Djibouti :
Guelleh dans les pas de NKurunziza.
Pour valider son quatrième mandat,
Guelleh ne recule devant rien !
Quitte à brûler le pays !
Conscient de son impopularité extrême,
Guelleh use et abuse la violence pour imposer un énième mandat usurpé au pays.
Les manifestations et les
revendications pacifiques sont criminalisés pour pousser les djiboutiens à
l’affrontement. Dans le nord du pays, le régime a déjà franchi l’étape de la
guerre totale contre la population suite à des prétendus incursions érythréennes.
Autant dire, il s’agit des prétextes
frauduleuses et fallacieuses, pour bâillonner la population du nord comme avant
chaque échéance électorale. Le régime a la fâcheuse habitude de déclarer le
nord trop souvent une zone de guerre pour interdire l’opposition d’y accéder
et limiter fortement tous les accès.
Plus que jamais le régime Guelleh est
en panique à mesure que la révolte gronde à l’intérieur du pays du sud au Nord.
Les villes du sud, Dikhil, la ville de
l’unité et Ali-sabieh, la ville Assajog, sont en rupture avec le pouvoir
Guelleh et se placent en pointe de la révolte contre un quatrième mandat. La révolte du sud traduit un ras-le-bol
général qui touche la totalité du territoire. Il faut savoir que les villes du
Nord Tadjoura(la ville blanche) et Obock(la plus ancienne ville de Djibouti) sont
en divorce avec le régime Guelleh depuis plus d’un quart du siècle, la violence
du régime y est quotidienne, les privations aussi. Le régime essaie d’étouffer
une révolte enracinée par la force, mais force est de constater que la
résistance du peuple du nord est beaucoup plus importante que le régime pouvait
croire.
La capitale Djibouti, bouillonne, la
révolte est quotidienne dans les quartiers populaires et commence à atteindre
les quartiers huppés de la capitale. Plus personne ne semble à l’abri des
méfaits du régime Guelleh.
Les déclarations tonitruantes de
signatures des mégas projets cachent une réalité, beaucoup moins réjouissante.
Les caisses de « l’état » sont vides. Pour payer ses fonctionnaires,
l’état djiboutien emprunte à tour des bras avec des taux exorbitants. Le pays
s’endette à coup des millions de dollar. La corruption s’installe sur
l’ensemble de l’échelle de l’appareil administratif (du ministre au simple
employer du bureau). Aucun lien de subordination n’est respecté au sein de
l’administration comme au sein des forces armées.
La jeunesse emprunte le chemin de
l’exil et de l’émigration avec son lot de malheurs. Entre les prisons de
Guelleh dont la torture est quotidienne ou mourir en méditerranée, les jeunes
préfèrent se jeter à la mer.
Suite des remontrances des pays occidentaux, le chef maton de la prison
à ciel ouvert que devenu Djibouti, à dans son excès habituel empêcher des
jeunes bacheliers à poursuivre leur étude en Egypte en confisquant leur passeport
avec le passage au case prison. La
dictature a vu dans cette affaire un nouveau filon à exploiter la misère des
familles en désarroi. D’après certaines informations, le colonel Abdillahi Abdi
a conseillé certaines familles de payer le responsable de la police du PAF pour
laisser passer les jeunes à voyager afin de poursuivre leurs études. Il faut
savoir que le régime alimentaire a tout prévu pour saigner à mort les familles
en laissant débourser leur dernier centime afin d’aider leurs enfants à
poursuivre leur étude en Egypte et surtout en refusant de rembourser les
billets d’Avion vue qu’il s’agit une décision du chef maton.
Avec cette décision absurde et
irresponsable, le dictateur Guelleh condamne à coup sur ces jeunes à l’immigration
et à l’exil en suivant un chemin beaucoup dangereux pour leur vie.
Mais, Guelleh a peu d’égard à la vie de
ces jeunes comme ceux qu’il garde en prison en essayant de les briser
mentalement et physiquement.
En général Guelleh a peu d’égard à la
vie de ses concitoyens, son dieu c’est le billet vert ! Son objectif est
de garder et préserver son emprise sur un pays devenu son entreprise
personnelle.
Il veut garder le pouvoir à l’image du
tyran Assad ou le pasteur fou du Burundi Mr Nkurunziza en éliminant la moitié
de sa population !
La faiblesse des sanctions de la
communauté internationale à l’encontre de Mr Nkurunziza ouvre la voie à la
dislocation de Djibouti.
La faiblesse de la réaction de la
communauté internationale face au Tyran Assad encourage le dictateur Guelleh à
faire couler le sang des démocrates.
Le manque d’une réaction forte de la
diaspora djiboutienne, causée en partie par les décisions absurdes de l’USN
encourage le dictateur Guelleh à vouloir constituer une diaspora alimentaire.
Guelleh veut utiliser tous les moyens
dont on dispose pour garder le pouvoir et il préfère la disparition du
pays que celui de son pouvoir !
Face Guelleh, l’inaction ou l’attente n’est pas une option acceptable pour sauver le pays !
Toute Hypothèse incluant Guelleh à l’avenir
de Djibouti après 2016 condamne le pays à l’instabilité, voire la disparition.
La seule voie pour sauver le pays passe
par la démocratie. Les seules balles à utiliser contre Guelleh, ce sont les
voix du peuple djiboutien !
Alors, la balle est dans le camp des
démocrates Djiboutiens ! La solution est à portée de la main !
Le manque du courage ou le manque d’imagination
ou d’inspiration condamne le pays à un
sort peu enviable !