jeudi 13 février 2014

Djibouti: Epuration ethnique et tribale en cours?



Contrairement aux annonces rassurantes du dictateur Guelleh pour l'ouverture des négociations,  les morts s'accumulent du côté de l'opposition.

Après la mort d’hafez (jeune collégien de 14 sous les balles du régime), sahal ali youssouf sous la torture,  la mort oh combien suspicieuse du professeur en français Mahamoud Elmi Rayaleh, nous voici devant le meurtre d'un adolescent de 17 ans, Omar Hassan Youssouf par une milice non identifiée pour l'instant.

Le point commun entre ces meurtres est leur appartenance ethnique ou tribale. Ils sont soit afar, soit issa FOURLABAS!  L'autre point commun est le refus du régime de toute autopsie  pour l’opposition et les familles de ces défunts. 

s'agit-il un malheureux hasard ou des meurtres ciblés ?

Peut-on se poser la question, si l’impensable (épuration ethnique et tribale) est en cours à Djibouti ?

Sans céder à la passion et l'énervement, ce meurtre est le résultat d'un climat nauséabond teinté du tribalisme et l'ethnisme instauré à djibouti par la dictature Gouled/guelleh. Les effets de ce climat se sont accélérés depuis la prise du pouvoir héréditaire d'iog et prennent des proportions alarmantes depuis le début de la crise post-électorale du 22 février 2013. 

Contrairement aux précédents meurtres dont l'implication du régime était avérée. celui-ci est l'oeuvre d'une milice non identifiée pour l'instant, même si tous les regards se tournent vers le régime. 

La nature de ce meurtre évoque une évolution lourde des conséquences pour l'avenir de Djibouti. Ceci traduit: 

- soit la décomposition du régime et l’apparition d'une milice tribale ou ethnique entretenue par le régime, mais qui échappe à son contrôle, ce qui entraînera inévitablement une guerre tribale et ethnique.
- soit il s'agit une politique savamment orchestré au plus haut degrés de responsabilité  de l'appareil du régime pour cibler et éliminer des individus appartenant à une tribu ou ethnie, ce qui veut dire une épuration éthnique, tribale ou clanique.

Dans les deux cas, l'avenir du pays est très compromis, mais la deuxième option semble tenir la corde au vue des agissements des agents de l'état: la police ou la gendarmerie sans parler la SDS(le puissant service secret du pays). Ceux-ci ont mis en place une politique d'authentification sur la base ethnico-tribale ou clanique. La recherche  au sein des militants USN, d'une certaine catégorie des personnes appartenant à des tribus ou ethniques bien spécifiés, est réelle et avérée à Djibouti.

La répression aveugle du régime touche l'ensemble de la communauté nationale, mais les meurtres du régime touchent  essentiellement  à des éthnies(ex: afars) ou des tribus ou clan (samaronne ou issa fourlaba). 

Faut-il voir une épuration ou une répression sanglante d'un dictateur tribaliste et ethnisme, qui considère comme ennemie à massacrer toute la famille ethnique, tribale ou clanique de son principal opposant?

La répression féroce teinté du tribalisme et de l'éthnisme du régime du dictateur Guelleh a fait des milliers des victimes civiles afars (à cause de leur appartenance ethnique) lors de la guerre  anti-frud, qui dure jusqu'à aujourd'hui. Le seul crime des ces afars étaient leur lien ethnique avec des leaders d'opposition dont l’illustre Ahmed DINI AHMED.
Les afars ont été rejoints dans le camp de souffre douleur du régime Guelleh, par les samarrons et certains clans ou tribus issa, mais la répression meurtrière se concentre actuellement sur les issas fourlabas, à cause de leur appartenance au même tribu ou clan du leader DAF, qu'ils soient dans le MRD, MODEL, CDU ou tout parti d'opposition, les fourlabas sont les cibles favorites du régime tribaliste de Guelleh. 

Selon des informations à vérifier, le régime forme et arme  des milices. 

Sous prétexte de former des soldats pour la somalie, le régime djiboutien n'est-il pas en train de former et armer des escadrons de la mort à Djibouti aux yeux et au nez de la communauté internationale?

Sous prétexte que Djibouti est une place géostratégique, la communauté internationale  ne fermerait-elle pas les yeux à la planification et la préparation d'un génocide? 

Il faut combien des morts pour que la communauté internationale ouvre les yeux et stoppe le génocidaire Guelleh et le traduise devant la cour pénal internationale.

Selon des informations concordantes, Guelleh est en train d'acheter une énorme quantité d'armes. Ces armes sont-elles destinées à ses milices?

Les annonces de reprise ou d'ouverture des négociations sont juste là pour gagner du temps. 

Guelleh prépare-t-il la solution finale à djibouti?

Il est temps que la communauté nationale et internationale prennent conscience de la folie meurtrière que Guelleh prépare à Djibouti.

Non! À l'épuration ethnique et tribale que Guelleh prépare à djibouti!
Non! À la destruction de djibouti! 
Non! À la complaisance de la communauté internationale face aux meurtres des gens innocents!
Oui! La liberté et la démocratie!

Oui! Un changement démocratique à Djibouti.

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