L’image des policiers en cordon
de sécurité pour protéger les accès du lieu de refuge du dictateur Guelleh à
paris (le bien mal acquis au 91 boulevard saint martin, au 16 ème
arrondissement ) contre les démocrates djiboutiens venus manifester
pacifiquement, est catastrophique pour l’image
et les valeurs de la France.
En outre, la police n’a pas
seulement protégé le dictateur, ce qui consiste en elle seule une honte pour
le pays des droits de l’Homme, elle a chargé les manifestants, dont certains
ont été bousculés sans ménagement.
Le seul crime de ces manifestants était d’avoir
crié « justice, liberté et démocratie à Djibouti ». Évidemment, il s’agissait
des mots et des paroles intolérables à
entendre pour le dictateur Guelleh, mais que la France s’interjette aux désidératas du dictateur, il y avait un
pas que la France a allégrement franchis.
Les démocrates djiboutiens
avaient manifesté pacifiquement auparavant
dans d’autres capitales (Londres, Bruxelles) européennes et américaines
(Ottawa au canada), jamais ils n’ont été bousculé ou écartés de la sorte.
Çà nous amène à nous poser la
question sur la différence entre ces pays et la France ?
Apparemment, à première vue ces
pays et la France partagent les mêmes valeurs sur la démocratie et la liberté
d’expression.
Alors, pourquoi en France, la
police bouscule des manifestants pacifiques contrairement aux autres pays ou que les autorités françaises ont peur de donner des autorisations de manifester et éloignent les manifestants
afin d’assurer la tranquillité des dictateurs africains.
Nous constatons également, que
la police des pays anciennement colonisés par la France ou que la France
fournit une aide de formation de la police, est beaucoup plus violente que les
pays anglophones. Il est également de notoriété publique la proportion des pays anglophones démocratiques est plus importante que celle des pays
francophones surtout en Afrique.
La « méthode
française » de la formation des policiers pose problème. Sans accuser, la France d’être la source des
dictateurs africains et surtout du cas djiboutien, il est temps peut-être que la
France se pose des questions sur la formation et l’aide militaire qu’elle
fournit aux dictateurs.
Il est temps aussi que les démocrates français,
prennent conscience de ces genres faits
et essaient de les corriger.
Les démocrates africains et djiboutiens ont hâte de voir un
changement d’attitude de la France, pays de droits de l’Homme qui ne doit plus
se cacher derrière ses intérêts, mais établir des relations coopérations avec les peuples africains
par le biais de ses représentants démocratiquement élus.
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