jeudi 18 février 2016

Djibouti: Communiqué de presse du parti MRD (Mouvement pour le Renouveau démocratique et le Développement)


Mouvement pour le Renouveau démocratique et le Développement
(Ancien PRD)

Cité Poudrière Avenue Nasser /Www.mrd-djibouti.com
Djibouti - République de Djibouti

Djibouti, le 17 février 2016



Communiqué de presse

Cohérent, le MRD a, d’entrée, rejeté toute idée de participation à la mascarade électorale présidentielle annoncée pour le 8 avril 2016  à Djibouti

Le Mouvement pour le Renouveau démocratique et le Développement ou MRD, fidèle à ses convictions démocratiques, respectueux du peuple djiboutien et cohérent dans ses vues, a rejeté toute idée de participation à la mascarade électorale présidentielle du 8 avril 2016 à Djibouti. Le MRD a publiquement annoncé ce rejet par une interview accordée en langue somalie à Royal TV le 30 janvier 2016 par son président Daher Ahmed Farah ou DAF (https://www.youtube.com/watch?v=fLV3opkpm_w),positon réaffirmée 
et longuement expliquée par le même président DAF dans une autre interview en somali, cette fois au media en ligne La Voix de Djibouti (LVD), le 4 février 2016 (https://fr-ca.facebook.com/lavoixdedjibouti). 

Cette prise de position du MRD est tout à fait logique compte tenu de sa longue expérience électorale mais aussi de la mise à mort par la partie gouvernementale de l’accord-cadre politique du 30 décembre 2014 entre l’Union pour le salut national (USN), coalition des partis djiboutiens d’opposition, et le Gouvernement, mise à mort qui a renvoyé aux calendes grecques la création d’une Commission électorale nationale indépendante paritaire(CENI), d’un vrai statut de l’opposition ainsi que le respect des libertés publiques et des droits de l’Homme, pour ne citer que ces réformes démocratiques. Le MRD rappelle que la CENI est un organe prescrit par la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance qu’a signée et ratifiée la République de Djibouti et qui a dès lors valeur constitutionnelle à Djibouti.

Par ce rejet de la mascarade du 8 avril 2016, le MRD a donc refusé de faire comme si la crise post-électorale née des législatives du 22 février 2013 était réglée, alors qu’elle perdure encore et toujours, et de cautionner ainsi une mise en scène électorale destinée à reconduire pour un 4eme mandat présidentiel un homme responsable de la triste situation du pays.

Bien entendu, le plus ancien parti d’opposition qu’est le MRD demeure ici aussi fidèle à la position de refus de toute mascarade électorale maintes fois réitérée par l’USN, notamment par le slogan ‘’Pas de CENI, pas d’élections’’. C’est dire son respect de la parole donnée au peuple djiboutien.

Le MRD rappelle au peuple djiboutien que le changement démocratique est entre ses mains et qu’il doit, dès lors, garder espoir.

                                                                                                                                                                                  Pour le MRD
Le président du parti 
Daher Ahmed Farah

lundi 15 février 2016

Djibouti: ayant récupéré la source(usn), Guelleh n'a plus besoin de l'avatar(LR)!



Dans une lutte, vous êtes dans une position délicate lorsque votre outil de lutte se trouve dans la main de l'adversaire.

Ceci correspond exactement la situation actuelle de l'opposition. Guelleh vient de prendre notre outil de combat : usn.

Il faut l'avouer ceci a été facilité par le concours de certains inconscients qui veulent arrêter le combat maintenant qu'ils n'ont plus rien en mains, en plus des infiltrés.

Dans un combat amical, on peut se déclarer vaincu, mais dans un combat à mort, vous avez plutôt intérêt à trouver rapidement un autre outil pour continuer à sauver votre peau.

Nous sommes engagés dans un combat à mort avec la dictature de Mr Guelleh et perdre usn n'est qu'une étape dans ce combat qu'on nous a imposé et dont chaque djiboutien a le devoir de s'engager pour sa dignité.

Dans cette lutte féroce, vous ne pouvez pas utiliser les armes factices ou les avatars que Guelleh distribue à volonté pour vous détourner l'arme qui lui fera mal.

Quelque soit sa sophistication, vous ne pouvez pas utiliser l'arme que votre ennemi vient de vous concocter car il connaît son point faible pour la briser au moment opportun!

L'exemple de l'usn est une illustration parfaite qu'on ne peut utiliser à son escient les outils fabriqués par votre adversaire!

Espérons que cette exemple servira beaucoup de nos compatriotes et ne tomberont pas dans les mains de l'avatar de l'USN, le fameux LR.

Du côté stratégique, Guelleh n'a plus aucun intérêt à entretenir la survie de l'avatar qui l'a conduit à la source.

Si certains pouvaient nous écouter, on aurait pu éviter ce désastre qui était prévisible depuis plus que deux ans!

A l'intention des jeunes et des démocrates, nous vous invitons de nous rejoindre en masse,nous avons certes des armes rudimentaires mais qui nous appartiennent et correspondent à nos valeurs démocratie, justice et liberté.

La lutte continue! Nous sommes debout face à la dictature!

samedi 13 février 2016

Djibouti : Les musiciens du Titanic



Djibouti : Les musiciens du Titanic


Tel le Titanic, le bateau USN est en train de couler, mais pas d’inquiétude les musiciens sont encore au bord.  Au lieu de prendre leur responsabilité pour sauver ce qui peut l’être, les oulémas font croire  qu’ils cherchent des solutions pour colmater les brèches !

Au niveau de ressemblance avec le Titanic, le peuple USN est abandonné à son sort !

Mais contrairement à Titanic, les bosses avaient tout prévu du moins oralement avec le plus grand pirate afin qu’ils soient secourus après avoir coulé le bateau.

Et, maintenant, ils ont les yeux rivés sur l’horizon en attendant l’apparition du bateau pirate, alors que dans le bateau USN, la population est dans le désarroi et nos musiciens (oulémas) continuent la bonne musique pour faire croire que tout va bien !

A l’heure actuelle, seul le MRD se trouve dans un canot de sauvegarde, mais vue sa proximité avec le bateau USN, elle risque d’être victime des débris du bateau  au mieux, sinon il sera entrainé dans son sillage et couler avec.

En outre, nos musiciens essaient de convaincre le MRD de remonter le bateau car tout va bien à abord pour eux !

Même si l’immensité de la mer peut faire peur, il est temps que le MRD rame le plus loin possible de ce bateau pour ne pas couler avec !

Le canot de sauvetage du MRD risque d’être secoué fortement seul dans cette mer agitée, mais l’espoir est de ce côté pour le peuple djiboutien !

Le MRD doit transformer le mouvement de sympathie en mouvement d’adhésion en grand nombre et se structurer pour accueillir tout le monde. Il faut faire de la place dans le canot pour ce peuple en perdition !

Les cadres du MRD doivent se mettre au boulot et arrêter de regarder encore le bateau USN. Ce bateau est train de couler, et quel que soit la musique à son bord, il est condamné définitivement !

Il est temps de sauver le maximum du peuple en mettant de l’ordre dans le canot pour éviter chavirer vous aussi !

Il faut reconnaitre que le logo du MRD avec son petit bateau dans la mer agitée correspond parfaitement la situation actuelle !

Le canot du MRD doit dire au revoir à ses anciens compagnons et  poursuivre sa route pour ramener au bon port ce peuple naufragé en haute mer !

Naviguez ! et continuez à naviguer les MRDistes !





Djibouti : USN en mode patron incognito



Djibouti : USN en mode patron incognito

Apparemment dans USN, il faut être fan de la série « patron incognito » pour comprendre la derrière épisode du feuilleton « comment décourager le peuple djiboutien » dont le metteur en scène n’est autre que le dictateur lui-même.

Ce feuilleton a également l’allure des poupées russes, dont généralement la plus importante est bien cachée derrière les autres et il faut ouvrir beaucoup pour trouver la bonne.

En tout état de cause le patron s’était engagé comme employer à l’entreprise USN pour surveiller ses salariés dont certains ont du mal accepté la réalité aujourd’hui.

Certains pensaient que le pouvoir de l’USN se trouvait au sein du haut conseil  et se sont ruées en nombre pour le contrôler. Mais, le patron observait tranquillement le manège et tel un joueur d’échec expérimenté, attendait son heure !

Il vient de dévoiler son vrai visage et vient de mettre  un « échec et mat » magistral au le haut conseil. Certains se réfugient dans la négation et l’insulte pour disqualifier leur nouveau patron.
 Un seul avait vu le coup venir  par chance ou lui aussi très futé !

Pour les non-initiés de jeu d’échec, un « échec et mat » signifié que la partie est terminée, apparemment certains n’ont pas encore compris et continuaient de jouer alors que le maitre était entré chez lui  et attendait sagement qu’on lui ramène l’échiquier !

Mais, vue la cacophonie, il est remonté de nouveau au filet afin de clarifier une fois pour tout qui est le vrai patron dans un communiqué lapidaire.

 Espérons enfin que le « soi-disant » haut conseil ou ceux qui portaient des costumes plus grands que leur taille comprennent la situation et choisissent un des options suivantes :

1)    Reprendre le «  Slogan : Pas de CENI, pas d’élection » en espérant que le peuple a la mémoire d’un poisson rouge !

2)     Soutenir la candidature du patron de l’USN  Mr Mohamed Daoud Chemem !

Il y a aussi une autre option, celle d’oublier le nom d’USN et d’aller voir iog directement en étant candidat indépendant ou celui d’un parti « légal» aux yeux d’iog.  Mais, cette option n’a aucune valeur auprès d’iog qui compte mettre fin également les candidats avatars pour une tête à tête avec le candidat « USN ».

Ah ! Lorsqu’on ne voit pas plus loin que son nez et qu’on se prend pour un génie en stratégie, les dégâts sont incalculables !
Le pire est que nos amis les « dissidents » prennent vraiment les gens pour des moins que rien. Ils pensent réellement qu’ils ont une stratégie !

Fallait-il ouvrir la boite de pandore à deux mois de l’élection présidentielle alors qu’on n’avait aucune idée de sa contenance ?

Certains avatars avaient cru leur existence dans cette élection alors que l’Object de leur création était d’inciter « le fameux haut conseil » d’accepter d’ouvrir la boite de pandore !
Il n’y a plus aucun intérêt que ces avatars continuent désormais !
 Le jeu est fini !
Certains font pleurer leur larme de crocodile et font mettre la main sur leur cœur pour jurer encore leur foi de lutter pour la démocratie, la justice et la liberté du pauvre peuple djiboutien !

En tout cas, encore une fois plus le maître du jeu a gagné ! Soyons bons joueurs  vue qu’on a joué son jeu ! Bravo Mr ! Vous avez gagné cette manche !  Mais, nous continuons la lutte !

Pour nos dissidents, honnêtement, au point où vous êtes ! pourquoi ne pas soutenir Mr Mohamed Daoud Chemem  qui est le plus compétent parmi vous !  

En outre! Il était avec vous non au sein de l’USN ? Pourquoi serait-il devenu un traitre aujourd’hui ? Comme vous n’avez pas défini une procédure primaire viable et validée par tous y compris votre nouveau patron ?
Pourquoi ne serait-il pas candidat ?

Au niveau compétence, il est le loin le mieux placé parmi vous. En outre, il est un des fondateurs de l’USN alors la majeure partie d’entre vous ont rejoint le train une fois qu’il était en pleine vitesse.

L’autre option qui se présente à vous est de retourner auprès de DAF pour qu’il vous réexplique l’ABC de la stratégie politique !

Cette crise a révélé le vide sidéral de la scène politique djiboutienne à part un seul Homme alors qu’on pensait qu’il y avait plusieurs leaders !

Il est temps que des jeunes leaders rentrent en scène et mettent fin à ce cirque honteux pour le peuple djiboutien !



mardi 9 février 2016

Djibouti : existence d’une opposition avant et après USN ?



Djibouti : existence d’une opposition avant et après USN ?



Dans ce monde où chacun  s’arrange avec l’histoire en espérant qu’elle ne le juge sévèrement, certains dissidents du régime qui ont rejoint l’opposition  au moment de la création de la coalition USN (union pour le salut National) ou après croient dur comme fer que le combat pour le changement et la démocratie a débuté en 2013 !

Faut-il les en vouloir ? Pour eux le monde a débuté en 2013 et s’il y a eu un combat et une confrontation en 2013, c’est grâce à eux! (dans leur esprit)! 

Il faut reconnaitre qu’ils ne sont pas seuls dans ce registre, toute l’histoire de Djibouti souffre de cette amnésie. Des bans de notre histoire sont jetés ou laissés à l’oubliette, d’autres sont réécrits pour embellir ou effacer le passé collabo du dictateur Guelleh ou des membres de sa cour !  

Mais, le plus grave pour nos « dissidents du régime », ils ont encore dans l’esprit le culte de la personnalité, de nom et des symboles et non ceux des valeurs!

Le seul fait de critiquer  « USN » ou le haut conseil est synonyme pour eux un crime à « leste majesté »  ou un acte criminel d'ordre juridique. 

Après avoir adoré des décennies le nom du « RPP », ils viennent avec la même ferveur célébrée celui de l’USN.

Il faut reconnaitre que les leaders historiques de  l’opposition avaient facilité l'ascension des nouveaux arrivés en brillant pour leur sens de compromis devenus plus tard leur part de compromission !

L’autre drame de nos « dissidents du régime » serait la disparition de l’USN qui serait synonyme d’une catastrophe sans nom. Ils pensent honnêtement, qu’il s’agirait la fin de toute opposition ! La panique est telle que certains sont en train de supplier leur ancien maitre de leur reprendre et pardonner leur traitrise !

Alors, comment sortir de la situation de panique collective de nos dissidents et donner des perspectives à nos concitoyens pour un vrai changement démocratique ?

J’ai vu certains de nos compatriotes qui proposent des débats entre les pour  (les opposants) et les contres (les dissidents) de « Pas de CENI, pas d’élection ».

Que faut-il attendre d’un tel débat ?

Il faut déjà comprendre la différence entre ces deux groupes.

Voici une liste non-exhaustive :

1)    Un dissident ne voit pas les causes.

Un dissident est quelqu’un qui voit les conséquences du système dans lequel il  a vécu jusqu’à présent. Mais, il ne voit pas les causes qui ont produit ces conséquences. En vivant dans un système, on n’a pas la possibilité de voir les causes qui ont produit ce système, mais on est capable de voir les conséquences néfastes qu’il peut produire.

2)    Un dissident ne peut proposer des solutions que si elles  peuvent intégrer au système.

Toute solution qui sort du cadre du système semble irréaliste pour le dissident. Il a une peur bleue de la fin du système. Toute solution proposée doit assurer la pérennité du système.

3)    Un vrai opposant est quelqu’un qui se situe en dehors du système capable de porter un regard positif ou négatif au système.

Un opposant voit les causes et les conséquences du système. Il est capable d’apporter des solutions novatrices qui peuvent faire exploser le système. Il n’a pas peur de la destruction du système car il sait qu’il y aura un autre.

Alors peut-on attendre quelque chose d’un débat entre un opposant et un dissident ?

En réalité, ils ne voient pas la même chose par conséquent ils ne peuvent pas parler de la même chose.

Un tel débat ne peut qu’ajouter de la confusion à la confusion.

Faut-il pour autant laisser les choses dans un tel état ?

Pour l’instant les dissidents sont dans une telle empoignade des chiffonniers  pour sortir un candidat unique de l’USN or un de leur est déjà candidat. Donc, il n’y aura pas un candidat de l’USN, mais deux. Donc, le mythe d’un candidat unique de l’usn à défaut de l’opposition tombe dans l’eau, à moins qu’il s’agissait encore un simple slogan. A ce rythme-là et force de se contredire, il ne restera pas grand-chose de nos dissidents dans la plupart sont déjà en négociation avancée avec le régime pour être réintégrés au système.
Le peu qui restera, qui sera rejoint bientôt par le contingent de « nouveaux déçus » de la mascarade élective d’avril 2016, doit être mieux accueilli au sein de l’opposition avec des structures démocratiques viables.
Ces gens doivent être recyclés en opposants démocratiques au sein de structures démocratiques préétablies.

L’opposition démocratique a beaucoup de travail devant elle pour construire des structures démocratiques pour la suite du combat.

L’opposition démocratique ne doit pas perdre de vue que son combat est long et difficile, mais couronné de succès à la fin.

Et, pour le peuple djiboutien, il y avait une opposition avant l’USN et il y aura une opposition après l’USN. 
  
USN, elle-même pourra être réutilisée d’une autre manière plus démocratique.

Toutes les options sont sur la table pour l’opposition démocratique et le peuple djiboutien.