Le
dictateur Djiboutien s’est rendu le 05 mai 2014 à la maison blanche suite à une
convocation du président Obama, sous les cris des manifestants de l’opposition
djiboutienne en Amérique du Nord dont le célèbre écrivain djiboutien, Dr Abdourahman Ali Waberi . Pour une fois, le dictateur djiboutien n’a pas
bénéficié de la protection bien vaillante de la France pour cacher la réalité
djiboutienne. Le dictateur a été obligé de passer devant les manifestants venus
en nombre pour se rendre à la maison blanche.
A
l’intérieur, le président Obama qui n’apprécie guère les dictateurs Africains,
lui a réservé un accueil glacial loin du protocole et des honneurs réservés aux
hôtes de la maison blanche. Pour le président Obama, l’objectif de cette
visite, était ailleurs, remettre au dictateur un avertissement clair et de lui
tracer la ligne rouge à ne pas franchir en matière de location du bout de terre
où il officie.
Pour passer
son message, Obama avait besoin d’un face à face avec le dictateur Djiboutien
afin de lui expliquer que l’Amérique ne partagera pas un lieu commun avec des puissances
hostiles à son égard. Il faut savoir que l’Amérique est en train d’endiguer la
montée en puissance de la chine en positionnant
ses forces dans l’océan pacifique
et dans l’océan indien. D’un
autre côté, la Russie et les occidentaux sont en guerre ouverte en Ukraine. Or,
cette subtilité échappe au kleptomane djiboutien qui salive à l’idée
d’accueillir sur son sol la chine, la Russie et l’Iran, rien que çà à côté des
américains, français et autres occidentaux !
Si le
partage de ce bout de territoire n’a pas posé de problème au club occidental (français,
japonais, américain, italien, espagnol, allemand etc.…) ce qui a permis au
dictateur de se remplir les poches et celles de ses proches ; l’accueil de
la chine, de la Russie ou de l’Iran pose un réel problème géostratégique qui
n’a pas pesé lourd face à l’appétit pour le dollar chez le dictateur Guelleh.
Effectivement, les loyers des bases militaires
rapportent beaucoup à la kleptocratie djiboutienne, au point que le dictateur
est prêt à louer chaque bout du territoire au dépend du peuple djiboutien
appauvri. L’extrême pauvreté chez les djiboutiens est passé de 9% à 53,4% selon les chiffres des organismes Onusiennes
(OMS, PNUD, HCR etc.) depuis l’ascension au pouvoir du dictateur Guelleh. En
réalité, cette pauvreté avoisinerait le 80% d’après les djiboutiens, or le pays
brasse des millions de dollars depuis une dizaine d’année. En dehors, des
loyers de bases, Djibouti est le port de l’Ethiopie, un pays de 80 millions
d’habitants dont la croissance avoisine le 8% par ans et qui pointe à la septième puissance économique de l’Afrique.
L’insécurité
alimentaire en république de Djibouti :
Djibouti
est également en raison de sa position stratégique, un hub en matière de
télécommunication. Il
est le seul pays de la façade orientale africaine à être raccordé simultanément
aux câbles EASSY, EIG, et SEACOM.
Mais cette richesse ne
sert point le peuple djiboutien qui est en contestation croissante depuis la
victoire confisquée de l’opposition USN aux élections du 23 février 2013. Le dictateur Guelleh règne en maître absolu à Djibouti, mais,sa maîtrise de la
géostratégie mondiale, laisse à désirer, surtout depuis sa sortie hasardeuse au
journal « jeu à fric » dont il a déboursé quelques 800 milles euro
pour avoir la couverture. Le contenu de cette
interview lui a valu cet avertissement très clair d’Obama et sa convocation à
la maison blanche.
Il faut reconnaitre que
jusqu’à présent, le dictateur Djiboutien a souvent usé de l’arme du chantage
avec la France et il a eu souvent gain cause, mais l’Amérique n’est pas la France
peu soucieuse des valeurs démocratiques.
Certaines sources de la
maison blanche indiquent qu’Obama a également évoqué avec le dictateur
Djiboutien, la crise actuelle et lui a clairement demandé que cette crise soit
résolue par la négociation avec l’Opposition USN. Le dictateur Djiboutien a encore menti en
déclarant lors de cet entretien que des négociations étaient en cours avec
l’opposition alors qu’elles sont au point mort depuis plusieurs mois.
Il s’agit en effet d’une
nouvelle pirouette du dictateur qui à chaque difficulté ou pression extérieur parle
des négociations sans donner suite.
A contrario le dictateur
use à l’envi la répression et la torture à Djibouti pour faire plier le peuple
djiboutien et les leaders démocrates.
Les USA
ont clairement affiché leur intention de rester à Djibouti pour longtemps, ce
qui exclut dorénavant l’installation des bases chinoises ou russes à Djibouti à
moins de se mettre à dos les américains. Guelleh qui croit toujours être le plus rusé, pourrait choisir d’ignorer
cet avertissement pour continuer sa quête aux dollars avec l’installation des
bases chinoises , russes ou iraniennes à côté de celles occidentales.
Ceci va
accélérer évidemment sa chute qui a déjà
commencé avec la défection du peuple djiboutien. Tel un enfant gâté Guelleh n’a
pas de limite et ne comprend que le langage de la fermeté pour s’arrêter.
Il est
fort probable que Guelleh n’ai pas compris la convocation d’Obama, ni
l’avertissement et encore moins le message de celui-ci sur la démocratie et la
liberté à Djibouti.
Par
contre, Obama a bien reçu le message du peuple djiboutien devant la maison
blanche.
Pour
Guelleh, l’avenir s’assombrit encore un peu plus avec cette convocation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire