jeudi 30 janvier 2014

Djibouti : Opposition de paille face à l’intransigeance du dictateur Guelleh !


La longévité de la dictature Gouled/Guelleh est à chercher du côté de l’opposition djiboutienne qui s’apparente plus à une voiture balaie, qu’une opposition des valeurs et de principe.

Guelleh /et ou Gouled de son époque, ont toujours réussi à retourner des soi-disant opposants, qui ne sont pas plus opposants que la secrétaire du dictateur! Ces opposants sont créés pour occuper l’espace d’une vraie opposition. Leurs amis et proches sont au gouvernement et le balaie diplomatique nocturne bat son plein même au plus fort période de tension.

Après, les morts successifs des leaders naturels de l’opposition, Mohamed Djama Elabeh, Ahmed Dini Ahmed et de Mohamed cheicko, les cadres, ainsi que les jeunes leaders capables de prendre la relève ont été contraints à l’exile.

Depuis,  la dictature façonne à sa façon la dite opposition et installe ses agents secrets au QG des soi-disant partis d’oppositions. Les  conseillers et les proches collaborateurs des leaders des partis, si ce n’est pas eux-mêmes, sont des agents de la dictature.

L’image de l’opposition est détruite à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, le peuple djiboutien a pris l’habitude de côtoyer cette opposition qu’il ne différenciait guère de la dictature. Son seul  issu d’échappatoire était l’abstention et le silence en attendant l’espoir du renouveau  et l’émergence d’une vraie opposition.  

Le premier soubresaut d’une renaissance d’opposition a eu en 18 février 2011 dans la foulée du « printemps arabe », à l’époque en exil, DAF avait contribué largement à la médiatisation de l’évènement.  Ce mouvement reflétait plus un ras-bol général qu’un événement émanant d’une organisation d’opposition.

Le deuxième événement arriva avec la victoire du RADD, un mouvement des jeunes crée et soutenu par la dictature elle-même pour discréditer l’opposition, mais le peuple djiboutien en majorité opposant donne la victoire, même si les leaders du RADD glorifiaient le dictateur en même titre que l’UMP (alias RPP), sinon plus. Mais, si on regarde de près cette élection, le taux d’abstention avoisine toujours le 60%. Ceci indique que le dernier cercle de l’électoral d’iog vient de le lâcher.   

Le troisième évènement était  l’avènement ou la création miraculeuse d’USN qui a été une ovnie salvatrice pour beaucoup des jeunes et démocrates, mais dans la composition donnait froid au dos !  Au tour du reste d’UAD (MRD-UDJ), s’agglutine le model (un nouveau parti disposant des cadres et non contrôlé par l’état), l’entité crée et façonné par le régime, USC (ARD, PND ou plutôt ARA, PDD). Cet agglomérat fut rejoint par une partie du RADD (qui lui aussi est infiltré par les agents SDS)  et une après la victoire le CDU du héros de l’indépendance Omar Khaireh, mais qui a ramené lui aussi dans sa valise quelques agents du régime.

Mais, depuis le début le peuple djiboutien et la communauté internationale avaient des doutes sur l’attelage oh ! Combien risqué de cette opposition, mais les gens avaient envie d’y croire, surtout après le retour du leader DAF, ainsi que l’entrée en scène de nos dignitaires religieux et l’éclosion des nouveaux leaders.

Très vite, USN a été adopté au sein du peuple djiboutien de l’intérieur comme à l’extérieur, et a très vite supplanté sans trop de difficulté le monstre honni « UMP », dans l’esprit et  le cœur des gens.  Mais, la dictature connait le point faible d’USN, l’entité façonnée par ses agents USC, née quelques mois avant le retour de DAF.

Le premier maillon a cédé fut ARA ou Mr PND à lui tout seul, l’USN a pu tenir sans trop de difficulté, mais le travail de sape a continué  et surtout sur la même entité USC, dont le maillon suivant est l’ARD. L’ARD est tiraillé par une lutte interne sous couvert d’aspirations démocratiques  dont le point orgue est la tenue ou pas d’un congrès !
 
Au lieu de clarifier la situation interne, le chef du parti, qui est accessoirement le président d’USN, s’octroie le rôle d’un monarque à la tête de l’USN, avec des nominations à ne plus en finir. La distribution des titres et des communiqués insipides pour couronner des coquilles vides appelés « comités de soutien » dont la contenance ne dépasse pas l’individu, tombent comme la pluie. Par contre, ceux qui sont issus d’une élection démocratique sont répudiés, par des communiqués à la dictature Guelleh et totalement méprisant.

Comme par hasard, « la nouvelle prise de Guerre » d’iog vient du rang du monarque d’USN, Mr Ahmed Youssouf Houmed, qui veut mettre la diaspora sous tutelle avec ses nominations  et ses titres emporte-pièces !  Il a fallu trois chargés des affaires étrangères et  coordinations pour faire taire la diaspora, après Boreh, et mahdi God, nous voici avec un certain  Amareh., apparemment, un pitbull de la bonne école iogienne. 

Ces messieurs « des affaires étrangères », les représentants  à la nomination soviétique, les coquilles vides des soi-disant comités de soutien, veillent le silence de la diaspora.

La dangerosité de la dite diaspora oblige Guelleh à sortir le carnet du chèque pour s’acheter les services des réfugiés « somaliens », ce qui réduit la marge de retour aux agents du régime qui ont pris le pouvoir à la tête USN.

Il est temps que le peuple djiboutien se réveille, arrête de suivre les mensonges des certains. Il est temps de demander des comptes à ces soi-disant démocrates et exiger des vraies élections à la tête de l’USN.

Il est temps de stopper la caserne de l’armée mexicaine que devenue le haut conseil de l’USN avec des nominations à outrance.

Il est temps d’indiquer à ceux qui ont du mal à s’occuper les députés qu’ils ont nommés (encore une anomalie) de laisser la diaspora de s’organiser.

La lutte continue !

Et la victoire est possible si nous prenons nos responsabilités et notre courage en main !

N’ayez pas peur de dire ce que vous pensez ! sinon aucun changement démocratique !

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