Une fois passée l'euphorie qui a suivi la chute des dictateurs tunisien et egyptien ou ivoirien, les démocrates africains ou arabes sont devant un dilemme :
- faut-il continuer à appeler à la révolution quite à subir les foudres du dictateur en place comme c'est le cas actuellement en libye, syrie ou le yemen.
- ou faut-il accepter le statu quo en reportant à une date ultérieure au changement démocratique en espérant un moment plus propice.
Quelque soit le choix à ces deux options, les démocrates n'ont pas le droit d'abandonner ces mouvements démocratiques.
Une chose est sûre, un dictateur ne devient jamais un démocrate.
Et, il n'y a pas de développement sous une dictature car elle exclut une partie des forces vives de la nation.
Donc, un jour ou l'autre, il faudra le délogger.
A propos du pays(djibouti) de mes origines, le dictateur guelleh vient de se proclamer encore une fois "président" sous le sceaux des démocraties occidentales au nom de leurs intérêts privés.
Pour l'instant, les médias occidentaux ont fermé les yeux sous pretexte que djibouti est un havre de paix dans une région tourmentée.
En outre, les événements de djibouti ne font pas le poids face à la boucherie en libye ou en syrie.
Ceci dit, chaque nation quelque soit sa taille a droit à la liberté et au démocratie.
Et, djibouti a ce droit.
Pour l'instant, le dictateur"elu" qui n'avait aucun programme, ni perspectif d'avenir pour djibouti continue le pillage du pays sans aucune retenue et prépare même ses rejetons à la fonction suprême.
Comme à son habitude, les leaders de l'opposition continuent leur jeux nombrilisme et attendent sagement le jour d'après pour crier au loup.
Je pense qu'il est temps que les djiboutiens(nes) ou d'origines djiboutiennes prennent leur destin en main et créent une société civile pour faire bouger les choses et contraindre le dictateur à stopper ce pillage.
En désespoir ultime, certains jeunes font circuler actuellement des pétitions pour réclamer une scission du pays afar. Je comprends leur désespoirs, mais je pense qu'il faut préparer une scission du dictateur et non une partie de notre pays.
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