En panne de solution, le régime Djiboutien s’enferme dans la répression en total contradiction avec ses promesses des négociations avec l’opposition.
Le régime n’a jamais voulu négocier avec l’opposition selon les dires des proches collaborateurs du dictateur djiboutien d’après RFI.
Alors pourquoi promettre des négociations dont on n’a aucune envie de s’engager ?
Même si cette question semble être incongrue pour beaucoup des gens, elle mérite néanmoins d’être posée pour répondre aux néophytes de la stratégie dictatoriale.
Pour répondre à cette question, il faut avoir lu la bible (le livre de machiavel) du dictateur Guelleh. Guelleh, à l’instar de tous les dictateurs Africains, considère Machiavel comme son seul dieu et prophète et applique au virgule près les stratégies du prophète.
Comme tout « machiaveliste » qui se respecte, Guelleh considère qu’un prince ne doit pas abdiquer sans combattre et qu’il doit négocier sa défaite face à un autre prince et non avec les sujets de son royaume.
C’est ainsi que les dictateurs adeptes du machiavélisme ont toujours un train de retard face aux événements qui se secouent leur pays.
Pour eux, négocier est un aveu de faiblesse, donc, ils ne peuvent pas négocier avant d’y être contraints. Mais, lorsque la contrainte arrive, aucune négociation utile n’est plus à l’ordre du jour d’où la limite du machiavélisme.
Alors, pourquoi Guelleh parle constamment des négociations alors qu’il fait l’inverse ?
Guelleh utilise la négociation comme une arme de guerre pour diviser l’opposition et calmer l’opinion internationale.
Guelleh a testé ses théories sur la conception du machiavélisme sous le règne de Gouled en cas pratique lors des négociations avec la frud armé en 1994 et 2001.
Guelleh négocie pour conforter son pouvoir et non l’inverse. Donc, aucune négociation n’est possible tant que l’opposition est unie.
Et, bizarrement pour la première fois de l’histoire de Djibouti, les manigances de Guelleh pour diviser l’opposition ne prennent plus d’où sa colère noire le 4 mars 2014.
Sa sortie était tellement catastrophique que le régime tout entier s’est vu mentir pour couvrir les mensonges du dictateur.
Il y a un constat actuellement à djibouti que Guelleh est arrivé au bout de la théorie machiavélisme et qu'il n’a plus de solutions pour rétablir une situation favorable à son régime.
Donc, La seule arme qui lui reste est la répression pour décourager le peuple.
Or, cette arme a un double tranchant, celle d’unifier ses adversaires et précipiter sa chute. C’est ainsi qu’il a ciblé une certaine catégorie des familles tribales et ethniques pour créer la confusion, mais encore une fois ceci ne prend pas.
Pour la première de l’histoire de Djibouti, Guelleh tâtonne car il a du mal à cerner de quoi est-il confronté !
Pour Guelleh et ses acolytes, la situation actuelle de djibouti est juste une contestation sans lendemain qu’il faut savoir maîtriser, or après 36 ans d’une dictature implacable, la société djiboutienne veut un changement à 90%.
Par contre, jusqu'à présent, la fraction qui espère un changement dans le même système est relativement importante par rapport à ceux qui veulent un vrai changement.
Sans peur des mots, un vrai changement veut dire une révolution.
Et, lorsqu’un régime se réfugie dans la répression, la révolution n’est pas loin.
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