Ce que nous venons
d'assister en 2013, avec son cortège d’emprisonnements, d'assassinats, des
tortures, des licenciements, d'abus de force ou de pouvoir, ainsi d'injustices,
ne sera sans commune mesure si les choses tournaient mal en 2016.
Beaucoup des
sympathisants de l’opposition engagés dans l’action contre la dictature pour
réclamer leur droits bafoués en février 2013 ne peuvent pas ou ne veulent
pas voir le danger qui nous guette, sans oublier les troupeaux du régime qui
sont plus dans la célébration du culte du dictateur que d’avoir une analyse de
la situation.
Pourtant le danger
est bien réel, le pays peut s’écraser dans cette falaise et ne peut plus se relever.
Evidemment, la responsabilité d’un tel échec sera et doit être imputé à la surdité
et à l’aveuglement du dictateur Guelleh, mais l’opposition djiboutienne portera
une part de responsabilité au cas où elle suit le plan et le calendrier d’iog
pour sortir le pays de l’ornière où qu’il se trouve.
Si certains
doutaient encore la volonté ou l’envie du dictateur Guelleh à rester à la tête
du pays jusqu’à sa mort, la voile a été levée la veille des élections législatives
du février 2013. Lorsqu’il avait déclaré dans un discours pathétique sa volonté
de ne pas travailler avec l’opposition et qu’il avait fixé le seuil tolérable d’opposition
à l’assemblée nationale en nombre de 10.
Le lendemain le
peuple djiboutien avait envoyé Guelleh dans ces cordes et a donné l’opposition
une victoire sans équivoque. Depuis c’est
le bras de fer, entre Guelleh qui défend sa « royaume » et une
opposition galvanisée par un peuple qui
veut en finir avec le royaume de Guelleh. Si, Guelleh a utilisé la force pour
invalider le choix du peuple comme à son habitude. Il est confronté pour la première
fois de son histoire un adversaire(USN) car Guelleh avait toujours gagné par
forfait. Ayant comme philosophie ou adepte du machiavélisme, gagner sans
combattre ou comment détruire l’adversaire avant d’engager le combat, Guelleh
avait-il sous-estimé la création de l’USN ou Guelleh est-il confronté un
adversaire beaucoup plus doué ou coriace que lui, à moins qu’il s’agit la main
du destin de fin de règne d’iog ! Toujours, est-il que Guelleh a échoué
lamentablement la création d’une opposition sous sa coupe ! Et, ce fût l’avènement de l’USN !
Le dictateur
djiboutien a été pris en dépourvu deux fois en 2003 et en 2013, l’une avec l’UAD
et l’autre avec l’USN. La victoire de RADD contre l’UMP faisait partie de la
stratégie d’iog pour briguer un quatrième mandat à la tête du pays et construire
une opposition sous sa coupe qui prendra à la place de la véritable opposition.
Contrairement à certains fantasmes d’une
partie de l’opposition, Guelleh est loin d’être con, c’est un stratège
politique, mais un homme peureux, en manque de confiance qui se rassure par la
force brute et la manipulation ! Guelleh ne fait pas confiance au peuple
djiboutien dont il sait que le divorcé est prononcé depuis plus de 20 ans. Les
quelques optimistes acharnés ont été douché au cours de la campagne burlesque
de 2010 dont on avait vu un iog défendant un royaume virtuel, déconnecté de la
réalité, créée toute pièce dans son inconscience.
Si 2003, les leaders de l’opposition de l’UAD
avaient opté le choix la présidentielle de 2006 pour régler le problème dont on
connait la suite après la disparition oh combien regrettée du leader de l’époque
Ahmed DINI. En 2013, l’opposition a adopté une autre stratégique, celui de
contester et réclamer le droit du peuple sans attendre une hypothétique
élection présidentielle dont le dictateur ferait tout pour éliminer les
principaux leaders pour gagner par forfait !
Sans préjuger en
avant si cette nouvelle stratégique sera gagnante pour l’opposition, elle a au
moins le mérite de secouer le cocotier et surprendre le dictateur qui ne
pensait pas que l’opposition allait contester et tenir un an. Vue que le
dictateur iog veut rester à la tête de son « royaume », les sorties
de crise ne peuvent venir que du côté de l’opposition. Alors, la stratégie du refus
des ordres du dictateur, amène automatiquement à la confrontation et l’opposition
doit avoir les reins solides pour supporter les charges du régime. Mais, cette
stratégique si elle ramène le blocage à l’instant présent, elle peut être salvatrice
pour moyen et long terme.
Ceci construit, votre crédibilité auprès du peuple et de la communauté internationale. La stratégie du refus, vous met dans un fil de rasoir, au moindre écart vous êtes sanctionnés ! Mais, l’USN fait un parcours sans faute sur ce terrain en maniant négociation et refus des dictats du régime. Ceci montre une grande maturité de l’opposition djiboutienne. Si la naissance de l’USN a été un miracle, sa gestion à la crise montre un mélange de maturité et d’amateurisme infligeant ! L’USN a réussi une naissance et résistance hors du commun aux évènements.
Ceci construit, votre crédibilité auprès du peuple et de la communauté internationale. La stratégie du refus, vous met dans un fil de rasoir, au moindre écart vous êtes sanctionnés ! Mais, l’USN fait un parcours sans faute sur ce terrain en maniant négociation et refus des dictats du régime. Ceci montre une grande maturité de l’opposition djiboutienne. Si la naissance de l’USN a été un miracle, sa gestion à la crise montre un mélange de maturité et d’amateurisme infligeant ! L’USN a réussi une naissance et résistance hors du commun aux évènements.
L’USN est un écran
où chaque démocrate djiboutien désirant un changement réel du pays, projette
ses rêves et ses espoirs. Mais, de l’autre côté l’USN est la voiture balaie du
système UMP qui ramasse les déçus de tous genres dont certains veulent un
système identique à celui d’UMP (RPP) avec quelques changements cosmétiques, d’autres
sont mis sur la route de l’USN par iog pour la faire exploser à tout moment !
A part sa naissance
miraculeuse et la réalisation du souhait du peuple demandant l’unité de l’opposition,
le message de l’USN « ensemble sauvons le pays » était un petit peu
écornée dès le départ par la composition des listes de députation dont certains
anciens parrains du système ont profité pour établir des listes à caractères
ethniques et tribales à l’image de celles d’UMP.
Ceci peut être mis sous le compte de l’improvisation et de l’amateurisme du mouvement, mais la nomination d’un chargé des affaires extérieures avait plongé la coalition dans sa première crise et avait perdre un certain nombre des militants, mais au lieu de corriger le problème, celle-ci a récidivé pour aller beaucoup plus loin dans le mimétisme du régime en place avec des nominations inopportuns qui brouillent définitivement le message de démocratie et du changement.
Ceci peut être mis sous le compte de l’improvisation et de l’amateurisme du mouvement, mais la nomination d’un chargé des affaires extérieures avait plongé la coalition dans sa première crise et avait perdre un certain nombre des militants, mais au lieu de corriger le problème, celle-ci a récidivé pour aller beaucoup plus loin dans le mimétisme du régime en place avec des nominations inopportuns qui brouillent définitivement le message de démocratie et du changement.
Pourtant, l’espoir d’un changement de cap réside toujours du côté de l’USN, vue
aucun autre espoir n’existe à l’horizon et qui condamnera pour des générations
si ce n’est pas pour la vie tout avènement de la démocratie en cas d’échec de l’USN.
Effectivement, le
dictateur Guelleh compte sur l’échec de ou l’implosant de celle-ci vue
qu’il a mis des mines au cœur de celle-ci. Si par miracle, USN échappe aux
complots de la dictature, elle doit retrouver ses valeurs pour gagner en premier
lieu la démocratie et la liberté d’expression, de critique, d’action ou de
création (certains commencent à vouloir imposer le silence comme le système
UMP).
Mais, çà ne suffira pas pour gagner, il faudra avoir le courage d’imposer son agendas au dictateur. Avant d’aller à l’échéance de 2016, l’USN doit remporter la victoire de la morale à défaut de la victoire des élections législatives de 2013. Mais, il est hors de question d’accepter le 10 sièges à moindre de se faire ridiculiser aux yeux du peuple djiboutien et de la communauté internationale!
Ces 9 neufs sièges doivent être sacrifiés, même titre ceux qui sont ou iront en prison (en otage), si on veut sauver le pays et changer de cap. Iog, n’ira pas en 2016, s’il ne gagne pas sur un tapis vert ou s’il ne détruit pas l’USN, dans le cas contraire il sera condamné au mieux à l’éviction de wade au Sénégal.
Mais, çà ne suffira pas pour gagner, il faudra avoir le courage d’imposer son agendas au dictateur. Avant d’aller à l’échéance de 2016, l’USN doit remporter la victoire de la morale à défaut de la victoire des élections législatives de 2013. Mais, il est hors de question d’accepter le 10 sièges à moindre de se faire ridiculiser aux yeux du peuple djiboutien et de la communauté internationale!
Ces 9 neufs sièges doivent être sacrifiés, même titre ceux qui sont ou iront en prison (en otage), si on veut sauver le pays et changer de cap. Iog, n’ira pas en 2016, s’il ne gagne pas sur un tapis vert ou s’il ne détruit pas l’USN, dans le cas contraire il sera condamné au mieux à l’éviction de wade au Sénégal.
Sans compter sur
les déboires d’iog, USN doit aller au bataille finale à l’unisson dans le cas
contraire aucune victoire n’est assurée et elle prendra une part aux responsabilités
si le pays s’écrase à la falaise de 2016.
Si certains pensent qu’ils peuvent gagner en éliminant les copains de
route avec un jeu de nomination et affronter le dictateur, à la stratégie macky
sall au Sénégal, ils se trompent gravement !
Par contre si d’autres
pensent qu’ils peuvent ramener l’opposition unie en 2016 à l’état actuel, ils
se trompent également. Les ambitions sont là et sont légitimes. Donc sans l’établissement
des règles démocratiques acceptables pour tout le monde, l’opposition risque d’éclater
rapidement au courant de 2014. Pour que l’unité perdure, il faudra que l’opposition
propose un calendrier d’élections primaires pour la présidence, mais également
de la députation vue que le prochain président doit dissoudre l’assemblée
établie par la force.
En attendant, l’opposition doit maintenir la
main tendue vers le dictateur tout en restant ferme sur sa demande. Mais, elle
doit déjà se configurer qu’à sacrifier les 10 sièges et gagner la victoire
morale. Pour le dictateur iog, le meilleur scénario possible sera de perdre à
la manière de wade pour se mettre à l’abri des poursuites vue qu’il prendra le
statut d’ancien président. Dans le cas où il essaie de réaliser un autre holdup
électoral comme celui de février 2013, la situation du pays peut être dangereuse pour lui et l’ensemble du peuple Djibouti .
Nous serons évidemment sur le fond de la falaise !
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