lundi 16 novembre 2015

Djibouti : les salariés du régime ou comment l’opposition est contrôlée par le régime !




Djibouti est une entreprise privée dont le PDG n’est autre que le dictateur Ismael Omar Guelleh !
Si le PIB de Djibouti est l’un des plus élevés d’Afrique, le taux de pauvreté avoisine le 90% dont plus de 50% d’extrême pauvreté.

L’argent du peuple djiboutien  est utilisé pour garantir le pouvoir à vie du dictateur Guelleh. Pour sa tranquillité Guelleh arrose la presse étrangère surtout somaliphone (tel : BBC, VOA, ect..), mais également francophone (tel : Jeune Afrique, …).

En dehors de la presse, Guelleh finance des lobbyings mafieux qui lui assurent des entrées auprès des chancelleries occidentales, chinoises, arabes ou des autres organismes sous-couverts des bailleurs de fond qui spéculent sur l’endettement des pays africains.

Mais, la presse ou les lobbyings ne suffisent plus à Guelleh pour pérenniser son pouvoir à vie, il investit beaucoup dans l’opposition. Il a réussi à placer des infiltrés au cœur décisionnaire de l’opposition pour être en avant-poste des projets de l'opposition et contrecarrer toutes actions de celle-ci.

Certains partis ont même des conseillers auprès du gouvernement. En gros, ils conseillent le régime sur le comment, il faut combattre la minorité de l’opposition qui représente la majorité de la population.  En réalité, l’opposition vient d’inventer une « démocratie des chefs ». Un groupe de quelques individus qui ne représentent en réalité rien s’auto-octroient des pouvoirs pour museler la masse militante.

Mais, l’emprise du régime sur l’opposition ne s’arrête pas aux frontières de Djibouti, mais s’étend et a des tentacules en l’Europe jusqu’en Amérique!

En Europe et en Amérique, l’opposition est paralysée par la volonté de quelques individus  qui par un jeu subtile de la dictature, se retrouvent salariés de l’entreprise IOG.  Ce Jeu subtile consiste à faire croire aux intéressés que les membres du régime Guelleh participent à une solidarité clanique, ethnique ou tribale envers eux! 

Pour certains, cette prostitution est assumée pleinement en allant ouvertement en lieu de résidence d’un certain ALI Guelleh ou d'autres émissaires du régime lors de leurs nombreux passages à PARIS ou Bruxelles. D'autres passent par la porte derrière, parlent des visites privées  ou des liens familiaux.

Ces salariés d’un nouveau genre sont payés pour leurs inactivités et leurs capacités à contenir les autres opposants. Ils passent leur temps à épier les faits et gestes des vrais opposants.  Des fois, ils utilisent des titres pompeux pour discréditer l’opposition djiboutienne auprès des organismes, partis ou gouvernements étrangers.

Ces salariés du régime font un travail de titan pour stopper au mieux ralentir le travail de l’opposition afin d’assurer la longévité du régime et ainsi leur gain du pain!

Beaucoup des djiboutiens se posent la question de l’inaction de l’opposition, mais ne soupçonnent pas un instant que bon nombre des « responsables usn » qui sont  des salariés du régime avant de se faire passer pour des démocrates luttant contre la dictature.

La phonie des salariés du régime réside dans l’expression démocratique du peuple djiboutien où qu’il se trouve!

Ils s’inventent toutes les prétextes pour  que les gens ne choisissent pas  librement leur responsables qu’on soit dans la diaspora ou au pays.

Le premier prétexte est que le peuple djiboutien n’est pas prêt pour choisir ses responsables.  En réalité c’est eux qui ne sont pas prêts. On oublie souvent de leur répondre avec ce dicton : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ».  C’est en utilisant la démocratie, qu’on devient de plus en plus démocrate, rien n’est inné !  Ceux qui disent que le peuple n’est pas prêt invoquent des prétextes coutumières, comme si la dictature était la pratique de nos ancêtres ! 

Ces gens se battent bec et ongle pour perdurer le système dont ils prétendent combattre car c’est leur gain de pain !

L’Usn dont le peuple a cru une lueur d’espoir un moment, se transforme un piège redoutable pour les démocrates accusés de travailler pour la dictature s’ils essaient de formuler une once de critique au fonctionnement de l’appareil. Le  culte du dictateur est remplacé par le culte du haut conseil !

Critiquer le haut conseil ou de l’usn est synonyme de trahison ou crime qui vous conduiront à  excommunication de la communauté « démocratique » !

Les démocrates sont chassés de l’usn, soit par leurs propres partis dont la démocratie ne dépasse pas le cadre du slogan, soit par la déception  donc  il y a de tromperie dans la marchandise de l’usn !
Cette USN ne correspond aucunement à celle vendue au peuple djiboutien lors de la campagne électorale des élections législatives.

Chacun doit assumer ses responsabilités en particulier les oulémas et le leader du parti MRD les seuls dont le peuple avait encore un peu de confiance  et qui sans eux le peuple n’aura ni voté, ni suivi les salariés du régime.

Il en va de votre crédibilité si vous laissez cette machine usn continuer sur cette voie !
C’est soit la démocratie au sein de l’opposition ou bientôt la naissance d’une vraie opposition contre 
la dictature en dehors de l’usn et qui amènera la révolution salvatrice!

Nous ne pouvons pas cautionner la continuité de la dictature Guelleh après que des jeunes sacrifient leur vie!


Nous ne pouvons pas accepter que des jeunes sacrifient leur vie et subissent les tortures pour que certains obtiennent des postes !

mardi 3 novembre 2015

Djibouti: La marche de la Honte, une marche forcée!


Sur certaines pages Facebook ainsi que sur celle du rpp, itself, il est écrit qu'une foule de 150.000 personnes s'est retrouvée pour la séance de pleurniches. Ce chiffre est également repris dans les réseaux sociaux par quelques rares excités dont leur fonction principale consiste à la désinformation de la population.  

La Journée de la Jeunesse Africaine instituée en 2006 par l’union Africaine devrait être célébrée dignement par la jeunesse  djiboutienne ce 1èr novembre à la place nous avons eu droit une marche forcée organisée par l’administration de certains fonctionnaires, pas tous heureusement, de quelques badauds, des enfants curieux de l’événement et des réfugiés réquisitionnés pour l’occasion.  

La majorité des fonctionnaires a pu se soustraire à cette marche de la honte et des politiques UMP peu soucieux d’imaginer un futur de justice et de prospérité pour tous. Le peuple comprends aisément que derrière le slogan « Un 4ème mandat pour IOG » se dessine le maintien des privilèges pour une oligarchie déconnectée ou peu soucieuse de la réalité socio-économique dans laquelle est confrontée une écrasante majorité de la population djiboutienne. Cette oligarchie même qui depuis 1999 a ponctionnée sans vergogne dans les derniers
publics.

Nous pouvons estimer entre 2500 et 3000 le nombre de personnes présentes à cette manifestation appelée par les djiboutiens à juste titre, la Marche de la Honte ou des poltrons car effrayés à l’idée de passer par les urnes et de manière transparente. Les poltrons essayent de se rassurer par des mises en scène telle cette manifestations et d’autres suivront mais le peuple djiboutien n’est pas dupe. Le statuquo dans le meilleur des cas ou la décomposition de l’administration, de l’éducation et du système sanitaire du moins de ce qui en reste ne saurait être une solution envisageable pour les djiboutiens.

Outre le fait de rassurer le baron qui n’a jamais su gagner une élection de manière transparente pour ne pas dire honnêtement, cette marche était probablement destinée d’un point communication aux pays occidentaux, un message leur était envoyé. Ces pays occidentaux envers qui notre oligarchie a le plus grand respect ou plus la crainte d’être catégoriser dans la mauvaise liste des malfaiteurs de leur peuple. Au même titre que le peuple djiboutien les pays occidentaux ne sont pas dupes et savent pertinemment que la volonté du peuple djiboutien tend vers un avenir meilleur et non pas le statuquo.

IOG, croit-il réellement que les 2500 à 3000 personnes avec toutes les catégories citées ci-dessus, du moins celles qui sont de nationalité djiboutienne, lui sont acquises ?

Rien n’est moins sure car les djiboutiens ont pris conscience que leur avenir, celui de leurs enfants et de leur pays résidait dans le choix d’une autre politique, d’une ère nouvelle dans la gestion des deniers publics, d’une justice pour tous et du respect de la dignité humaine.
Les usurpateurs, oligarques et autres cancers du pays peuvent continuer à murmurer le contraire à l’oreille du baron mais sachant que rien ne viendra contredire la volonté du peuple.

Ahmed Lanca