Il est de notoriété publique,
que l’autorité est une denrée rare dans l’administration djiboutienne, mais cette
fois-ci la déchéance atteint des limites. Les conflits ouverts au sein de l’administration
impliquant des ministres, des directeurs généraux ou des simples collaborateurs,
paralysent une administration déjà moribonde. La décomposition de l’appareil de
l’état amène des situations des conflits insolubles débouchant sur des règlements
de compte.
Le ministre n’a pas le pouvoir ou la carrure adéquate pour résorber les conflits au sein de son administration.
Le premier ministre, poste symbolique à Djibouti,
n’a aucun pouvoir auprès des ministres et ceux-ci ne sont pas mieux lotis
auprès de leur directeur général.
En cas de conflit ou mésentente,
tout ce petit monde court régler ses divergences auprès du dictateur Guelleh qui tel un enfant gâteux,
s’amuse et apporte son soutien au grès d’humeur ou appartenance tribale à l’un
des belligérants, si ce n’est pas à tous les belligérants.
Les rancœurs et les conflits
larvés minent dangereusement le fonctionnement d’une administration privée de
ses cadres les plus compétents pour des raisons, tribales, ethniques ou par
compétence.
A Djibouti, la règle de base
est :
- Accepter le principe du tribalisme pour avoir un
boulot.
- Etre, le moins compétent possible pour y rester.
Toute personne ayant dérangé ou
essayé de déranger cette règle immuable à Djibouti, n’est plus dans l’administration
pour ne pas dire n’est plus dans le pays.
Le dictateur Guelleh dont la
détresse du peuple djiboutien l’amuse au plus haut point de son être, s’invente
des jeux pour amuser sa galerie et sa cour composée des groupies et des
obligés !
Le dernier jeu qui fait fureur
au « Guelleland » est celui de remplir les prisons et les centres de
détention. Les obligés du dictateur, la milice armée (policiers et gendarmes), soutenue
par les hôtes du palais de l’injustice, ont l’obligation de remplir les centres
de détentions, c’est ainsi que tout citoyen peut se retrouver en détention
arbitraire à tout moment.
Inutile de dire que les leaders
politiques et les journalistes sont les cibles favorites des obligés du
dictateur qui remplissent leur quotas du jeu ignoble de la dictature.
La machine commence à s’emballer au point de
toucher les touristes et les quelques rares hommes d’affaires qui se risquent encore à investir au "Guellehland". Mais, jusqu’à présent la communauté internationale ferme les yeux aux jeux malsains de l’enfant de « Bet-wali »!
Tel un enfant, n’ayant pas reçu
une réponse ferme, le dictateur Guelleh continuera à tester la communauté
internationale et la limite du supportable
du peuple djiboutien !
Djibouti est plus jamais en
danger dans les mains de ce dictateur enfant. La communauté internationale, les
pays amis, ainsi que les organisations internationales et la société civile
djiboutienne doivent hausser le ton face au dictateur pour qu’il comprenne
enfin que son jeu ne prend plus !
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