jeudi 23 octobre 2014

Djibouti : Des think tanks ciblent le régime guelleh!




Les pseudos intellectuels du régime pompent les torses et nous parlent de complot contre le pays. Leur critique va de l'opposition à la presse internationale en passant par des "cabinets" obscures (les think tanks) qui travailleraient selon eux dans l'ombre pour nuire les d'intérêts du pays.


Mais en dehors de ce cirque composé des courtisans et des charlatans adeptes des bouillies intellectuelles à chaque once de critiques envers leur maître vénéré, la situation de Guelleh sent le roussi.

Apparemment, il n'y a que Guelleh et ses acolytes charlatans qui ne voient pas le retour de bâton car toute personne douée un peu bon sens pouvait prévoir la tête à queue de Guelleh dans sa course folle derrière le billet vert!

Personnellement, j'avais écrit un billet prévoyant le scénario actuel lors de la visite "historique" de Guelleh à la maison blanche. Avec le doublement du loyer les américains pensaient que Guelleh avait compris leur point de vue en matière de location du bout du terrain qu'il officie, mais guelleh se croyant plus malin voulait manger dans les deux gamelles.

Pour lui, face au billet vert, plus rien n'a d'importance, encore moins une réalité géostratégie qui met face à face le monde occidental à sa tête l'USA et de l'autre Chine.

En état actuel, l'attitude de Guelleh met en danger l'avenir du pays dans tous les domaines (diplomatique, économique). Si jusqu'à présent guelleh avait bénéficié l'ouverture des lignes de crédit sans limite, ce qui a amené un endettement sans précédent (on est passé en 2011 à 2012 de 21 milliards de dollars à 81 milliards de dollars), la machine pourra rapidement se gripper surtout si des think tanks s'impliquent pour mettre en lumière la mauvaise gestion, l'instabilité et le manque de viabilité des dirigeants. Ces think tanks constituent les véritables baromètres en matière économique et incitent ou découragent les principaux investisseurs.

Ne nous y trompons pas, il ne s'agit pas de n'importe quelle presse, mais des groupes cabinets mandatés pour mettre en lumière la situation géostratégique ou économique d'un pays qui pourrait intéresser des investisseurs. Leurs études ne sont pas prises à légère car ces genres d'études peuvent orientés la politique d'un pays par rapport à un autre dans un sens comme dans un autre. Guelleh et ses charlatans doivent s'arrêter de s'agiter inutilement et comprendre la situation dont ils sont les principaux responsables.

En attaquant de cet angle, l'occident et en premier lieu la France et les USA envoient un message au dictateur pour lui exprimer leur mécontentement et lui signifier qu'ils savent où taper dans le cas échéant: le porte-monnaie!

S'agit-il un retournement de situation favorable au peuple djiboutien ou juste un marchandage de plus entre guelleh et l'occident?

Les premières signes à observer seront si oui ou non la France ou l'occident en général mettent fin le blocus médiatique sur Djibouti et permettent à l'opposition djiboutienne d'accéder aux médias pour contrebalancer la propagande du régime envers le peuple djiboutien.

En tout état de cause, les pirouettes de Guelleh indisposent le monde occidental, même s'ils ont privilégié jusqu'à maintenant leur intérêt en dépend de la démocratie, la justice et la liberté du peuple djiboutien.

Dans cette période d'instabilité du dictateur dans la gestion du pays, l'opposition doit rassurer nos partenaires en affichant clairement ses principes, ses valeurs et le mode gestion qu'elle mettra en œuvre une fois au pouvoir.

La lutte continue plus que jamais!


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