samedi 31 août 2013

Meurtre à Gabode!

Mr Mahamoud Elmi Rayaleh paix a son âme, professeur de français au lycée  de Balbala (Djibouti) est mort dans la nuit du 28 au 29 Août  dans sa cellule dans le sinistre prison de Gabode.

 La mort étant un processus normal pour tout être humain, dés lors qu'il s'agit une mort naturelle dans des circonstances normales, or la mort du patriote Mahamoud est toute sauf naturelle! 

Le professeur Mahamoud se trouvait à Gabode au moment de sa mort à mille lieux de son milieu de transmission de savoir. 

Qu'a-t-il fait pour mériter un tel traitement? 

D'après le régime, il a participé une manifestation le 02 Aout 2013. 

Le droit de manifester pacifiquement n'étant pas garanti par notre constitution?

D'après nos informations, l'ensemble des personnes arrêtées lors cette manifestations pacifique du 02 Août 2013,ont été battus et humiliées.

La mise en dépôt de deux mois dans le sinistre prison de Gabode, un lieu extrêmement dangereux pour toute vie(même celle d'un coupable), aggrave le caractère d'injustice dont a été victime Professeur Mahamoud.

A la lumière de ces informations, nous pouvons dire qu'il s’agissait un  emprisonnement illégal et non constitutionnel, avec un brin de non assistance d'une personne en danger! il s'agit d'un meurtre sans intention de la donner (meurtre involontaire), dont la responsabilité incombe aux autorités judiciaires et aux autorités administratifs (du simple du directeur du prison, jusqu'au dictateur Guelleh)! 

Les faits indiquent clairement qu'il s'agit d'un meurtre, l'autopsie doit dire clairement s'il s'agit d'un meurtre involontaire ou un meurtre prémédité.

Dans le deuxième communiqué d'USN et d'après des nombreux témoignages, nous apprenons que le corps du défunt a gonflé et que du sang a coulé de sa bouche! Si ceci se confirme, il s'agit clairement un empoisonnement au venin du serpent. Et, dans ce cas, il s'agit d'un meurtre prémédité au premier degrés dont la responsabilité incombe particulièrement au dictateur Guelleh. Et, dans ce cas, nous devrons nous poser la question si professeur était le cobaye d'un processus d'élimination d'oppositions, que le régime est en train d'orchestrer à grande échelle par le biais de l'empoisonnement? ou s'il était visé particulièrement par le régime?

Dans le deux cas, le peuple djiboutien doit répondre à ce meurtre en descendant massivement dans la rue et marcher sur Gabode. Pour les responsables USN et la famille proche du défunt, vous devrez exiger une enquête indépendante en dehors du circuit  habituel du régime.

Il s'agit d'une façon honorable de rendre justice à la mémoire du défunt qui a subit une succession d'injustice sans nom.

Ceux qui soutiennent la barbarie du régime, doivent avoir la décence de laisser la famille et les démocrates de supporter leur douleurs dignement à la perte d'un de leur.

Il est inconcevable que les sbires du régime sous une fausse prétexte des valeurs communes "musulmane, compatriotique etc" , présentent des fausses condoléances avec des larmes des crocodiles alors qu'ils sont autant coupables du meurtre que ceux qui ont commis l'impardonnable acte!.

Les démocrates et les familles des défunts ne sont pas le paillasson dont les sbires de la tyrannie essuient leurs consciences souillés par le sang des innocents djiboutiens.   

  




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