La longévité de la dictature
Gouled/Guelleh est à chercher du côté de l’opposition djiboutienne qui s’apparente
plus à une voiture balaie, qu’une opposition des valeurs et de principe.
Guelleh /et ou Gouled de son
époque, ont toujours réussi à retourner des soi-disant opposants, qui ne sont
pas plus opposants que la secrétaire du dictateur! Ces opposants sont créés
pour occuper l’espace d’une vraie opposition. Leurs amis et proches sont au
gouvernement et le balaie diplomatique nocturne bat son plein même au plus fort
période de tension.
Après, les morts successifs des
leaders naturels de l’opposition, Mohamed Djama Elabeh, Ahmed Dini Ahmed et de Mohamed
cheicko, les cadres, ainsi que les jeunes leaders capables de prendre la relève
ont été contraints à l’exile.
Depuis, la dictature façonne à sa façon la dite
opposition et installe ses agents secrets au QG des soi-disant partis d’oppositions.
Les conseillers et les proches
collaborateurs des leaders des partis, si ce n’est pas eux-mêmes, sont des agents
de la dictature.
L’image de l’opposition est
détruite à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, le peuple djiboutien a pris
l’habitude de côtoyer cette opposition qu’il ne différenciait guère de la
dictature. Son seul issu d’échappatoire
était l’abstention et le silence en attendant l’espoir du renouveau et l’émergence d’une vraie opposition.
Le premier soubresaut d’une
renaissance d’opposition a eu en 18 février 2011 dans la foulée du « printemps
arabe », à l’époque en exil, DAF avait contribué largement à la
médiatisation de l’évènement. Ce mouvement
reflétait plus un ras-bol général qu’un événement émanant d’une organisation d’opposition.
Le deuxième événement arriva
avec la victoire du RADD, un mouvement des jeunes crée et soutenu par la
dictature elle-même pour discréditer l’opposition, mais le peuple djiboutien en
majorité opposant donne la victoire, même si les leaders du RADD glorifiaient
le dictateur en même titre que l’UMP (alias RPP), sinon plus. Mais, si on
regarde de près cette élection, le taux d’abstention avoisine toujours le 60%. Ceci
indique que le dernier cercle de l’électoral d’iog vient de le lâcher.
Le troisième évènement était l’avènement ou la création miraculeuse d’USN
qui a été une ovnie salvatrice pour beaucoup des jeunes et démocrates, mais
dans la composition donnait froid au dos !
Au tour du reste d’UAD (MRD-UDJ), s’agglutine le model (un nouveau parti
disposant des cadres et non contrôlé par l’état), l’entité crée et façonné par
le régime, USC (ARD, PND ou plutôt ARA, PDD). Cet agglomérat fut rejoint par une
partie du RADD (qui lui aussi est infiltré par les agents SDS) et une après la victoire le CDU du héros de l’indépendance
Omar Khaireh, mais qui a ramené lui aussi dans sa valise quelques agents du
régime.
Mais, depuis le début le peuple
djiboutien et la communauté internationale avaient des doutes sur l’attelage oh !
Combien risqué de cette opposition, mais les gens avaient envie d’y croire,
surtout après le retour du leader DAF, ainsi que l’entrée en scène de nos
dignitaires religieux et l’éclosion des nouveaux leaders.
Très vite, USN a été adopté au
sein du peuple djiboutien de l’intérieur comme à l’extérieur, et a très vite
supplanté sans trop de difficulté le monstre honni « UMP », dans l’esprit
et le cœur des gens. Mais, la dictature connait le point faible d’USN,
l’entité façonnée par ses agents USC, née quelques mois avant le retour de DAF.
Le premier maillon a cédé fut
ARA ou Mr PND à lui tout seul, l’USN a pu tenir sans trop de difficulté, mais
le travail de sape a continué et surtout
sur la même entité USC, dont le maillon suivant est l’ARD. L’ARD est tiraillé
par une lutte interne sous couvert d’aspirations démocratiques dont le point orgue est la tenue ou pas d’un congrès !
Au lieu de clarifier la
situation interne, le chef du parti, qui est accessoirement le président d’USN,
s’octroie le rôle d’un monarque à la tête de l’USN, avec des nominations à ne
plus en finir. La distribution des titres et des communiqués insipides pour
couronner des coquilles vides appelés « comités de soutien » dont la
contenance ne dépasse pas l’individu, tombent comme la pluie. Par contre, ceux
qui sont issus d’une élection démocratique sont répudiés, par des communiqués à
la dictature Guelleh et totalement méprisant.
Comme par hasard, « la
nouvelle prise de Guerre » d’iog vient du rang du monarque d’USN, Mr Ahmed
Youssouf Houmed, qui veut mettre la diaspora sous tutelle avec ses
nominations et ses titres emporte-pièces !
Il a fallu trois chargés des affaires
étrangères et coordinations pour faire taire la
diaspora, après Boreh, et mahdi God, nous voici avec un certain Amareh., apparemment,
un pitbull de la bonne école iogienne.
Ces messieurs « des
affaires étrangères », les représentants à la nomination soviétique, les coquilles
vides des soi-disant comités de soutien, veillent le silence de la diaspora.
La dangerosité de la dite
diaspora oblige Guelleh à sortir le carnet du chèque pour s’acheter les
services des réfugiés « somaliens », ce qui réduit la marge de retour
aux agents du régime qui ont pris le pouvoir à la tête USN.
Il est temps que le peuple
djiboutien se réveille, arrête de suivre les mensonges des certains. Il est
temps de demander des comptes à ces soi-disant démocrates et exiger des vraies
élections à la tête de l’USN.
Il est temps de stopper la caserne de
l’armée mexicaine que devenue le haut conseil de l’USN avec des nominations à
outrance.
Il est temps d’indiquer à ceux
qui ont du mal à s’occuper les députés qu’ils ont nommés (encore une anomalie)
de laisser la diaspora de s’organiser.
La lutte continue !
Et la victoire est possible si
nous prenons nos responsabilités et notre courage en main !
N’ayez pas peur de dire ce que
vous pensez ! sinon aucun changement démocratique !
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