Il a
fallu mettre beaucoup de soi-même pour se convaincre d’écouter ou de regarder cette
interview sur les ondes de la radio/tv propagande. Mais, je vous avoue que la
surprise était là. Non, pas la surprise que l’interview soit unilingue pour ne
pas dire monologue ! Non çà, mes frères afars et arabes ont longtemps
compris l’apartheid linguistique que la dictature les a imposé. Il faut dire que pour la communauté afar, cet
apartheid n’est pas seulement linguistique, elle est également économique et
culturel. Dans la Guelleh land, cette communauté a un traitement particulier, si elle ne bouge pas, elle n'existe pas et si elle essaie de relever la tête en lui tire dessus avec des balles réelles.
Non, la surprise était la décadence sans nom de ce régime et surtout l’état psychologique de notre malade-dictateur préféré.
Non, la surprise était la décadence sans nom de ce régime et surtout l’état psychologique de notre malade-dictateur préféré.
Si on
met de côté, le monologue que mes frères arabes et afars, ainsi que les autres
démocrates (qui ne peuvent plus supporter les mensonges éhontés de ce type) ont
échappé, les pauvres comme moi qui ont eu le malheur d’ouvrir le désastre, ont
été choqué de voir la scène capharnaüm, vidé où le dictateur s’était mis en
scelle seul au milieu. La première impression est qu’il veut être l’unique, ce
pathétique individu lutte avec le tout puissant (allah). Ensuite, au niveau du
monologue lui-même car il ne s’agissait en aucun cas une interview avec des
journalistes. Le dictateur n’attendait même pas que ses « pseudo journalistes »
essaient de lui poser des questions intelligibles
et compréhensibles. Les pseudos journalistes marmottaient sous leurs moustaches
et leurs questions étaient inaudibles ou incompréhensibles au grand bonheur du
dictateur qui était l’unique acteur de cette scène ridiculement misérable.
Dans ce
capharnaüm qui a seulement le nom d’une interview, quelques points quand même à
retenir :
1)
Dans le registre économique et sociale, pour le dictateur
Guelleh, les djiboutiens sont responsables de leur pénurie alimentaire, eau et
électricité ! La preuve certains d’entre eux les utilisent en abondance.
Il a juste oublié d’ajouter ceux qui utilisent en abondance sont : lui et
ses acolytes ! Mais, il ne fallait pas s’attendre une telle franchise.
Même si sur l’éducation, le dictateur a reconnu sous l’ère d’une pirouette, la
mal gouvernance de son régime. Aucun mot sur la santé, un secteur en total
décomposition qui est loin d’intéresser notre dictateur.
2)
Dans le
registre politique, le dictateur a réaffirmé sa volonté de dissoudre l’opposition.
Il a dit sans détour qu’il voudrait avoir quelques conseillers sous ses ordres
qui jouent le rôle d’opposants qu’une opposition prête à exercer le pouvoir.
3)
Dans le registre de souhait, le dictateur a émis
un souhait : que la révolution arrive car il attend de pieds fermes !
Si on
se souvient de son dernier souhait d’avoir une opposition. Il est fort à parier
qu’il aura sa révolution, mais pas celle qu’il attend.
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