Depuis l'ascension du chef de la junte à la fonction suprême du pays ses acolytes nous bassinent à longueur des journées que le grand timonier conduirait le pays au royaume de l’abondance et de la richesse au même titre que Dubai!
Même le dictateur a cru son destin messianique au point de déclarer dans le journal jeune Afrique" j'ai un peuple à nourrir"!! .
Au premier abord, rien de plus normal dans un pays pauvre qu'un politicien véreux de surcroit un dictateur veut croire au peuple miséreux qui les rendra riches au point qu'ils mettent de côté leur liberté et la démocratie en attendant des jours meilleurs.
Mais, presque deux décennies plus tard, force est de constater que le pays est aussi pauvre que le jour de "son ascension au pouvoir"(dans les conditions que beaucoup des djiboutiens(nes) se souviennent encore).
Pourtant, les conjonctures mondiales ont été favorables pour le développement du pays pendant le règne du dictateur iog par rapport à celle de son oncle goulet.
--> guerre Éthiopie et erythrée qui a propulsé djibouti au rôle de seul port d’Éthiopie, un pays de 80 millions d'âmes à nourrir.
--> attentat terroriste au usa qui a propulsé djibouti la plaque tournante du dispositif américain pour mener cette guerre.
En outre, grâce à son ancien ami borreh, iog a eu un accès privilégié aux monarchies du golfe et aux investissements arabes.
Iog a eu un autre capital non négligeable dû à son jeune age et son expérience au sein du régime lorsqu'il a accédé au fonction suprême, beaucoup pensaient qu'il pourrait être l'homme de reforme du régime et cette analyse était partagé par les chancelleries occidentales qui ont facilité au régime à l'accès aux crédits de bailleurs de fonds.
Alors après, 12 ans au pouvoir, que faut-il retenir de l'action du dictateur et qu'a-t-il fait des conjonctures favorables et au capital de sympathique qu'il a eu auprès des chancelleries et une partie du peuple djiboutien.
Il faut reconnaitre qu'à son arrivée au pouvoir iog a adopté une stratégie tape-à l’œil et de communicant pour faire croire au peuple qu'il peut changer le pays:
--> cette stratégie était basée : sur l'industrie à l'échelle du pays et surtout le sud du pays. Il s'agissait la vision passéiste de l'économie au lendemain des indépendances africaines.
En matière économique, iog n'avait aucune vision, ni aucune stratégie, mais voulait utiliser ses contacts arabes via boreh (ancien ami devenu son ennemi par la force des choses), ainsi que les mêmes recettes qui avaient déjà échoués en Afrique et ailleurs.
Le monde de l'économie avait changé, mais iog était déjà l'homme du passé à son arrivé à la fonction suprême. Mais, ceci pourrait être rectifié, si iog n'était pas un dictateur qui décide seul et considère connaitre tout. La seule personne qui peut lui changer d'avis est sa femme, également une personne du passée de la même trempe de leila trableski.
Au bout de quatre ans, la stratégie industrielle du dictateur s’avérait désastreuse à tout point de vue, çà était un échec total : aucune usine ne fonctionnait.
Depuis, la dictature s'est installée dans une schizophrénie sans fin qui se cache sous l'ombre des rentes des bases militaires. A tel point que le pays est devenu une plateforme multinationale des bases militaires.
Le manque de vision de stratégie est tellement criante qu'aujourd'hui le pays est entièrement sous la domination éthiopienne en matière énergétique et alimentaire.
Les infrastructures du pays sont en très mauvaises états : la route reliant djibouti de l'éthiopie est en mauvaise état et la junte n'envisage pas d'investir pour la transformer en autoroute qui pourrait aérer le poumon de l'économie djiboutienne(le port).
L'autre moyen de transport : le chemin de fer est totalement mort à l'arrêt depuis plus de 4 ans.
Comme le dictateur n'a pas un niveau d'instructions suffisant pour avoir une vision large sur l'économie, et qu'il se satisfait ce qui est visible et du moment qu'il a vu que le port pourrait rapporter beaucoup grâce à son ancien ami" boreh" qui l'a initié en matière portuaire.
Le dictateur multiplie l’implantation des ports, ainsi que les bases militaires sur l'ensemble du territoire dans un esprit de rente et sans aucun moyen de développement en perspective pour le pays.
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