jeudi 26 septembre 2013
Djibouti: l'eau une denrée rare!
La pénurie d’eau sévit à Djibouti depuis de nombreuses années. La situation se dégrade et les pouvoirs publics se montrent incapables de fournir à la population ce liquide vital pour la vie. Pour échapper à ce calvaire, les plus fortunés se procurent des surpresseurs d’eau servant à aspirer l’eau et la faire venir à leurs domiciles alors que les autres, moins nantis, sont livrés à eux-mêmes. Cela a provoqué une crise et un mécontentement généralisé dans la population. Ainsi va la mauvaise gouvernance à Djibouti ! La population Djiboutienne connait une pénurie d’eau depuis presque 36ans. L’eau coule rarement dans les robinets et les gens se débrouillent comme ils peuvent pour avoir quelques gouttes pour leurs besoins élémentaires : se laver, préparer la nourriture etc Pour avoir de l’eau, certains foyers s’équipent des surpresseurs d’eau servant à aspirer l’eau et la faire venir à leurs domiciles. Ceux-ci fonctionnent grâce au courant électrique générant ainsi la puissance requise pour amener l’eau. Les populations sont doublement pénalisées car elles sont contraintes d’acheter un surpresseur d’eau mais aussi de régler la facture énergétique provoquée par sa consommation. Pourtant, notre sous-sol renferme une quantité inestimable d’eau dans certaines régions et des investigations entreprises nous ont permis de dénombrer une dizaine de châteaux d’eau répartis dans la capitale, laissés à l’abandon, dont certains ont été construits récemment. Pour mémoire, un château d’eau est une construction destinée à entreposer l’eau jouant ainsi un rôle de tampon entre le débit demandé par les abonnés et le débit fourni par la station de pompage. L’eau est ensuite envoyée dans un réseau gravitaire qui va assurer son acheminement vers l’ensemble des habitations. Cet abandon des châteaux d’eau pose un problème crucial car l’eau ne parvient pas au domicile faute de pression suffisante, ce qui impacte sérieusement la vie de la population. Seuls les plus riches en mesure de se payer un surpresseur et la consommation électrique qui va avec trouvent un remède à la pénurie. Au lieu d’étudier à fond la question de la pénurie d’eau dans l’unique but de satisfaire sa clientèle, l’ONEAD se perd en conjecture. Les propriétaires de surpresseur sont eux-mêmes pénalisés puisque l’ONEAD ne veut plus les prendre en compte pour les alimenter avec la pression d’eau nécessaire. Cette mesure aggrave la pénurie et met en danger la vie de nos concitoyens. Dans ce contexte où il n’existe aucune politique de l’eau, la population désespère. Devant cette situation intenable, les responsables concernés par ce dossier brillent non seulement par leurs incompétences mais aussi par leur inaction tangible sur le terrain. Pour juguler ce phénomène et rétablir la confiance de la population et son besoin de fourniture d’eau potable indispensable à la vie, nous exhortons le gouvernement à agir en patriote. D’emblée, il est impératif de remettre en service les châteaux d’eau disséminés sur l’ensemble de la capitale. Chaque château d’eau sera équipé d’un surppresseur pour aspirer l’eau et la faire monter avec une bonne pression dans ces derniers. L’eau sera ensuite envoyée dans un réseau de gravitaires qui assurera son acheminement vers l’ensemble des habitations. La pression de l’eau fournie au robinet des abonnés est proportionnelle au dénivelé qui existe entre le niveau d’eau dans le château d’eau et l’habitation. Cela épargnera à la population des souffrances inutiles et une facture énergétique salée. En l’état actuel des choses, il est clair que l’ONEAD a failli à sa mission ou sa raison d’être. Ce dernier n’a, jusqu’ici, réussi aucun de ces projets en matière d’eau. Néanmoins, les investissements consacrés dans ce domaine depuis plus d’une décennie donnent le tournis au regard de ses résultats très insignifiants. Il faut noter cependant que la mauvaise gouvernance est une réalité palpable dans notre pays. Elle est en train de s’aggraver car le pouvoir est concentré entre les mains d’un seul homme qui perpétue la dictature, la corruption et la torture. Dans ces conditions, il y a péril en la demeure. L’Etat n’est pas à l’abri d’un éventuel effondrement ou éclatement. Cette expérience est déjà vécue par nos frères Somaliens d’où la formation d’un front commun pour préserver l’essentiel: la république de Djibouti. MANSOULE ALI GABA
mardi 24 septembre 2013
Djibouti: Guelleh dans l'œil du cyclone des révolutions du printemps arabe
Même si le peuple djiboutien est arabe pour les africains et africain pour les arabes, la contestation née du holdup électoral du 22 février 2013 ne s'affaiblit point et ressemble de plus en plus à une révolution. A l'intérieur du pays, les manifestations se multiplient et commencent à prendre les provinces en plus de la capitale l’épicentre de la contestation. A l'extérieur, la diaspora continue de mobiliser énormément pour un petit pays à chaque passage du dictateur Guelleh ou à chaque événement important qui se passe au pays. Le peuple djiboutien connu pour sa discrétion et son silence pour ne pas dire sa timidité et sa docilité est totalement méconnaissable et surprend même la dictature habituée à un peuple docile et corvéable âme et corps. La soif pour la liberté et la démocratie se lit sur les visages et se manifeste sur les réseaux sociaux seuls sources d'informations et seules ilots de liberté pour un peuple soumit à une implacable dictature vieille de 36 ans. La coalition de l'opposition USN est considérée comme une arche de Noé dans un océan de d'injustices, de liberticides et des mauvais traitements humain. Et, les chiffres parlent d'eux-mêmes, à plus de 6500 Facebookers et autant des twiters suivent le page d'USN alors qu'ils ne sont pas plus de 100 facebookers pour la page UMP de la coalition ou le parti unique au pouvoir. Pourtant, le régime met des moyens financiers, humains collocaux pour lutter contre les réseaux sociaux comme des ralentissements, des surveillances, des attaques virus, des coupures d'électricités ou même l'embauche d'une armée des jeunes dans la précarité pour désinformer le peuple en introduisant des fausses informations ou images pour discréditer l'opposition en se faisant passer à des militants usn. En dehors du monde virtuel dont l'opposition a les moyens de répliquer et en attendant les mesures extrêmes (comme le blocage de facebook et twitter) que le régime prépare d'après des sources sûres, la répression du régime sur le terrain est sans égale. Les arrestations, les intimidations, les licenciements, les tortures, ainsi que les meurtres suspects sont monnaies courantes et le quotidien des djiboutiens. Djibouti est considérée par bon nombre d’observateurs comme une prison à ciel ouvert gardé par des soldats occidentaux avec un maton dont le profile se rapproche d’un sérial killer qu’un président. Pourtant, la résistance pacifique est là, plus que jamais déterminée. Durant les huit mois de contestations jamais une voiture brulée, un magasin ou entrepôt détruit, ni une agression contre un militant du régime. Les leaders de l’opposition qui subissent eux aussi les primates de ce régime d’un autre temps, tiennent encore leurs troupes avec un langage de vérité en privilégiant constamment la paix et l’unité de leur pays. Par ce biais l’opposition djiboutienne montre sa maturité politique, même si elle n’a jamais exercé le pouvoir. A l’inverse le régime djiboutien est dans la fuite en avant et dans la politique des terres brûlées. La rue djiboutienne comme les observateurs étrangers pensent que le régime pousse l’opposition et le peuple djiboutien à une guerre civile qui solderait selon le régime les 36 années de pillage et d’enrichissements personnels. Ceux qui tiennent le pouvoir à Djibouti ne souhaitent aucunement une transition démocratiquement, mais privilégient une situation à la somalienne ou syrienne pour éviter de rendre des comptes. Du côté de l’opposition et du peuple djiboutien, le pourrissement de la situation génère des frustrations des militants de base qui peuvent conduire des actions comme celle de la prise spectaculaire que symbolique de l'ambassade de Djibouti à Bruxelles le 16 septembre 2013 lors du passage du dictateur Guelleh à l’otan. Contrairement aux accusations et aux cris du loup d’un régime discrédité à l’intérieur comme à l’extérieur, sur une supposée violence lors de la prise de l’ambassade, cette action d’après nos informations n’a été ni violente, ni une agression étrangère, mais une banale mais symbolique de manière s’approprier un lieu considéré par la majorité du peuple djiboutien un ilot de dictature dans une terre de démocratie. Mais, du côté du régime, il s’agit un acte d’une extrême violence dont la responsabilité incombe pleinement au premier parti de l’opposition du pro-occidental DAF(Daher Ahmed farah), le MRD interdit sans aucun jugement depuis des années, même si le vrai jugement est toujours en attente de la cour d’appel. C’est qui n’aucune importance pour le régime vue que le prince Régnier en a décidé ainsi. Certains du régime ont déjà réclamé la tête de DAF une fois entendu l’affaire sans qu’ils apportent aucune preuve tangible prouvant qu’un élément du MRD soit impliqué, mais a-t-on besoin des preuves lorsqu’on est capable d’emprisonner quelqu’un (DAF) dont le jugement a été cassé par la cour suprême ? L’acharnement sur la personne de DAF ou ses collaborateurs comme Maydane Abdallah Okieh, explique à lui seul l’injustice et l’arbitraire dont sont victimes les djiboutiens. Et, on ne parle même pas les accusations fallacieuses que le régime a inventé pour mettre dans l’ombre pour longtemps les trois leaders des démocrates musulmans que le régime essaie tant bien que mal à coller l’étiquette d’affreux terroristes islamistes, alors que les pourvoyeurs (ismael tani et consorts) de l’islamiste intégriste ont leur accès unilatéral à Haramous (la résidence du dictateur Guelleh). Les négociations ou le dialogue ne pouvaient que s’arrêter à la vue de la condition du régime : « nous libérons les (« otages ») prisonniers à condition que l’opposition accepte les 10 sièges du parlement », ce qui ressemble plus à une demande de rançon qu’à des négociations. La situation peut rapidement déraper à tout instant et la communauté internationale regarde pour l’instant sans mettre la pression adéquate au régime pour l’amener à la table pour faire des vraies négociations afin de sortir le pays de l’ornière dont elle se trouve. Mais, vu que l’UMP la coalition du dictateur reconnait elle-même des irrégularités dans les élections législatives de février 2013, la solution consisterait à refaire des élections anticipées en mettant des gardes fous nécessaires pour le bon déroulement du scrutin. La démocratie consiste à faire confiance à son peuple, si la dictature djiboutienne veut aller vers la démocratie comme elle prétend le faire. Il faudra aller vers des élections avec la communauté internationale comme témoin. Le salut de djibouti passe par des élections anticipées avec le soutien de la communauté internationale et pas seulement les observateurs du club des dictateurs africains ou arabes !
La liberté au mm2 : nouvelle devise de la République de Djibouti
La liberté au mm2 : nouvelle devise de la République de Djibouti
Lorsqu'on appartient au Sérail, on peut survivre sans diplômes et sans aucun Effort dans le Djibouti Policé de IOG. Pourvu qu'on a prêté allégeance au Roi et a son Diktat pour disposer librement des Vierges de la Capitale ou entendre le Froufrou des Billets dans son Portefeuille. Ainsi vont les choses dans la petite Bourgade de Djibouti-Ville.
Aujourd'hui je vais essayer de parler dans ce Post du Brouhaha sans saveur que nous distillent les sbires du régime au point de devenir si acariâtre voir haineux envers les Hommes de Principe de l’Opposition qui pourtant luttent pacifiquement pour faire jaillir la démocratie.
Est-ce la Peur de la perte de leurs émoluments au cas où IOG sera chassé du Pouvoir qui les rend si haineux ?
Pour ceux qui suivent un peu la Propagande de Djibouti24, le Sujet DAF est devenu leur Gagne-pain quotidien. Pas un Tweet ou un Post écrit sur Facebook auxquels ils ne le mentionnent pas. On peut lire sur leur tweets : DAF est sur sa terrasse, DAF est sur son téléphone satellitaire Thuraya, DAF est en Pyjama, DAF est partie prié à la Mosquée. Si ils continuent à ce rythme-là, ils pourront sortir une nouvelle collection pour enfant identique à celle de Martine.
Tout dernièrement après l'Occupation pacifique de notre ambassade à Bruxelles, ils appelaient directement à sa Mort et ne comprenaient pas la Patience de leur vénéré Maître IOG. Bizarre qu'un journal qui se dit de l'opposition appel à couper la tête d'un Opposant populaire. Dans un pays normalement constitué, ils auraient à faire à la Justice et se retrouvaient derrière les barreaux pour de tel propos. Mais dans le Djibouti Policé de IOG, ils savent qu'ils ne risquent Rien pénalement tant qu'ils vocifèrent du bon coté. Même Les sujets des Faux Souffre-douleur "Dawaleh" ou "DjamaTélé" ne les rassasie plus. Ils sont devenus cannibales et ils ont soif de Sang. La mort du Martyr Rayaleh ne leur suffit pas. C'est des Foux-Furieux. Ils ne peuvent plus revenir en arrière. IOG a des fiches sur eux et à la moindre hésitation ils vont être sévèrement plus torturé que les Opposants ordinaires. IOG n'aime pas le sbire qui change de veste aux étapes les plus cruciales de sa dictature. On est avec lui ou Contre lui. Le dernier né de ces sbires est le jeune Plumitif AbdourahmanCodhi qui sait qu'il marche sur des Œufs. Dire qu'il ya quelques années sur le Parvis de la Cité Universitaire, le Doctorant Codhi traitait IOG de tous les noms d'oiseaux. Et le voilà par le miracle de la gourmandise ou de la facilité embauché par le Palais pour calomnier notre seule Grand écrivain célèbre Monsieur Abdourahman Waberi.
Humiliation suprême pour le Pacificateur de la Somalie qui s'est vu infligé une série de Gifles par la Diaspora Djiboutienne à Londres et à Bruxelles.Dès lors tout a changé dans son royaume ou l'on remplace à tour de bras des Directeurs d'Opérette sans toutefois toucher aux constantes de la dictature. D'ou le nouveau crédo de Djib24 c'est Afficher la Rupture pour mieux pratiquer la Continuité des vieilles coutumes. A la Gloire du Régime IOG, il va de soi.
Bien-sûr que les Médias sont libres d'après le Linguiste Captif Mahamoud Youssouf du Gouvernement IOG. Mais à la seule condition de passer par la case Purgatoire et accepter l'émasculation. Les Virils on ne les aime pas trop chez IOG.
C’est pourquoi être journaliste indépendant relève toujours du Calvaire. Les 2 cousins CassimAhmedDini et KassimAliDini du Journal Réalité en savent quelque Chose. Marre des tracasseries gouvernementales, ils ont été finalement obligés de fermer le dernier Journal libre de la Nation. Depuis on leur demande de collaborer dans un Pseudo-Journal baptisé le Temps (Copyright de son Homologue Tunisien sous BenAli) fondé par un Certain AminRobleh (Ex Secrétaire-Général de la Présidence sous l'ancien Dictateur Gouled).Et tant pis pour les étourdis de la liberté car la virulence est prohibée dans le Journal le Temps. Les Mots de la langue Française sont bien choisis. On préférera Chef d'Etat à Dictateur, Gouvernement autoritaire à Dictature, Irresponsable à la place de Médiocre et ainsi de suite.
C'est la liberté au mm2 dont nous a tant parlé le Grand défenseur Tunisien des droits de l'homme MoncefMarzouki dans son livre "Dictateur en Sursis".
De l'aveu même d’Amin (Fondateur du Temps), virulence rime avec émotion. Pour critiquer IOG il faut se vider de Dame émotion. Ne juger le gouvernement que sur les événements et non les personnes. Comme si les événements étaient des créatures divines à part entière sans lien de causalité avec les Salopards qui les initient. La Constitution Djiboutienne a été modifié en 2011 par un Oukase arbitraire d’IOG et je ne parle pas de lui. Je parle de la modification sans mentionner les dérives du Dictateur de Haramous. C'est malheureusement la ligne éditoriale du Journal le Temps. Je vais fâcher mon Camarade Amin (que j’ai rencontré sur sa demande il ya de cela 1 mois) mais dois-je m’excuser de ne pas penser comme lui. A analyser de trop près les propos qu’il m’a tenu, je me demande aujourd’hui encore si je n’ai pas rencontré l’idéologue principal de Djibouti24.
Toujours dans le registre médiatique c'est le Réseau Social Facebook qui est dans la collimateur des Faucons de IOG. La solution de Blocage a été déjà achetée à une entreprise chinoise et demande qu’à être appliquée. Mais IOG craint la réaction disproportionnée des Américains et plus grand que lui ont renoncé à cette censure (BenAli ou Moubarak n'ont pas pu maintenir le Blocage de FaceBook plus d'une semaine) .Cependant chez les courtisans de IOG, on n’est pas à court d'idée. Une autre solution actuellement à l'étude a été proposée par le nouveau directeur Idriss de DjibTelecom (neveu dé l'éminent conseiller à la présidence IsmailTani). Elle consisterait à augmenter artificiellement le Prix de l'Internet (ADSL et 3G/2G compris) pour le transformer en Produit de luxe. Le Danger avec cette méthode est qu'elle diminuerait drastiquement les Rentrées d'Argent de DjibTélécom (Grosse Vache à Lait du Gouvernement) sachant que l'Internet n'est pas aussi vital que l'Eau ou l'Electricité. Bienvenue au Royaume de la liberté du Médiocre IOG.
Alors Messieurs les Tourterelles de Malheur de l'agence de Propagande Djibouti24, pincez vous s'il le faut pour s'apercevoir que DAF, GuediHared ou DrAbatté militent pacifiquement. La démocratie qu'ils préconisent est aussi bonne pour vous. Quelque soient vos méfaits du Passé, l'Arbitraire n'aura plus pignon sur Rue avec ces Nouveaux Hommes. Vous aurez droit à un avocat et à un médecin pour vous assister dans vos démarches juridiques. N'ayez pas Peur, on est des Vrais démocrates qui détestent l'injustice institutionnalisée.
C'est le Cœur de notre Combat. La Lutte continue.
jeudi 5 septembre 2013
Des interrogations sur un possible meurtre d'état à Gabode!
Il s’appelait Mahamoud Elmi
Rayaleh, professeur de français au lycée de Balbala à djibouti. Il avait 37 ans
et en excellente santé avant son arrestation plus que musclé le 02/08/2013 avec
un groupe en majorité des femmes et des
enfants.
Le groupe avait subi les primates
d'une gendarmerie aux ordres et les traces de mauvais traitement étaient
visibles sur les photos prises à la libération des certaines personnes du
groupe.
Le professeur Mahamoud n'a pas eu
cette chance, il a été mis en dépôt de 2 mois à la sinistre prison de Gabode.
Alors que l'extérieur les
gesticulations pour entamer un dialogue aboutissant à des négociations battent
leur plein, à l'intérieur du sinistre prison de gabode, le calvaire était
quotidien pour Mahamoud et ses compagnons d'infortunes.
L'effroyable dénouement arriva au
soir du 28 Aout 2013 avec la mort subite selon les dires du régime djiboutien.
Alors la question est , pourquoi
tant d'acharnements sur le professeur Mahamoud et ses compagnons? Qu'ont-ils commis
comme crime pour avoir un tel traitement?
Aucune réponse de la part du régime qui parle d'une mort naturelle à toute
épreuve.
Or cette mort n'est pas
naturelle! Le défunt était en prison dans les mains de l'administration judiciaire. Et, d'après nos informations, le seul crime
du défunt mahamoud était son attachement aux valeurs de la liberté et de la
démocratie qu'il a crié lors d'une manifestation pacifique.
Et, au lieu de répondre aux
interrogations et aux demandes émanant à la famille et à l'opposition pour une
autopsie et une enquête indépendante.
Le régime répond par des menaces
ou des intimidations d'un autre âge, si
ce n'est pas des tentatives de corruptions.
Toujours est il que les interrogations persistent et ce n'est pas l'enterrement du défunt en
catimini par les agents de la voirie ou les déclarations sans fondement de
l'agence gouvernementale pour les droits de l'homme qui font dissiper le gros
nuage de suspicion.
Les tentatives d'étouffements de l'affaire et le manque
d'une enquête indépendante alimentent les critiques et les suspicions d'un
possible meurtre d'état.
L'AFASPA, l'Association française d’amitié et de solidarité
avec les peuples d’Afrique et la diaspora djiboutienne ont interpellé les
autorités françaises par une lettre adressée au ministre des affaires
étrangères Mr Laurent FABIUS le 31/08/2013, sur cette mort suspecte et la
détention d'autres prisonniers politique dont la vie ne tient qu'un fil.
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