lundi 19 mai 2014

Djibouti : La torture en grande échelle!


 L’utilisation de la torture a atteint des sommets à Djibouti, pourtant le régime djiboutien signataire de plusieurs traitées sur l’interdiction de la torture affirme par la voie de son ministre des affaires étrangères, ainsi que dans un documentaire de nature propagandiste que la torture n’existe pas à Djibouti.

Les imprécisions et les fausses déclarations sont monnaies courantes à Djibouti surtout de la part du gouvernement, mais les preuves contre le régime sur le dossier des mauvais traitements et de la torture sont accablantes.

 Pourtant aucun organisme des droits de l’homme ne s’aventure à Djibouti pour faire la lumière sur  cette affaire encore moins ne se risque à condamner le régime.

Du côté diplomatique, les puissances démocratiques courtisent dans l’indécence la plus totale cette dictature « amie ». Le peuple djiboutien est sacrifié sur l’autel des intérêts occidentaux. L’ironie de l’histoire est que l’opposition démocratique (USN) est tout sauf anti-occidentale ! Elle serait prête à garantir les intérêts occidentaux au même titre que Guelleh pour ne pas dire plus, mais l’occident a d’autres cadavres cachés dans le placard avec Guelleh !

Dans sa folle fuite en avant, le régime djiboutien a décrété une répression tout azimut contre l’opposition. Guelleh a déjà promis de disloquer l’opposition et d’en finir avec elle.

Les puissances occidentales stationnées à Djibouti regardent sans broncher un pays au bord de l’abime !  Combien de morts faut-il pour que le monde ouvre les yeux sur le drame djiboutien !  Les médias avides de sensationnel attendent du sang pour mettre ce pays en premières pages de leurs journaux. Les vautours commencent à roder !

Le dictateur Guelleh a lâché ses chiens sur un peuple sans défense, les blessés et les morts sont chaque jour plus nombreux !

Les arrestations et les tortures  sont le quotidiens des djiboutiens, mais cette lutte est sans retour en arrière !

Quel que soit le nombre de morts ou de torturés, les djiboutiens ne reviendront pas en arrière, la France et l’occident sont en train de perdre un peuple ami à cause de leur silence complice.

L’histoire est en marche à Djibouti, mais la France de la « FranceAfrique » est en train de rater encore une fois son rendez-vous avec l’histoire.

La France continuera –t-elle à former et à prendre soin des tortionnaires de Djibouti ou soutiendra –t-elle les démocrates djiboutiens ?

L’heure du choix raisonnable et responsable a sonné pour le club occidental, le silence n’a plus de sens.

L'Archevêque Desmond Tutu, fervent combattant pour la liberté en Afrique du sud, s'exprimant sur son propre combat contre l'apartheid avait dit :

"Etre neutre face à une situation d'injustice, c'est choisir le côté de l'oppresseur."

vendredi 16 mai 2014

Djibouti : Iman Yahyeh réclame une révolution !



Il a fallu mettre beaucoup de soi-même pour se convaincre d’écouter ou de regarder cette interview sur les ondes de la radio/tv propagande. Mais, je vous avoue que la surprise était là. Non, pas la surprise que l’interview soit unilingue pour ne pas dire monologue ! Non çà, mes frères afars et arabes ont longtemps compris l’apartheid linguistique que la dictature les a imposé.  Il faut dire que pour la communauté afar, cet apartheid n’est pas seulement linguistique, elle est également économique et culturel. Dans la Guelleh land, cette communauté a un traitement particulier, si elle ne bouge pas, elle n'existe pas et si elle essaie de relever la tête en lui tire dessus avec des balles réelles.

Non, la surprise était la décadence sans nom de ce régime et surtout l’état psychologique de notre malade-dictateur préféré.

Si on met de côté, le monologue que mes frères arabes et afars, ainsi que les autres démocrates (qui ne peuvent plus supporter les mensonges éhontés de ce type) ont échappé, les pauvres comme moi qui ont eu le malheur d’ouvrir le désastre, ont été choqué de voir la scène capharnaüm, vidé où le dictateur s’était mis en scelle seul au milieu. La première impression est qu’il veut être l’unique, ce pathétique individu lutte avec le tout puissant (allah). Ensuite, au niveau du monologue lui-même car il ne s’agissait en aucun cas une interview avec des journalistes. Le dictateur n’attendait même pas que ses « pseudo journalistes » essaient de lui poser  des questions intelligibles et compréhensibles. Les pseudos journalistes marmottaient sous leurs moustaches et leurs questions étaient inaudibles ou incompréhensibles au grand bonheur du dictateur qui était l’unique acteur de cette scène ridiculement misérable.

Dans ce capharnaüm qui a seulement le nom d’une interview, quelques points quand même à retenir :

1)    Dans le registre économique et sociale, pour le dictateur Guelleh, les djiboutiens sont responsables de leur pénurie alimentaire, eau et électricité ! La preuve certains d’entre eux les utilisent en abondance. Il a juste oublié d’ajouter ceux qui utilisent en abondance sont : lui et ses acolytes ! Mais, il ne fallait pas s’attendre une telle franchise. Même si sur l’éducation, le dictateur a reconnu sous l’ère d’une pirouette, la mal gouvernance de son régime. Aucun mot sur la santé, un secteur en total décomposition qui est loin d’intéresser notre dictateur.


2)       Dans le registre politique, le dictateur a réaffirmé sa volonté de dissoudre l’opposition. Il a dit sans détour qu’il voudrait avoir quelques conseillers sous ses ordres qui jouent le rôle d’opposants qu’une opposition prête à exercer le pouvoir.

3)      Dans le registre de souhait, le dictateur a émis un souhait : que la révolution arrive car il attend de pieds fermes !


Si on se souvient de son dernier souhait d’avoir une opposition. Il est fort à parier qu’il aura sa révolution, mais pas celle qu’il attend.

jeudi 8 mai 2014

Djibouti : IOG convoqué à la Maison Blanche!



Le dictateur Djiboutien s’est rendu le 05 mai 2014 à la maison blanche suite à une convocation du président Obama, sous les cris des manifestants de l’opposition djiboutienne en Amérique du Nord dont le célèbre écrivain djiboutien, Dr Abdourahman Ali Waberi . Pour une fois, le dictateur djiboutien n’a pas bénéficié  de la protection bien vaillante de la France pour cacher la réalité djiboutienne. Le dictateur a été obligé de passer devant les manifestants venus en nombre pour se rendre à la maison blanche.

A l’intérieur, le président Obama qui n’apprécie guère les dictateurs Africains, lui a réservé un accueil glacial loin du protocole et des honneurs réservés aux hôtes de la maison blanche. Pour le président Obama, l’objectif de cette visite, était ailleurs, remettre au dictateur un avertissement clair et de lui tracer la ligne rouge à ne pas franchir en matière de location du bout de terre où il officie.

Pour passer son message, Obama avait besoin d’un face à face avec le dictateur Djiboutien afin de lui expliquer que l’Amérique ne partagera pas un lieu commun avec des puissances hostiles à son égard. Il faut savoir que l’Amérique est en train d’endiguer la montée en puissance de la chine en positionnant  ses forces dans l’océan pacifique  et dans l’océan indien. D’un autre côté, la Russie et les occidentaux sont en guerre ouverte en Ukraine. Or, cette subtilité échappe au kleptomane djiboutien qui salive à l’idée d’accueillir sur son sol la chine, la Russie et l’Iran, rien que çà à côté des américains, français et autres occidentaux !  

Si le partage de ce bout de territoire n’a pas posé de problème au club occidental (français, japonais, américain, italien, espagnol, allemand etc.…) ce qui a permis au dictateur de se remplir les poches et celles de ses proches ; l’accueil de la chine, de la Russie ou de l’Iran pose un réel problème géostratégique qui n’a pas pesé lourd face à l’appétit pour le dollar chez le dictateur Guelleh.

 Effectivement, les loyers des bases militaires rapportent beaucoup à la kleptocratie djiboutienne, au point que le dictateur est prêt à louer chaque bout du territoire au dépend du peuple djiboutien appauvri. L’extrême pauvreté chez les djiboutiens est passé de 9% à 53,4% selon les chiffres des organismes Onusiennes (OMS, PNUD, HCR etc.) depuis l’ascension au pouvoir du dictateur Guelleh. En réalité, cette pauvreté avoisinerait le 80% d’après les djiboutiens, or le pays brasse des millions de dollars depuis une dizaine d’année. En dehors, des loyers de bases, Djibouti est le port de l’Ethiopie, un pays de 80 millions d’habitants dont la croissance avoisine le 8% par ans et qui pointe à la septième puissance économique de l’Afrique.

L’insécurité alimentaire en république de Djibouti :



Djibouti est également en raison de sa position stratégique, un hub en matière de télécommunication. Il est le seul pays de la façade orientale africaine à être raccordé simultanément aux câbles EASSY, EIG, et SEACOM.

Mais cette richesse ne sert point le peuple djiboutien qui est en contestation croissante depuis la victoire confisquée de l’opposition USN aux élections du 23 février 2013. Le dictateur Guelleh règne en maître absolu à Djibouti, mais,sa maîtrise de la géostratégie mondiale, laisse à désirer, surtout depuis sa sortie hasardeuse au journal « jeu à fric » dont il a déboursé quelques 800 milles euro pour avoir la couverture.  Le contenu de cette interview lui a valu cet avertissement très clair d’Obama et sa convocation à la maison blanche.

Il faut reconnaitre que jusqu’à présent, le dictateur Djiboutien a souvent usé de l’arme du chantage avec la France et il a eu souvent gain cause, mais l’Amérique n’est pas la France peu soucieuse des valeurs démocratiques.

Certaines sources de la maison blanche indiquent qu’Obama a également évoqué avec le dictateur Djiboutien, la crise actuelle et lui a clairement demandé que cette crise soit résolue par la négociation avec l’Opposition USN.  Le dictateur Djiboutien a encore menti en déclarant lors de cet entretien que des négociations étaient en cours avec l’opposition alors qu’elles sont au point mort depuis plusieurs mois.

Il s’agit en effet d’une nouvelle pirouette du dictateur qui à chaque difficulté ou pression extérieur parle des négociations sans donner suite.
A contrario le dictateur use à l’envi la répression et la torture à Djibouti pour faire plier le peuple djiboutien et les leaders démocrates.

Les USA ont clairement affiché leur intention de rester à Djibouti pour longtemps, ce qui exclut dorénavant l’installation des bases chinoises ou russes à Djibouti à moins de se mettre à dos les américains. Guelleh qui croit toujours  être le plus rusé, pourrait choisir d’ignorer cet avertissement pour continuer sa quête aux dollars avec l’installation des bases chinoises , russes ou iraniennes à côté de celles occidentales.
Ceci va accélérer évidemment  sa chute qui a déjà commencé avec la défection du peuple djiboutien. Tel un enfant gâté Guelleh n’a pas de limite et ne comprend que le langage de la fermeté pour s’arrêter. 
Il est fort probable que Guelleh n’ai pas compris la convocation d’Obama, ni l’avertissement et encore moins le message de celui-ci sur la démocratie et la liberté à Djibouti.

Par contre, Obama a bien reçu le message du peuple djiboutien devant la maison blanche. 

Pour Guelleh, l’avenir s’assombrit encore un peu plus avec cette convocation.