vendredi 9 octobre 2015

Djibouti : Guelleh dans les pas de NKurunziza.

Djibouti : Guelleh dans les pas de NKurunziza.


Pour valider son quatrième mandat, Guelleh ne recule devant rien !
Quitte à brûler le pays !

Conscient de son impopularité extrême, Guelleh use et abuse la violence pour imposer un énième mandat usurpé au pays.

Les manifestations et les revendications pacifiques sont criminalisés pour pousser les djiboutiens à l’affrontement. Dans le nord du pays, le régime a déjà franchi l’étape de la guerre totale contre la population suite à des prétendus incursions érythréennes.
Autant dire, il s’agit des prétextes frauduleuses et fallacieuses, pour bâillonner la population du nord comme avant chaque échéance électorale. Le régime a la fâcheuse habitude de déclarer le nord trop souvent une zone de guerre pour interdire l’opposition d’y accéder et limiter fortement tous les accès.

Plus que jamais le régime Guelleh est en panique à mesure que la révolte gronde à l’intérieur du pays du sud au Nord.
Les villes du sud, Dikhil, la ville de l’unité et Ali-sabieh, la ville Assajog, sont en rupture avec le pouvoir Guelleh et se placent en pointe de la révolte contre un quatrième mandat.  La révolte du sud traduit un ras-le-bol général qui touche la totalité du territoire. Il faut savoir que les villes du Nord Tadjoura(la ville blanche) et Obock(la plus ancienne ville de Djibouti) sont en divorce avec le régime Guelleh depuis plus d’un quart du siècle, la violence du régime y est quotidienne, les privations aussi. Le régime essaie d’étouffer une révolte enracinée par la force, mais force est de constater que la résistance du peuple du nord est beaucoup plus importante que le régime pouvait croire.

La capitale Djibouti, bouillonne, la révolte est quotidienne dans les quartiers populaires et commence à atteindre les quartiers huppés de la capitale. Plus personne ne semble à l’abri des méfaits du régime Guelleh.

Les déclarations tonitruantes de signatures des mégas projets cachent une réalité, beaucoup moins réjouissante. Les caisses de « l’état » sont vides. Pour payer ses fonctionnaires, l’état djiboutien emprunte à tour des bras avec des taux exorbitants. Le pays s’endette à coup des millions de dollar. La corruption s’installe sur l’ensemble de l’échelle de l’appareil administratif (du ministre au simple employer du bureau). Aucun lien de subordination n’est respecté au sein de l’administration comme au sein des forces armées.

La jeunesse emprunte le chemin de l’exil et de l’émigration avec son lot de malheurs. Entre les prisons de Guelleh dont la torture est quotidienne ou mourir en méditerranée, les jeunes préfèrent se jeter à la mer.

  Suite des remontrances des pays occidentaux, le chef maton de la prison à ciel ouvert que devenu Djibouti, à dans son excès habituel empêcher des jeunes bacheliers à poursuivre leur étude en Egypte en confisquant leur passeport  avec le passage au case prison. La dictature a vu dans cette affaire un nouveau filon à exploiter la misère des familles en désarroi. D’après certaines informations, le colonel Abdillahi Abdi a conseillé certaines familles de payer le responsable de la police du PAF pour laisser passer les jeunes à voyager afin de poursuivre leurs études. Il faut savoir que le régime alimentaire a tout prévu pour saigner à mort les familles en laissant débourser leur dernier centime afin d’aider leurs enfants à poursuivre leur étude en Egypte et surtout en refusant de rembourser les billets d’Avion vue qu’il s’agit une décision du chef maton.

Avec cette décision absurde et irresponsable, le dictateur Guelleh condamne à coup sur ces jeunes à l’immigration et à l’exil en suivant un chemin beaucoup dangereux pour leur vie.

Mais, Guelleh a peu d’égard à la vie de ces jeunes comme ceux qu’il garde en prison en essayant de les briser mentalement et physiquement.

En général Guelleh a peu d’égard à la vie de ses concitoyens, son dieu c’est le billet vert ! Son objectif est de garder et préserver son emprise sur un pays devenu son entreprise personnelle.

Il veut garder le pouvoir à l’image du tyran Assad ou le pasteur fou du Burundi Mr Nkurunziza en éliminant la moitié de sa population !

La faiblesse des sanctions de la communauté internationale à l’encontre de Mr Nkurunziza ouvre la voie à la dislocation de Djibouti.

La faiblesse de la réaction de la communauté internationale face au Tyran Assad encourage le dictateur Guelleh à faire couler le sang des démocrates.

Le manque d’une réaction forte de la diaspora djiboutienne, causée en partie par les décisions absurdes de l’USN encourage le dictateur Guelleh à vouloir constituer une diaspora alimentaire.

Guelleh veut utiliser tous les moyens dont on dispose pour garder le pouvoir et il préfère la disparition du pays que celui de son pouvoir !

Face Guelleh, l’inaction ou l’attente  n’est pas une  option acceptable pour sauver le pays !
Toute Hypothèse incluant Guelleh à l’avenir de Djibouti après 2016 condamne le pays à l’instabilité, voire la disparition.
La seule voie pour sauver le pays passe par la démocratie. Les seules balles à utiliser contre Guelleh, ce sont les voix du peuple djiboutien !
Alors, la balle est dans le camp des démocrates Djiboutiens ! La solution est à portée de la main !
Le manque du courage ou le manque d’imagination ou  d’inspiration condamne le pays à un sort peu enviable !