mercredi 5 février 2014

Djibouti : Dialogue ou jeu de dupe ?



Le dictateur Guelleh sera le 3 et le 4 Avril prochain en Europe, plus précisément à Bruxelles, la capitale de l’Europe.

Afin de présenter une amende honorable aux européens de plus en plus critique à son régime, Guelleh joue son jeu préféré: « le faire semblant »  teinté des mensonges et des tromperies.

Avec l’opposition et la communauté internationale, Guelleh joue la montre avec des promesses de dialogue sans lendemain, pour tester la détermination de  l'opposition et celle de la communauté internationale.

Il faut savoir, que la seule issue de Guelleh pour se présenter à une énième élection présidentielle, réside sur la division de l'opposition dont il espère qu'une partie puisse le rejoindre.  C’est ainsi qu’Iog distille les promesses à coup des millions et des postes  au sein de son système (assemblée non élue,  son cabinet ou même à ses représentants dans le monde). 

Quelques pseudo-opposants commencent déjà à se lécher les babines en espérant rejoindre le camp de l’opulence et de la réussite sans lendemain. 

Pour certains alliés objectifs du dictateur Guelleh, « le génie Guelleh » a déjà bouclé les négociations avec l’opposition, il reste juste à annoncer  les conclusions au peuple.

Ils affirment que l’USN a tout cédé à commencer par les sièges à l’assemblée, le maintien des oulémas en prison, l’exclusion des certains partis. Et, dans l'échange, Guelleh aurait accordé quelques promesses comme une hypothétique réforme démocratique dont on ne verra jamais la couleur !  

Même si le tableau sombre depeint par les alliées de Guelleh correspond les plans du dictateur, la réalité semble un peu plus complexe, l’opposition USN, même si elle traverse une zone de turbulence due à la défection des satellites d'iog, montre sa solidité à toutes épreuves. Le bateau USN, même touché par les explosions des mines d’iog, semble tenir le cap : le changement démocratique.

Dans le combat qui l'oppose au dictateur, l'opposition vient de prendre la main, après  une énorme faute stratégique du dictateur,  le 16 janvier 2014, jour d'anniversaire de l'USN, dont il avait mis l'ensemble des dirigeants et quelques centaines des militants au centre de Nagad.

Pour une fois, les critiques des organismes des droits de l'homme, des pays amis et la presse internationale étaient unanimes contre lui! Ceci a également permis de lever la voile sur l’ignominie mensonge du dictateur qui avait toujours déclaré qu'il n'y a aucune répression contre l'opposition et aucun prisonnier politique à Djibouti.

Sentant le vent tourné, le dictateur  a essayé de reprendre la main  en utilisant les recettes du passé : répression (avec une brutalité sans nom), l’activation ses satellites ou alliés objectifs au sein de l’USN, ainsi  que des déclarations  mensongères à la communauté internationale  sur la reprise prochaine des négociations avec l'opposition.

Malheureusement, pour lui, plus personne ne croit à une négociation crédible et honnête entre le dictateur et l’opposition démocratique. Pourtant, il s’agit peut-être sa toute dernière carte pour laisser quelque chose de positif de son passage à la tête du pays.

Il faut dire que la poursuite de la répression et du chasse à l’homme sur les valeureux démocrates (journalistes, leaders d’opinions et leaders politiques ou des simples militants) orchestré par sa milice (pseudo police ou gendarme) n’arrange rien ou plutôt renforce le scepticisme du peuple à son égard.

Le jeu malsain du dictateur est encore une fois, mis à nu, et cette fois-ci au sein du parti ARD, sur lequel le dictateur projetait un énième clonage à sa sauce.

Le parti ARD a failli être une victime de plus et par ricochet l'USN, mais pour une fois, le président de l'ARD a joué l'habilement en mettant en minorité de façon démocratique les alliés objectifs du régime par un vote du bureau exécutif.

L'exclusion du pion d'iog au sein de l'ARD et de l'USN, est un coup dur pour iog, mais beaucoup de ses satellites ou  de ses alliés objectifs se terrent encore au sein  de l'USN.


L’USN n’a pas encore gagné la guerre, mais Guelleh perd bataille après bataille et l'image de son régime se détériore jour après jour auprès des chancelleries occidentales.

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