L’AFRIQUE :
Pourquoi, il faut mettre fin aux dictatures.
Depuis des décennies le monde et surtout les
démocraties occidentales ont préféré soutenir des dictateurs qui affamaient et
maltraitaient leur peuples en privilégiant une supposée stabilité et l’endiguement
d’un terrorisme qui se propage sous le souffle des pompiers pyromanes
« les dictateurs africains ». Les démocrates occidentaux avaient
choisi pactiser avec les dictateurs africains sous-prétextes du
« sacro-saint de la sécurité » !
Malheureusement, en plus de la misère et du pillage en
Afrique, les méfaits des dictateurs africains atteignent les frontières de
l’Europe, de l’Amérique et du monde entier par le biais des contingents Africains
et Africaines jetés sur la route de l’exil en fuyant la famine, les massacres,
les viols dus aux guerres ou à la mal gouvernance. En plus des cerveaux,
l’Afrique se vide de sa jeunesse qui constitue sa substance. L’enfant de
l’Afrique est sujet à la malnutrition, à la maladie et la mort. Dans un sens
l’avenir de l’Afrique est condamné.
Le peuple africain à part quelques exceptions près, n’a
jamais connu la liberté et le développement qui auraient accompagné la
décolonisation.
Beaucoup des peuples africains ont vu leur liberté
confisqué par des petits groupes qui s’autoproclament leurs représentants sans
demander l’avis de ces peuples.
Beaucoup de ces pseudos représentants et leurs soutiens
extérieurs essaient de masquer la réalité africaine sous le sceau de
non-ingérence à des pays souverains. Or, il s’agit une définition erronée
émanant de la propagande des dictateurs car il y a bien longtemps qu’ils ne
représentent plus les peuples souverains
qui avaient obtenu leur libération par le biais de leur sang.
En Afrique, on n’est plus dans des républiques, mais des
dynasties héréditaires dont les lois changent au grès de l’humeur du chef. À
moins que la mort les emporte les dictateurs africains veulent rester au pouvoir ou placer un héritier dans
la lignée familiale. C’est ainsi que le changement des constitutions ou les
lois organiques est devenu monnaie courante.
Plus de la moitié des dictateurs africains ont changé
la constitution ou en phase de le faire.
Le vent de liberté qui a emporté beaucoup des
dictateurs arabes, souffle actuellement en Afrique. Le Burkina Faso a été le
premier à se débarrasser de son dictateur-président. Autres sont
effervescences et sont secoués par des crises profondes, sans que la communauté
internationale ne prête intention, mais leur explosion pourraient accentuer
encore la situation précaire de
l’Afrique.
Pourtant des solutions existent pour changer la donne
en Afrique. Aider les Africains à récupérer leur liberté de choisir leurs
dirigeants par des processus démocratiques transparents. Aucun être humain,
aucun peuple ne née pour la soumission et la domination. Nous sommes tous nés
libres et on doit y demeurer. Aucune culture, ni coutume ne prône la soumission
ou le manque de liberté. Il n’y a qu’une seule liberté, une seule justice et
une seule démocratie, celle de choisir librement ses dirigeants.
À part quelques rares exceptions, aucune élection ne se
déroule dans un esprit de liberté ou démocratie. Les observateurs n’ont au
mieux pas accès à l’ensemble du processus et au pire sont en connivence avec
les régimes en place.
Les démocrates
africains et la jeunesse africaine prennent actes des déclarations des
dirigeants Occidentaux tels que les président Obama et Hollande, même si leurs
pays se plaçaient jadis du côté des dictateurs, mais qui cette fois-ci ils
disent soutenir les peuples africains à récupérer leur liberté et leur dignité.
De notre côté le mouvement des démocrates africains,
nous ne nous contenterons plus à des
déclarations, mais nous voulons que celles-ci soient traduites en actes :
- La fin de
reconnaissance des résultats truqués en mettant en place d’un processus
démocratique et transparent avec l’implication de l’opposition et de la société
civile.
- La fin des flux financiers envers les régimes
dictatoriaux et transfèrent de la gestion de l’aide au développement à des ONG
locaux dont la gestion soit transparente et démocratique.
- Un soutien affirmé
aux peuples qui luttent pour leur liberté et la mise en ban du concert des
nations de tous ceux qui « colonisent » leur propre peuple en voulant
garder le pouvoir à tout prix.
La démocratie et
la libération des peuples africains sont les seuls remparts face aux prédateurs
internes et externes qui pillent les ressources de riche continent.
Mahamoud djama