Le
dictateur Guelleh sera le 3 et le 4 Avril prochain en Europe, plus précisément
à Bruxelles, la capitale de l’Europe.
Afin de
présenter une amende honorable aux européens de plus en plus critique à son
régime, Guelleh joue son jeu préféré: « le faire semblant » teinté des mensonges et des
tromperies.
Avec
l’opposition et la communauté internationale, Guelleh joue la montre avec des
promesses de dialogue sans lendemain, pour tester la détermination de
l'opposition et celle de la communauté internationale.
Il faut
savoir, que la seule issue de Guelleh pour se présenter à une énième élection
présidentielle, réside sur la division de l'opposition dont il espère qu'une
partie puisse le rejoindre. C’est
ainsi qu’Iog distille les promesses à coup des millions et des postes au sein de son système (assemblée non élue, son
cabinet ou même à ses représentants dans le monde).
Quelques
pseudo-opposants commencent déjà à se lécher les babines en espérant rejoindre
le camp de l’opulence et de la réussite sans lendemain.
Pour
certains alliés objectifs du dictateur Guelleh, « le génie Guelleh »
a déjà bouclé les négociations avec l’opposition, il reste juste à
annoncer les conclusions au
peuple.
Ils
affirment que l’USN a tout cédé à commencer par les sièges à l’assemblée, le
maintien des oulémas en prison, l’exclusion des certains partis. Et, dans l'échange, Guelleh aurait accordé quelques promesses comme une hypothétique réforme démocratique dont on ne verra jamais la couleur !
Même si le tableau sombre depeint par les alliées de Guelleh correspond les plans du dictateur, la réalité semble un peu plus complexe, l’opposition USN, même si elle traverse
une zone de turbulence due à la défection des satellites d'iog, montre sa
solidité à toutes épreuves. Le bateau USN, même touché par les explosions des
mines d’iog, semble tenir le cap : le changement démocratique.
Dans le
combat qui l'oppose au dictateur, l'opposition vient de prendre la main, après une énorme faute stratégique du
dictateur, le 16 janvier
2014, jour d'anniversaire de l'USN, dont il avait mis l'ensemble des dirigeants
et quelques centaines des militants au centre de Nagad.
Pour une
fois, les critiques des organismes des droits de l'homme, des pays amis et la
presse internationale étaient unanimes contre lui! Ceci a également permis de
lever la voile sur l’ignominie mensonge du dictateur qui avait toujours déclaré
qu'il n'y a aucune répression contre l'opposition et aucun prisonnier politique
à Djibouti.
Sentant le
vent tourné, le dictateur a
essayé de reprendre la main en
utilisant les recettes du passé : répression (avec une brutalité sans
nom), l’activation ses satellites ou alliés objectifs au sein de l’USN, ainsi que des déclarations mensongères à la communauté
internationale sur la
reprise prochaine des négociations avec l'opposition.
Malheureusement,
pour lui, plus personne ne croit à une négociation crédible et honnête entre le
dictateur et l’opposition démocratique. Pourtant, il s’agit peut-être sa toute
dernière carte pour laisser quelque chose de positif de son passage à la tête
du pays.
Il faut
dire que la poursuite de la répression et du chasse à l’homme sur les valeureux
démocrates (journalistes, leaders d’opinions et leaders politiques ou des
simples militants) orchestré par sa milice (pseudo police ou gendarme)
n’arrange rien ou plutôt renforce le scepticisme du peuple à son égard.
Le jeu
malsain du dictateur est encore une fois, mis à nu, et cette fois-ci au sein du
parti ARD, sur lequel le dictateur projetait un énième clonage à sa sauce.
Le parti
ARD a failli être une victime de plus et par ricochet l'USN, mais pour une
fois, le président de l'ARD a joué l'habilement en mettant en minorité de façon
démocratique les alliés objectifs du régime par un vote du bureau exécutif.
L'exclusion
du pion d'iog au sein de l'ARD et de l'USN, est un coup dur pour iog, mais
beaucoup de ses satellites ou de ses alliés objectifs se terrent encore
au sein de l'USN.
L’USN n’a
pas encore gagné la guerre, mais Guelleh perd bataille après bataille et
l'image de son régime se détériore jour après jour auprès des chancelleries
occidentales.
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