dimanche 12 janvier 2014

Djibouti : La France, pays des droits de l’Homme protège-t-elle le dictateur Guelleh ?




L’image des policiers en cordon de sécurité pour protéger les accès du lieu de refuge du dictateur Guelleh à paris (le bien mal acquis au 91 boulevard saint martin, au 16 ème arrondissement ) contre les démocrates djiboutiens venus manifester pacifiquement, est catastrophique pour l’image  et les valeurs de la France.

En outre, la police n’a pas seulement protégé le dictateur, ce qui consiste en elle seule une honte pour le pays des droits de l’Homme, elle a chargé les manifestants, dont certains ont été bousculés sans ménagement.

 Le seul crime de ces manifestants était d’avoir crié « justice, liberté et démocratie à Djibouti ». Évidemment, il s’agissait des mots et des paroles  intolérables à entendre pour le dictateur Guelleh, mais que la France s’interjette aux désidératas du dictateur, il y avait un pas que la France a allégrement franchis.

Les démocrates djiboutiens avaient manifesté pacifiquement auparavant  dans d’autres capitales (Londres, Bruxelles) européennes et américaines (Ottawa au canada), jamais ils n’ont été bousculé ou écartés de la sorte.

Çà nous amène à nous poser la question sur la différence entre ces pays et la France ?
Apparemment, à première vue ces pays et la France partagent les mêmes valeurs sur la démocratie et la liberté d’expression.

Alors, pourquoi en France, la police bouscule des manifestants pacifiques contrairement aux autres pays ou que les autorités françaises ont peur de donner des autorisations  de manifester et éloignent les manifestants afin d’assurer la tranquillité des dictateurs africains.
Nous constatons également, que la police des pays anciennement colonisés par la France ou que la France fournit une aide de formation de la police, est beaucoup plus violente que les pays anglophones. Il est également de notoriété publique la proportion  des pays anglophones démocratiques est  plus importante que celle des pays francophones surtout en Afrique.

La « méthode française » de la formation des policiers pose problème.  Sans accuser, la France d’être la source des dictateurs africains et surtout du cas djiboutien, il est temps peut-être que la France se pose des questions sur la formation et l’aide militaire qu’elle fournit aux dictateurs.
 Il est temps aussi que les démocrates français, prennent conscience  de ces genres faits et essaient de les corriger. 

Les démocrates  africains et djiboutiens ont hâte de voir un changement d’attitude de la France, pays de droits de l’Homme qui ne doit plus se cacher  derrière ses intérêts, mais établir des relations coopérations avec les peuples africains par le biais de ses représentants démocratiquement élus.  

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