mercredi 9 mars 2011

Les atroiements des démocraties occidentales nous coûteront cher!

Nous sommes dans un moment où l'histoire s'écrit devant nous. Nous sommes à un moment où la confrontation des valeurs est à son apogée!
Et, malheureusement, c'est le moment que les démocraties occidentales ont choisi pour  nous offrir un spectacle désolant sur leur incapacité à faire bloc et aider les peuples qui ont faim de liberté au point d'aller à mains nues devant les balles des dictateurs.
Il faut peut-être se souvenir que ces démocraties se sont bien accommodés pendant des décennies ces dictatures au point de créer des relations contre nature au dos des peuples opprimés.
Ces démocraties sont en train de transiger sur leur propres valeurs(humaines, morales et démocratiques) au profit d'un court terme incertain  sur l'immigration, le coût de l'aide au réfugier et  au coût de  la stabilisation des nouvelles démocraties.
Ces démocraties sont tétanisés par les peurs qu'ils ont auto-alimenté pour  des raisons électoralistes sur l'islam.
Longtemps convaincus que les musulmans ne pouvaient pas être admis dans le concert des nations libres et démocratiques, les européens n'arrivent pas à s'adapter aux évènements actuels contrairement aux usa. L'inverse des faucons de l'administration Bush qui pour des raisons pétrolières souhaitaient instaurer des démocraties à coup de canon, l'administration démocrate a choisit le "soft power" qui se résume à un soutien moral qu'une aide matérielle!
Ce genre de soutien a le mérite d'exister pour influer sur certains régimes qui  ont des intérêts en usa ou se soucient de peu les règles internationales, mais n'ont aucun effet sur des dictateurs mégalomanes tel kadhafi, Gbagbo ou Guelleh.
Face à l'horreur qu'ont déclenché Gbagbo et Kadhafi, l'administration Obama  souhaite passer au "hard power", mais consulte  le concert des nations unies  où deux des puissances "veto" (Russie et chine) sont des régimes autocratiques et  qui ne souhaitent pas donner des exemples de liberté à leur peuple.
Les deux autres puissances de vétos (l'Angleterre et la France) sont sujets à la prudence et poussent les usa à passer devant le conseil de sécurité, ce qui indiquent clairement leurs absences des motivations à agir rapidement.
A part des déclarations creuses, à quoi joue exactement le président Sarkozy dans la crise ivoirienne et libyenne?
S'agit-il des jeux troubles pour les élections internes en France ou une concurrence malsaine avec Obama?
Pendant qu'il joue son petit jeux d'ultimatum verbal, les deux assassins(Kadhafi et Gbagbo) continuent leur massacre.
Et, d'autre comme Guelleh aiguise leur arme pour commettre leur bain de sang. 
Le manque d'action de la communauté internationale  est un mauvais signal  que certains dictateurs traduisent comme de la faiblesse.
Il faut savoir qu'un dictateur ne comprend que le rapport de force.
Si, la communauté internationale ne hausse pas le ton, les cas des dictateurs massacrant leur peuple se multipliera à une vitesse inégalé! Le monde a raté une occasion en laissant trainer l'affaire ivoirienne.
Il fallait casser rapidement les jouets de Gbagbo et montrer que le monde ne transige pas avec certaines valeurs comme la liberté et la démocratie.
Je pense qu'on n'aurait pas le cas Kadhafi  et peut-être encore moins le cas Guelleh.
Je n'ai jamais été partisan de la guerre ou "hard power", mais lorsqu'il s'agit de certaines valeurs, il ne faut pas hésiter à donner l'exemple.
Un dictateur ne négocie pas avec un diplomate, mais avec un général!



        

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