mercredi 30 octobre 2013

Djibouti : « tribalisme » mal djiboutien ou mal du régime ?

Voilà un mot qui fait couler beaucoup d’encre  pour ne pas dire beaucoup des larmes  de nos concitoyens  qui se sentent humiliés dans leur droit car confrontés un mal incompréhensible à notre temps, mais bien réel à Djibouti .
Pour certains, le mal est général  et  le ver est dans le fruit c’est-à-dire dans la société djiboutienne, elle-même.
Mais, avant de trouver l’origine du mal, posons-nous la question c’est quoi le tribalisme ? 
Dans le sens étymologique du terme, le tribalisme est  un racisme en mode organisationnel  excluant les individus ou les autres tribus, de la société établie.
Alors, peut-on parler de tribalisme à Djibouti ?  La réponse est oui et non ?
Prenons la composition de la population djiboutienne, on peut sociologiquement remarquer trois grandes familles : afar, somalie, arabe. Je m’excuse d’avance si certains font me taxer de tribalisme pour avoir oublié une autre famille. Mais, force est de constater que  le racisme (l’exclusion) à l’intérieur de ces trois familles n’est plus du tribalisme, mais de l’ethnisme (racisme de type ethnique) vue que le somalie est une ethnie, l’afar aussi, ainsi que l’arabe.
Je ne dis pas que l’ethnisme fait moins de dégât que le tribalisme au contraire, mais il est important qu’on remette les termes à leur place et sortir de l’abus du langage au niveau tribalisme.
Une fois définit de quoi on parle, il faut voir si Djibouti est confronté à l’un ou l’autre ou les deux ? Et surtout qui est responsable et comment le résoudre?
Inutile de s’étaler de qui est mieux loti que l’autre au niveau de représentativité ethnique ou tribale, mais posons-nous la question : « avons-nous un problème tribale ou ethnique dans la vie quotidienne au niveau de la société ou sommes-nous confrontés le tribalisme ou l’ethnisme une fois qu’on est confronté à l’administration civile ou militaire du pays ? »
La bonne santé de vivre ensemble d’une société se mesure depuis des nuits de temps par son taux de métissage. Et, sans être un optimiste acharné, chaque djiboutien a son entourage un proche familiale d’une autre tribu ou ethnie sans parler les relations d’amitié. Donc, il est facile de conclure que les djiboutiens n’ont pas de problème de tribalisme ou ethnisme au niveau de leur société.  Pourtant, un mal profond existe qui induit certains à des erreurs  d’interprétations du tribalisme ou ethnisme confronté lorsqu’ils se présentent devant un agent de l’état djiboutien : emploie, administration (papiers d’identités etc.), lors d’une interpellation policière ou gendarme.
Un vrai malaise se dégage lorsqu’un individu, peut-être lui-même issue d’un métissage tribale ou ethnique discrimine  les djiboutiens au niveau de l’emploi ou violente des djiboutiens pour des raisons tribales ou ethniques.  Nous avons le droit de nous poser  ces  questions : applique-t-il une feuille de route administrative ou outrepasse-t-il ses droits ?
Si l’agent applique une feuille de route administrative, il s’agirait une administration à caractère tribalisme ou ethnisme et dans ce cas, il s’agirait un régime tribaliste et ethnisme.
Si l’agent outrepasse ses prorogatifs, il y aurait des sanctions, or à Djibouti, aucune sanction condamnant un acte de tribalisme ou ethnisme, n’a été établi de nos jours. 
Ce qui nous ramène à dire qu’il s’agit un régime pratiquant le tribalisme et l’ethnisme.

Pour noyer le poisson, les sbires du régime tribaliste et ethnisme, traitent de tribaliste toute personne qui dénonce ce régime. C’est ainsi que s’installe une suspicion généralisée du mal « tribalisme » et que certains utilisent à tort et à travers pour déstabiliser un adversaire politique ou un concurrent plus affuté.    

lundi 28 octobre 2013

Djibouti : Révolution de velours ?



Le dictateur djiboutien a définitivement condamné son régime le soir 10 septembre 2013 avec la libération manquée des leaders USN du parti modéré : démocrate musulman(model).
Guelleh avait échoué plusieurs rendez-vous avec l’histoire du pays, mais ceci a sonné le glas de son régime. Depuis, la défection des militants ou sympathisants ne cesse de grandir.
Pour beaucoup Guelleh a échoué lamentablement son pocker menteur avec les leaders de l’opposition.
Depuis, plus personne ne croit à une solution initiée par le régime IOG. La seule question que le peuple djiboutien se pose est : l’opposition peut-elle réussir une révolution de velours c’est-à-dire pas de trop de casses pour l’avenir du pays.
Quelques soient les manœuvres du désespoir (création d’un parti tribal (USDD), création d’une coquille vide infiltré (DDM), créer des tensions tribales etc.) que les sbires du régime essaient de tenter pour prolonger la vie du malade agonisant d’haramous, les dés semblent être jetés.
La coalition USN commence à imposer son agenda et passe outre la violence sans limite du régime.
Après avoir convaincu les djiboutiens de sa démarché pacifique pour changer le pays, en acceptant de s’assoir avec un régime qui la violente, la harcèle jour et nuit. Elle vient de passer à l’étape suivante qui est de convaincre la communauté internationale.
L’histoire retiendra que la première mèche a été allumé par un président (USN) qui a frôlé la mort un mois plutôt et évacué en France pour des soins. Mr Houmed ne s’est pas ménagé pour ouvrir une brèche médiatique sur la chape de plomb que Guelleh avait imposé à coups des millions d’euros sur Djibouti et sur le peuple djiboutien.  La tournée triomphale de Houmed dans les médias français, a permis de camoufler une opération commando de l’USN à Addis Abébas, la capitale Ethiopienne et Africaine, siège de L’union Africaine. 
Jamais, une opposition Africaine  n’a montré une telle maturité politique pour mettre hors-jeu un dictateur puissant et expérimenté avec 36 ans de dictature.
Ces deux succès majeurs à l’échelle africaine et mondiale, mettent l’opposition djiboutienne à jamais dans l’échiquier politique du pays et interlocuteur crédible pour les partenaires de Djibouti.
Conscient d’avoir perdu la main, le dictateur joue la main clanique (le général zakarieh, Djama Ali Guelleh, Ismael Tani ect) pour soudoyer les leaders d’opposition afin qu’ils acceptent les dix sièges.
La main clanique vient de recevoir une fin de non-recevoir  deux fois auprès du président de l’assemblée légitime : Guedi Hareh et le doyen de leaders MRD Souleiman Farah Lodon.
La panique commence à prendre les derniers cercles du pouvoir djiboutien. Certains ont déjà commencé à envoyer femmes et enfants à l’étranger (Europe, Amérique du nord).
La contestation gagne désormais les provinces. La ville d’ali-sabieh, le chef-lieu de la région aska  vient de rentrer en résistance pour la troisième semaine consécutive. Celle-ci vient d’être rejointes par le chef-lieu de la région okar  dikhil et la ville d’Arta proche de la capitale Djibouti.
Du côté de la diaspora, après Londres et Bruxelles, paris semble être le prochain rendez-vous vue que le dictateur sera là pour la réunion  « paix et sécurité » du 6 et 7 décembre 2013.

vendredi 18 octobre 2013

Djibouti: Le plan B (DDM) où comment détruire tout espoir démocratique à djibouti


L'objectif ultime de la dictature djiboutienne est de détruire toute opposition crédible pour la remplacer par une opposition téléguidée depuis les antichambres du palais d'Haramous. Bref, une opposition assimilée comme celle de 2001, capable d'accepter un gouvernement d'union "national" dirigé par le dictateur et aucun changement politique.

Pour réussir leur entreprise, les illusionnistes du régime d’Omar Guelleh ne manquent pas d'ingéniosité et plusieurs scénarios sont  envisagés:
  • ·        Faire Peur avec le Chaos Somalie.
  • ·      Le renoncement par le Désespoir en argumentant que Guelleh est un Dictateur Fort et ce n’est pas par les Urnes qu’il partira.
  • ·        Miroiter une Hypothétique Ouverture qui risque de jamais voir le Jour.
Le scénario du  désespoir a été confié au Monsieur  adepte de la ‘’Liberté  au mm² " et rédacteur en chef du pseudo journal d'opposition ‘’ Le Temps’’ et accessoirement rédacteur en chef du brûlot djib24 (page Facebook destinée à relayer la propagande du régime).
Apparemment Mr "’La Liberté  au mm² ", fervent tribaliste de haut vol d'après ses diatribes tribalistes et haineuses qu'il déverse sur djib24, a eu pour mission de prendre contact avec des cadres  de l’ARD pour créer une rébellion au sein du parti et afin de tenter de  le faire imploser de l’intérieur et par la même occasion USN, vue que l'ARD est un des piliers de l'USN.
Ce scénario ayant échoué sans la présence physique de  Mr « La Liberté  au mm² », le régime a décidé de l’envoyer au Fourneau en l’obligeant à se déplacer lui-même en France pour fomenter un autre complot, c'est-à-dire celui qui consiste à monter  la diaspora contre l'USN. Il n’est pas étonnant alors de voir sur la toile des initiatives de plus en plus loufoques d’une petite soldatesque recruté par Mr amin et qui sont à mille lieux des préoccupations de la diaspora:
Du ThinkThank de la  bonne gouvernance à « l’annonce de création » à grand tambour d’une association(ONG) virtuelle dénommée Djibouti Diaspora Monde. Certains des éléments les plus respectables de l'opposition sont embarqués dans cette aventure virtuelle sortie tout droit des esprits les plus sataniques de la dictature djiboutienne.
Pour la survie de la dictature, un plan de communication de haut niveau a été établi avec  différentes approches : un volet  ethnique, un volet  tribal, un volet médisance de l’autre etc.
De surcroit ce plan de communication devrait s’adapter à l’interlocuteur dont on a décelé une faiblesse d’esprit  et qui manque surtout de conviction démocratique.  Certaines personnes ont déjà succombé et ont cru pour argent comptant la petite phrase de Guelleh  dans  JeuneAfric « je connais la personne qui va me remplacer en 2016 ». Et d’autres fantasment sur  un scénario à la poutine-Medvedev de la Russie avec un président afar et Omar Guelleh en embuscade. D’après certaines rumeurs, l’ex 1er ministre fantomatique Mr Dileita (surnommé ironiquement la « vache qui rit »  pour son sourire de façade) serait en formation accélérée sur plusieurs thèmes (Politique, Economie, Sociologie, Anglais) dans les Ecoles les plus onéreux de la Capitale Française. C’est Vrai que ‘’IOG et les siens’’ ne sont pas à 3 sous près tant qu’ils auront comme portefeuille les derniers Publics des Djiboutiens. Ainsi un Dileita remis à niveau (ce qui n’est pas une tâche facile quand on connait son faible niveau d’instruction) servira de Candidat Potiche pour 2016. Sauf que les promesses de Guelleh  n’engagent que ceux qu’y croient et la liste des futurs présidentiables  dont Iog coopterait, ne cesse de s’allonger.
En vérité, Guelleh prépare une succession qui ne peut-être que lui-même jusqu’à  ce que la mort l’en empêche. 
Mais, certains éléments isolés de la communauté afar, préfèrent croire qu’une dictature Afar serait mieux qu’une dictature Issa ou Somalie.
Le vernis superficiel de Démocrate dont se targuent certains compatriotes,  tombe sous le couperet de la ‘’Real Politic à la djiboutienne’’ ce qui équivaut « real ethnie ou tribal » qui met de côté les valeurs suprêmes de la Démocratie. En leçon de stratégie politique on appelle cela « Fuir les Rigueurs du suffrage universel pour se contenter d’une simple Cooptation issue des promesses Guelleéennes (Ministre, Ambassadeur, Directeur d’un établissement public etc….).
Certains  DDMistes  (Djiboutiens, Destructeurs et Malhonnêtes), pronostiquent  sans  sourciller la défaite du peuple et la  mise en sourdine de toutes revendications populaires jusqu’à la mort du dictateur. A l’image de « Madame soleil » ces magiciens de la DDM tablent même la fin programmée de l’USN en la fin de 2013 avec un scénario rocambolesque qui stipule qu’à défaut des 9 députés manquants à l’assemblée, le régime va se contenter des suppléants à la place des titulaires.
Si le DDM est ce qu’on vient de découvrir à notre grand effarement, quelques questions sans langue de bois méritent d’être posée  directement à un des membres de l’USN : Mr Le Secrétaire Générale AbdourahmanTX de l’USN,  êtes- vous au courant de toute cette supercherie fomentée à Reims ? Votre réaction est-elle fortuite  ou incluait-elle avec préméditation un plan de déstabilisation de l’USN ? 
A l’heure actuelle, nous n’avons pas des preuves  accablantes pour vous condamner nous l’Autre Diaspora Militante et toujours fidèle aux idéaux de l’USN. Mais nous préférons que vous le secrétaire général, maire légitime de Djibouti, vous nous rassuriez sur ce sujet et pourquoi pas de vous éloigner après enquête de votre côté de ce Fruit DDM déjà contaminé par des sbires de Guelleh et qui restera totalement virtuel.
La Diaspora militante de l’extérieur  est à votre disposition Mr le SG de l’USN  pour des amples informations concernant le sujet DDM .Elle n’acceptera jamais et surtout ne laissera faire qu’un petit  groupe intéressé proroge le Contrat en fin de vie du Dictateur Guelleh. La diaspora se structure  en association libre et en comité de soutien. La diaspora ne réclame ni de reconnaissance, ni des postes et soutiendra  sans retenu les forces démocratiques du pays en premier l’USN.

samedi 5 octobre 2013

Djibouti: blocage des négociations, répression tout azimut et activation des alliés objectifs!

C'était prévisible après sa défaite diplomatique en Belgique où l'opposition a su mobiliser la diaspora de plus en plus acquise à sa cause. Guelleh tel un enfant dont on a cassé ses jouets est entré en urgence à djibouti pour se venger sur des négociations moribondes, ainsi qu'une opposition et un peuple à sa merci.

D'un autre côté, Guelleh qui essaie d'utiliser comme un paillasson la  mecque pour s'essuyer les mains et les pieds souillés du sang du peuple djiboutien, a su activer ses alliés objectifs dont certains prétendus  opposants tirent à balle réelle sur l'opposition en l'accusant de n'avoir un "plan B".


La question est : ont-ils eux un plan B? Effectivement oui, celui d'aller diner dans le salon d'iog dont ils ont du mal à s'inviter!

Certains ont du mal à accepter le leadership de l'USN dans l'opposition démocratique à djibouti et ont des projets flous pour ne pas dire des copies de ceux du régime.

En réalité les deux groupes se rejoignent sur l'idée de détruire tout espoir démocratique à djibouti. Le régime par sa force brute en s'appuyant sur ses escadrons de la mort, essaie de décourager les djiboutiens de tout avènement démocratique, ses alliés objectifs pensent plutôt qu'ils ont raté le train de l'espoir USN et souhaitent à tout prix casser l'élan et l'espoir.

Les larmes du crocodile à chaque arrestation des leaders USN ou chaque interdiction témoignent l'impatience de ceux-là pour récupérer les miettes d'un éventuel explosion de l'USN.

Apparemment, les vautours ont du mal à attendre vue que leur proie (USN) et à travers elle le peuple djiboutien résiste courageusement aux assauts des vautours et des carnivores UMPISTE!

Certains des vautours dont un certain amin rédacteur en chef d'un journal qui se réclame opposant sans une once d'opposition, parlent d'une troisième voie. La preuve qu'Amin est un homme du régime,  son journal  est la référence d'un certain djib24 connu pour son tribalisme et sa proximité avec la dictature.

Une partie de l'opposition a-t-elle été manipulée par le Monsieur  du "liberté au mm2" ou s'agit-il des éléments du régime placés au sein de l'opposition pour la détruire de l'intérieur?

Autant des questions qu'on a le droit de se poser en vue de la multiplication des articles et communiqués glorifiant presque les actes abjects d'un régime d'un autre temps et qui ont pour but ultime de decourager les militants USN qui se battent jour et nuit contre cette dictature féroce.

La stratégie qui consiste à détruire le voisin pour être le chef du clan à longtemps paralyser l'opposition djiboutienne avant l’avènement de l'usn qui est un souhait du peuple djiboutien mis en pratique par des leaders charismatiques.

L'USN a son plan pour sortir le pays de la l'ornière, mais celui qui n'a ni plan, ni vision est le dictateur Guelleh qui nage à vue en contredisant ses propres dires à chaque sorti.

Les alliés objectifs du régime doivent  savoir qu'ils ne trompent personne à part eux-mêmes. Il est temps qu'ils clarifient leur position et se décident à soutenir la démocratie ou la dictature. Le jeu en eau trouble a assez duré, le temps de la vérité s'approche à grand pas.

La fin de la dictature est proche et ce n'est pas les atermoiements d'un régime en fin de vie qui changera le cap d'une opposition plus que jamais unie.