samedi 10 décembre 2011

La note!!

Nous sommes rentrés dans l’ère des notes! Si pour certains, les notes sont synonymes d'évaluations scolaires, pour d'autres ce concept est beaucoup plus vaste et devrait s'apparenter à la notion de qualité.

Nous avons assisté en France l'émergence des notes pour les fonctionnaires en fonction "leur travail" ou plus récemment des agences de notation pour l'économie. Même si le jugement des notes du prof étaient des fois arbitraires çà n'a aucune commune mesure à ce qui se passer actuellement que ce soit les pauvres fonctionnaires qu'on demande de faire des chiffres ou la violence des décisions de ces agences! Mais, la palme de l’iris revient au aux dictateurs qui commencent à noter leurs opposants!


Iog vient de publier dans le journal "Vieux Afrique", des notes pour l'ensemble de ses opposants "issas" apparemment, il a oublié qu'il y a des afars aussi à djibouti. Je ne sais pas si les leaders djiboutiens d'origine afar devraient se sentir "humilier" ou "honorer" par l'absence des notes à leur égard, mais toujours est-il qu'iog croit savoir noter les leaders d'opposants et comme on pourrait s'attendre personne ne trouve grâce à ses yeux! Après lui la déluge!

Pour lui certains sont mercantiles(borreh) (apparemment pire que lui, ce que les djiboutiens(nes) auront du mal à avaler), d'autres totalement incohérents(aden robleh)(on dirait qu'il parle de lui), mais dans son grand désespoir dont il a même parlé de faire une annonce pour un opposant "sérieux" c.a.d qui accepte ses combines,  il rend hommage guedi harred dont il dit qu'il est le plus raisonnable. Bizarrement, en lisant ces mots, j'ai eu l'impression qu'iog remerciait Harred d'avoir fait capoter le mouvement révolutionnaire du 18 février 2010. Mais, ma grande surprise était la façon dont il a parlé de DAF, j'avais l'impression qu'il voulait le mettre dans le compte "des oubliés afar" car à ses yeux un issa qui fréquente des afars n'a aucune valeur, comme d'ailleurs les afars sont à ses yeux.

A moins que le dictateur n'a pas des fiches pour noter les leaders afars ou DAF qui n'ont pas voulu travailler avec l'ogre de bet-al-wali! Ce qui doit ramener à certains de réfléchir à deux fois avant d'accepter de travailler  ou de collaborer avec lui sur quelque sujet que çà soit vue comment il remercie ses "amis" dont la plupart sont six pieds sous-terre!


Le côte burlesque de la chose est le dictateur croit qu'avec ce genre d'interview de s'adresser au pays. Je savais avant cet interview qu'il y avait un décalage entre lui et le peuple djiboutien qui veut son départ immédiat, mais je ne savais pas que le dictateur nageait en plein délire avec ses bons et mauvais points aux leaders de d’opposants, il croit encore que les djiboutiens(nes) l'écoutent lorsqu'il énumère ses chimères projets!

Non, iog a perdu totalement le sens de la réalité. Certains amis, m'ont juré qu'iog se fut confronté à la réalité du pays lors du mouvement du 18 février et mais également lors de la campagne "dite présidentielle" et avait compris qu'il n'avait plus sa place à la tête du pays.
Et, qu'il essaierait de partir la tête haute avant la fin de son mandat. D'après cet interview, iog essaie de tromper le peuple avec des promesses, mais, n'a pas compris qu'il déjà trop tard!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire