibouti par l’Ethiopie, la réaction du peuple djiboutien est pour l’instant la seule inconnue (en oubliant celle du Divin) dans l’équation de Guelleh !
Le peuple djiboutien est-il prêt à une troisième colonisation après celle de la France, de Gouled-Guelleh?
L’absorption tant attendu en Ethiopie de Djibouti, pourra-t-elle conduire à la décomposition de l’Ethiopie ?
En outre, Guelleh qui pense fuir de ses obligations et ses responsabilités, n’est-il pas en train de se jeter dans la gueule du loup.
 Les éthiopiens une fois aux commandes de la nouvelle identité, n’auront pas des difficultés pour mettre Guelleh et ses acolytes derrière les barreaux afin de récupérer les « avoirs volés » de Djibouti.

 Dans la folle fuite en avant de Guelleh, les Djiboutiens peuvent tout perdre ! Il est temps d’arrêter Guelleh avant qu’il fasse malheur !

dimanche 16 août 2015

Djibouti : la chine cible le port de Djibouti

Djibouti : la chine cible le port de Djibouti

Les observateurs nationaux et internationaux ont vu ces derniers temps une frénésie de pose des « pierres » du régime djiboutien pour des projets de construction des infrastructures excessivement chères financés exclusivement par la chine. Beaucoup se sont posé la question sur la stratégie du régime djiboutien à vouloir endetter le pays sur des projets dont la rentabilité et leur utilité sont loin d’être prouvés. 

Quel jeu joue le régime djiboutien de vouloir plonger le pays à une crise économique, après celle de la politique ?

Il faut reconnaître qu’on accorde beaucoup de crédit à la « kléptocratie » du dictateur Guelleh en matière de stratégie, alors qu’en réalité, elle court derrière le billet « vert ».

La stratégie de l’endettement de Djibouti revient à l’empire du milieu ! La chine a un objectif très précis : devenir la première puissance économique et militaire de la planète.  Pour atteindre cet objectif, elle a besoin de maintenir une croissance à deux chiffres encore deux à trois décennies. Or, l’économie chinoise rencontre quelques difficultés structurelles liés notamment au passage de l’économie de « l’usine du monde » à l’économie  d’un pays développé et la création d’un marché intérieur favorisé par l’embourgeoisement d’une partie importante de sa population qui ne pourra plus assurer la production.

 Pour contourner cette problématique de la production, la chine veut établir son usine en Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec une main d’œuvre jeune, bon marché et malléable pour inculquer « le libéralisme chinois ». Ce choix répond également à la politique de rationalité d’installer l’usine au plus près de la mine (Afrique).

Si ce choix semble idéal pour la chine, il présente un défaut majeur, celui d’être totalement enclavé et à la merci des politiques tarifaires des pays disposants des ports dont certains sont en conflit ouverts avec l'Éthiopie. Mais, ce détail a été vite résolu en constant qu’il existe un port juste à côté et dont officie un Kléptoman sans scrupule. Le choix de récupérer ce port a été vite opté avec l’accord de l’Éthiopie qui semble elle aussi intéressée à récupérer ce bout terrain à terme.

Pour l’instant, il s’agit une hypothèse, mais celle-ci a un précédent dans l’histoire de l’Afrique. Souvenons-nous le cas du Canal de Suez, à la fin des travaux en 1869, la part de l'Égypte, s’élevait hauteur de 44 % de sa valeur, et 21 000 Français en étaient conjointement propriétaires.

Une des premières traversées, auxixe siècle
En 1875, la dette extérieure de l'Égypte contraint celle-ci à vendre ses parts au Royaume-Uni à prix d'aubaine – 4 000 000 £ – qui veut retrouver son influence sur la route des Indes. En 1882, des troupes britanniques s'installent sur les rives du canal pour le protéger et remplacent l'Empire ottoman comme tuteur du pays. Les Anglais parviennent ainsi à prendre le contrôle du canal sans avoir eu à financer sa construction.
 Nous avons les conséquences dramatiques que peut produire une dette extérieure  qui explose comme c’est le cas de Djibouti actuellement. Nous avons vu la tragédie Grecque très récemment, alors que celle-ci est bien intégrée dans un espace mieux protégé !

Comment peut-on être aussi irresponsable pour laisser filer la dette extérieure de son pays lorsqu’on attache une once d’intérêt pour l’avenir de son pays. Lors de l’agrandissement du canal de Suez très récemment le dictateur Egyptien a du se souvenir, comment l’Égypte avait perdu sa souveraineté en s’endettant de l’extérieur. Il a préféré demander la contribution des égyptiens. Il faut savoir que les égyptiens ont financé à 100% les travaux d’agrandissement du canal de suez.

À comparer avec notre dictateur, qui lors de son dernier interview à Voa,  sous un rire vaniteux pensait être le plus intelligent du monde! Al-sissi est un dictateur qui a encore de l’amour pour son pays, on ne peut pas  dire la même chose pour Guelleh.

Dans cette affaire, Guelleh et les caciques de son régime regardent plutôt leur porte-monnaie que l’avenir de leur « pays ». Ils ont l’œil rivé sur les sommes folles que les chinois distribuent en rétro-commissions que l’avenir incertain du bout terrain qu’ils officient.

Il semble également que l’occident à commencer par la France et les États-Unis sont hors-jeu dans le jeu chinois.

Si les États-Unis pratiquent l’endiguement de la chine dans le pacifique, l’empire du milieu prend l’avantage en Afrique et place ses pions au détriment de la démocratie et de la liberté du peuple Africain. En regardant de plus près les conditions de travail pratiquées par les firmes chinoises (c’est-à-dire l’état chinois) partout en Afrique, il semble que la chine fait l’économie de créer un nouveau marché d’esclaves en pratiquant d’un esclavage à grande échelle en Afrique même.

Pour le kléptoman Guelleh, les conditions de travail à la limite de l’esclavagiste de l’empire du milieu ne l’inquiète point. Il faut reconnaître que celles-ci sont largement meilleures que celles qui prévalent en Arabie Saoudite dont Guelleh avait signé il y a peu de temps un accord  d’envoi d’esclaves, pardon des « travailleurs djiboutiens ».

La perte de la souveraineté du pays ne l’inquiète point, vu qu’il a prévu de mettre fin l’indépendance et l’existence de Djibouti (les détails de la stratégie de Guelleh pour mettre Fin Djibouti dans le prochain article de la révolution Khamzin).

  

mardi 14 avril 2015

Djibouti: des primaires au sein de l'opposition Usn


L'opposition djiboutienne doit être positive et se préparer à tous les cas échéants.
Elle doit par conséquent préparer l'échéance présidentielle 2016 d'une manière solide et responsable.
Elle doit appliquer la démocratie et la transparence qu'elle réclame de la part du régime.
Nous devons montrer à nos militants, à notre peuple que nous pouvons nous confronter et débattre de nos idées sans se déchirer et saluer le gagnant et le perdant avec le respect qu'on leur droit. Le perdant d'aujourd'hui sera le gagnant de demain.
En outre, quelques soient les scénarios du régime, usn sera perdante si elle choisit un candidat non validé par les militants usn c.-à-d. le peuple opposant ou si l'usn part dans le combat de façon désorganisé et divisé.
Le seul scénario qui pourra sauver l'honneur et les valeurs de l'usn, ainsi que sa crédibilité démocratique, est l'organisation des primaires.
Et, une fois désigné son candidat, usn pourra exiger la transparence et l'équité du scrutin.
Avec un tel scénario, l'usn aura de la voix à l'extérieur, elle va sauver son unité et étaler aux yeux du monde ses valeurs.
Sommes-nous prêts à l'alternance démocratique? Si oui, nous serons capables d'organiser ces primaires dont il y aura confrontation des idées et des projets.
L'élection présidentielle pourra même se jouer dans ses primaires car des candidats font se révéler, d'autres font marquer des points pour l'avenir, d'autres font décevoir, mais enfin de compter le changement sera déjà visible pour les djiboutiens et plus aucune dictature ne pourra tenir face cet espoir, cette lumière!
Alors, sommes-nous prêts? Encore un mois d'attente dans le cirque des négociations avec le régime qui est déjà parti en campagne et ça sera trop tard!

Alors, sommes-nous prêts à une alternance démocratique?

Djibouti: Tribalisme, quand tu nous tiens !




Il est des moments où on se force à étouffer ses convictions pour la sauvegarde de valeurs qui nous paraissent plus nobles, plus élevées : l’Unité, l’Intérêt General, la Patrie…

Partant du principe bien-sûr que chaque membre du nouveau groupe constitué qu’est l’U.S.N. est capable d’une telle abnégation.
Mais quand des petits « accrocs » se multiplient et se révèlent être plus que de simples incidents, mais une véritable ligne directrice, une volonté, il est temps alors de prendre ses responsabilités.

C’est ce qu’a fait Maître ZAKARIA sur les ondes de « Nabad-Nantes ».
C’est ce que je fais aujourd’hui par écrit et sur ma page.

« Trop de couleuvres avalées finissent par faire déborder le vase ».
C’est de moi, reflet de ma frustration contenue et de ma colère.
Il faut dire que rien ne nous a été épargné ces derniers temps, surtout nous de la Diaspora, en particuliers, nous non-Afars, non-Issas.
Je ne parlerai que de l’AFFAIRE ZAKARIA » et de ses retombées.
Afin d’éviter le sacro saint « Tout va bien dans le meilleur des mondes » régulièrement distillé par le Haut-Conseil, j’ai préféré crever l’abcès en confrontant les 2 visions dans l’émission de radio « Nabad-Nantes ».

Les réactions de mes « amis » de l’U.S.N. m’ont sidérée.
D’une violence inouïe envers Maître ZAKARIA, tiens, tiens…
Je ne prendrais pas la peine de répondre à la bêtise de ceux qui considèrent Maître ZAKARIA comme un traitre (si, si) à la solde du régime. Je leur fait juste remarquer que de tous les avocats Djiboutiens, (même ceux rayés du barreau), il a été le seul à avoir défendu les opposants, et ce depuis des décennies.
Je ne prendrai que quelques articles qui me paraissent les plus emblématiques.
I)                   L’analyse d’un esprit brillant : Pontife de Kaluwalle

                      « Esprit de janvier 2013, es tu là ? »

Brillante analyse, mais malhonnête. On n’a pas le droit de maquiller la vérité. Qu’elle est-elle ?
Le Docteur Abbatté n’a pas (telle que cité dans l’analyse), préféré un jeune Afar à un vieil Afar aigri. NON !
Le FRUD, d’après  Le Docteur Abbatté, se retrouve humilié par le RPP. Et d’ailleurs, sans l’arrivée des parlementaire U.S.N. à l’assemblée, ce candidat n’aurai jamais été choisi ! Donc, toujours d’après le Docteur Abbatté, il faut voter pour ce candidat afin de bâtir de futures alliances. Là est la triste réalité.
C’est clair, le Docteur Abbatté a préféré donner sa voix à un Afar du régime, humilié, piétiné, que sais-je, mais, consentant.
Il ne semble pas avoir entendu un membre du FRUD se plaindre ou soutenir le peuple face à la dictature durant ces 15 dernières années, au contraire !


Bon seigneur, Notre Pontife de Kaluwalle,  relève quand même une erreur du Docteur, erreur qu’il qualifie de « petite indélicatesse »

Pour faire simple : Maître ZAKARIA, qui faut-il le rappeler est Issak, veut : « Entrer dans l’Histoire »
Cette « petite indélicatesse » mérite une explication :
Qu’un jeune ou qu’un vieil Afar, aigri ou non, présente sa candidature contre un jeune ou un vieux Issa, aigri ou non, est normal, naturel et allant de soi.
Mais que Maître ZAKARIA  ose se présenter à ce poste ! C’est un parjure, un crime ! Ce monsieur outrepasse son rôle, et n’aspire qu’à « Entrer dans l’Histoire ».

Monsieur veut être le 1er non-Afar et non-Issa à postuler à ce poste. (Perdu d’avance je précise !)
Il faut être aveugle pour ne pas voir là l’expression même du tribalisme le plus abjecte, que nous sommes TOUS sensés combattre.
Il faut être aveugle pour ne pas voir là une volonté de perpétuer cette situation, réconfortante pour certains, de profiter de ce système de 50 / 50.
Il faut être aveugle pour ne voir qu’une simple « indélicatesse » dans ce message CLAIR adressé à toute une partie de la population que l’on souhaite maintenir écartée de toute responsabilité de la gestion de la cité.
Il faut être aveugle … ou cautionner cet état de fait.
Je ne suis pas naïf.
Qu’il y ait quelques irréductibles tribalistes au sein de l’U.S.N., soit.
Mais que ce tribalisme s’exprime de façon aussi éhontée et décomplexée au sein même des plus hautes instances de l’U.S.N. et d’un cercle d’intellectuels « amis » me donnent des spasmes de dégout.
Personnellement, mon appartenance à l’opposition ne pas d’hier, et n’est pas anonyme. Et mon adhésion à l’esprit U.S .N. ne découle pas d’une volonté d’alternance ethnico-tribale, dans la continuité. NON ! Elle est l’expression d’une volonté réelle de changement.
II)                   L’art d’accuser la victime


Si en plus, comme Maître ZAKARIA, j’ai le malheur de pointer du doigt les écarts des membres de l’U.S.N., l’artillerie lourde est de sorti.
D’abord par notre brillant intellectuel, Pontife de Kaluwalle, encore lui, très engagé dans ce combat : « L’obsession du tribalisme doit cesser ».
D’où le titre de mon 2ème paragraphe.
Non, mon cher pontife, votre analyse ne tient pas, car elle est tribale.
Et malgré tous vos efforts, louables, vous n’êtes finalement que le reflet de la société tri baliste que vous êtes supposé combattre.
Car voyez vous, mon ami, ce qui doit cesser, c’est le tribalisme.
Vous n’arrivez même pas à concevoir cela. Ou pire encore, vous ne le voyez même pas !


Puis évidemment il y a le Haut-Conseil !
On ne discute avec ces gens là monsieur, on obéit :
Je vous livre pêle-mêle certains rappels à l’ordre de l’U.S.N. :

Surtout veiller à préserver l'unité de l'opposition et éviter de hiérarchiser les luttes et les souffrances. Cela vaut pour tout le monde.

Excellent, mais pourquoi l’interview du Docteur Abbatté est sur la page U.S.N. et pas celle de Maître ZAKARIA ?


Chacun sait qui est qui, qui a fait quoi et depuis quand. L'heure n'est pas aux amalgames. Mieux vaut soigner sa com' au risque d'en pâtir

Celle là est ma préférée. Je la trouve magnifique. Elle résume à elle seule toutes les difficultés que la Diaspora a avec les membres de  l’U.S.N. à Djibouti.
Chacun sait, NON, ON VEUT SAVOIR ! ON A LE DROIT DE SAVOIR !
Et justement, qui est qui, qui fait quoi, surtout dans la nébuleuse « Haut-Conseil »
Etes vous devenu un centre de recyclage du RPP ? Comme le fut autrefois le FRUD ?

II)                Le chantage.

Notre cible principale reste l'adversaire commun, l'unique oppresseur. Nos camarades ne doivent pas chercher à faire dévier nos flèches.


Vous vous rappelez de la guerre du Golfe, avec G.W. BUSH ? On n’en est pas loin :
Celui qui n’est pas pour nous est contre nous.
Et évidemment celui qui est contre nous est pour le système !
Il me semble pourtant que nous nous battions tous ensemble pour nous débarrasser de cette pensée unique, qui ne laisse d’autres choix aux citoyens que l’obéissance.
Il me semble que nous nous battions pour la Démocratie, la libre expression, la Liberté quoi !
N’avons-nous plus le droit de dire nos pensées ?
Avons-nous le droit de critiquer ? Ou toute critique est-elle synonyme de révocation ?
Pensez-vous sincèrement que le secret que vous cultivez serait la bienvenue ?

Et que penser de votre dernière trouvaille, votre énième nomination : le CRP, le comité des représentants des partis de l’U.S.N.  Et Représentant auprès de la Diaspora !
Si on voulait écarter les non Afars et les non Issas de la scène politique, on n’aurait pas trouvé mieux.
Je suis Djiboutien, je peux comprendre la révolte Afar, je peux me battre (et je me suis battu) pour cette juste cause. Mais je ne peux militer dans un parti, A.R.D., qui ne représente à mes yeux, que cette révolte.
Je suis Djiboutien, je peux comprendre la frustration Issa Fourlaba, Odaxgob, Saad-Moussa ou que sais-je encore. . Mais je ne peux militer dans un parti, M.R.D., U.D.J… qui ne représente à mes yeux, que cette frustration.
Tous les partis de l’U.S.N. sont de nature ethnico-tribale.
Je me reconnaissais dans l’U.S.N. car le TOUT était supérieure à la  somme des partis pensais-je naïvement.
Le tribalisme, malheureusement est un virus virulent, et qui mute facilement.
Votre création, CRP, ne peut et ne pourra jamais être le représentant de la majorité des membres de la Diaspora, ne se reconnaissant dans aucun parti, mais croyant en la force de l’U.S.N.
Comment ne pas y voir une volonté délibérée d’élimination de certains d’entre nous, trop exigeant à vos yeux ?
Et je n’ai pas souvenir d’un blanc-seing donné à un quelconque représentant de je ne sais quel parti pour engager notre avenir sans nous demander notre avis.

Dans tous les cas, messieurs, ma recherche de transparence ne va affaiblir l’U.S.N., mes critiques non plus.
Ce qui affaiblit l’U.S.N., et donc conforte nos adversaires du système, c’est votre arrogance, votre culture du secret, héritage d’un passé obscurantiste, et pour certains d’entre vous, malheureusement, votre tribalisme primaire.

 Amitiés militantes.

Nidal Mahmoud Ibrahim

Djibouti: Alerte Orange sur l'avenir du pay


Quoique qu'on dise à un an jour pour jour de l'échéance présidentielle 2016, tous les regards sont désormais tournés à Djibouti vers cette date. L'ampleur de la sortie de l'opposition usn a secoué les stratèges du régime ump, obligé à riposter et étaler leurs faiblesses. Inutile de dire qu'on rentre en plein pied à l'échéance de tous les risques. Même si les conditions ne sont pas réunis et qu'il n'y a pas pour l'instant des candidats déclarés, la campagne semble s'accélèrer terriblement. En moins de deux jours, nous constatons que les militants sont prêts à en découdre, espérons juste que ça se passe dans les urnes.
Si Guelleh comptait un découragement du peuple opposant, il n'en ait rien. De l'autre côté, la minorité qui soutient le régime est plus que motivée et l'opposition doit tenir en compte sinon elle en va devant une désillusion monumentale!
Aucun boycott, ou élection truquée n'est considéré comme option au risque d'abîmer le pays irrémédiablement. La balle est dans le camp des politiques qui doivent trouver le ton et la solution adéquate pour baliser le chemin de l'alternance sans quoi le pays est au bord du gouffre!
Dans le cas, où le pays se fracasse contre la falaise électorale de 2016, les leaders de l'opposition comme ceux du régime prendront une immense responsabilité face aux événements qui font suivre à la destruction du pays. La peur et la soumission de l'opposition ne sauveront pas le pays au contraire ça amènera une situation de ral bol collectif qui conduira une révolution dont l'opposition n'est pas prête à en assumer.
Il est plus que certain que le pays court un danger imminent.
Ce risque-là est plus accentué lorsque nous savons que le pays ne dispose pas une armée nationale digne de ce nom.
Que Guelleh veuille ou non, je pense fermement que la possibilité d'une alternance par les urnes existe à Djibouti à condition de s'y prendre autrement de ce qu'on fait jusqu'à présent, des solutions existent à condition de ne pas s'enfermer sur une seule voie.
Du côté du régime, l'entourage du chef de l'état doit savoir que le quatrième est le mandat de tous les dangers aucun dictateur n'a échappé à la malédiction du quatrième mandat et Djibouti ne fera pas exception. Il est temps de sauver d'iog de lui-même. Il est temps de le mettre en retrait pour sauver le pays et iog lui-même.
Du côté de l'opposition, nous devons garantir une amnistie aux tortionnaires du régime actuel par un processus de réconciliation nationale s'ils quittent le pouvoir via une alternance pacifique, il en va de l'intérêt et de la survie de notre pays.
La lutte continue plus que jamais, mais le temps presse et la falaise approche à grands pas.

Djibouti: la politique une affaire de conviction et non de circonstance!

Dans le paysage politique Djiboutien beaucoup font de la politique pour opportuniste alimentaire que de conviction politique profonde. Pour eux, tout est négociable au point de se renier à chaque tour de table.
Par conséquent, ils mesurent leur force et leur faiblesse au gré de leur alliance précaire résultant des faits de circonstance.
Le rassemblement par conviction ou par valeur, est une denrée rare à Djibouti où prime la politique à l'échalote ethnico-tribale à tendance alimentaire.
Le régime en place a réussi à créer un amalgame oh combien! dangereux entre la gestion des biens publics et celle des biens familiaux (privés) à caractère ethnique, tribale et clanique. Cet amalgame est créé dans l'esprit de l'ensemble de nos concitoyens qui trouvent normal qu'un représentant du peuple soit d'office un représentant ethnique, tribale ou clanique. Les quelques personnages (ovni) qui essaient de nager à contre-courant dans cet océan boueux et nauséabond, sont taxés du tribalisme, mot couramment utilisé par le régime afin de légitimer leur endoctrinement.
Après 38 ans d'une dictature ethnico-tribale basée sur le clanisme, le seul bilan que le régime peut présenter aux yeux des djiboutiens est celui d'avoir détruit les valeurs de mots tels : compétence, mérite, état, justice, démocratie, liberté .... et conviction politique dans l'esprit de nos concitoyens.
Le niveau de l'endoctrinement est tel au sein même de la dite opposition, certains reprennent en cœur comme des perroquets bien éduqués le slogan de la dictature sur les supposés tribalistes.
Le régime djiboutien a réussi à créer une telle confusion à l'esprit des djiboutiens qu'ils sont prêts à accepter d'avoir un représentant ethnico-tribale quelque part au sein de la dynastie dictatoriale en lieu et place une vie décente basée sur la liberté individuelle et collective.
Dans l'esprit de nos concitoyens, il y a un lien très étroit entre la promotion d'un proche ethnico-tribale à base clanique et nos bien-être individuels, même si cet individu n'a que faire notre existence.
L'existence de ce lien est un frein à tout changement démocratique et à la création d'un état nation.
Si le régime a réussi à créer dans l'esprit des djiboutiens des chimères tels: l'ethnie, tribu ou le clan comme gestionnaires d'un état nation.
Il faudra que les démocrates des différentes communautés se souviennent que l'idée même d'une nation veut dire le dépassement du clan, ethnie ou tribu pour forger le rassemblement d'individus ayant la même conviction idéologique au service du bien-être de l'individu donc du collectif!
Il est temps pour les "démocrates" de briser ses liens ethnico-tribale pour faire émerger le citoyen responsable au service d'une nation au-delà de toutes connotations partisanes.
La seule voie qui pourra garantir l'émergence de ce citoyen responsable au service de la nation est d'avoir des élections démocratiques avec des alternances.
Si nous réussissons à remplacer les nominations par des élections avec des mandats courts, il y aura l'émergence de l'individu à la place du clan, de tribu ou de l'ethnie.
Le changement est à notre portée à condition que nous associions volonté et action.
La peur de la nouveauté est un frein en soit!
La lutte continue plus que jamais!
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·         Mahamoud DjamaBas du formulaire

jeudi 26 février 2015

L’AFRIQUE : Pourquoi, il faut mettre fin aux dictatures.

L’AFRIQUE : Pourquoi, il faut mettre fin aux dictatures.



Depuis des décennies le monde et surtout les démocraties occidentales ont préféré soutenir des dictateurs qui affamaient et maltraitaient leur peuples en privilégiant une supposée stabilité et l’endiguement d’un terrorisme qui se propage sous le souffle des pompiers pyromanes « les dictateurs africains ». Les démocrates occidentaux avaient choisi pactiser avec les dictateurs africains sous-prétextes du « sacro-saint de la sécurité » !

Malheureusement, en plus de la misère et du pillage en Afrique, les méfaits des dictateurs africains atteignent les frontières de l’Europe, de l’Amérique et du monde entier par le biais des contingents Africains et Africaines jetés sur la route de l’exil en fuyant la famine, les massacres, les viols dus aux guerres ou à la mal gouvernance. En plus des cerveaux, l’Afrique se vide de sa jeunesse qui constitue sa substance. L’enfant de l’Afrique est sujet à la malnutrition, à la maladie et la mort. Dans un sens l’avenir de l’Afrique est condamné.

Le peuple africain à part quelques exceptions près, n’a jamais connu la liberté et le développement qui auraient accompagné la décolonisation.

Beaucoup des peuples africains ont vu leur liberté confisqué par des petits groupes qui s’autoproclament leurs représentants sans demander l’avis de ces peuples.

Beaucoup de ces pseudos représentants et leurs soutiens extérieurs essaient de masquer la réalité africaine sous le sceau de non-ingérence à des pays souverains. Or, il s’agit une définition erronée émanant de la propagande des dictateurs car il y a bien longtemps qu’ils ne représentent plus  les peuples souverains qui avaient obtenu leur libération par le biais de leur sang. 

En Afrique, on n’est plus dans des républiques, mais des dynasties héréditaires dont les lois changent au grès de l’humeur du chef. À moins que la mort les emporte les dictateurs africains veulent  rester au pouvoir ou placer un héritier dans la lignée familiale. C’est ainsi que le changement des constitutions ou les lois organiques est devenu monnaie courante.

Plus de la moitié des dictateurs africains ont changé la constitution ou en phase de le faire.

Le vent de liberté qui a emporté beaucoup des dictateurs arabes, souffle actuellement en Afrique. Le Burkina Faso a été le premier à se débarrasser de son dictateur-président. Autres sont effervescences et sont secoués par des crises profondes, sans que la communauté internationale ne prête intention, mais leur explosion pourraient accentuer encore la situation  précaire de l’Afrique.

Pourtant des solutions existent pour changer la donne en Afrique. Aider les Africains à récupérer leur liberté de choisir leurs dirigeants par des processus démocratiques transparents. Aucun être humain, aucun peuple ne née pour la soumission et la domination. Nous sommes tous nés libres et on doit y demeurer. Aucune culture, ni coutume ne prône la soumission ou le manque de liberté. Il n’y a qu’une seule liberté, une seule justice et une seule démocratie, celle de choisir librement ses dirigeants.

À part quelques rares exceptions, aucune élection ne se déroule dans un esprit de liberté ou démocratie. Les observateurs n’ont au mieux pas accès à l’ensemble du processus et au pire sont en connivence avec les régimes en place.

 Les démocrates africains et la jeunesse africaine prennent actes des déclarations des dirigeants Occidentaux tels que les président Obama et Hollande, même si leurs pays se plaçaient jadis du côté des dictateurs, mais qui cette fois-ci ils disent soutenir les peuples africains à récupérer leur liberté et leur dignité.

De notre côté le mouvement des démocrates africains, nous ne nous  contenterons plus à des déclarations, mais nous voulons que celles-ci soient traduites en actes :

  - La fin de reconnaissance des résultats truqués en mettant en place d’un processus démocratique et transparent avec l’implication de l’opposition et de la société civile.

  - La fin des flux financiers envers les régimes dictatoriaux et transfèrent de la gestion de l’aide au développement à des ONG locaux dont la gestion soit transparente et démocratique.

  - Un soutien affirmé aux peuples qui luttent pour leur liberté et la mise en ban du concert des nations de tous ceux qui « colonisent » leur propre peuple en voulant garder le pouvoir à tout prix.

 La démocratie et la libération des peuples africains sont les seuls remparts face aux prédateurs internes et externes qui pillent les ressources de riche continent.


Mahamoud djama